Religion bahá'íe

Kitáb-i-Aqdas

Kitáb-i-Aqdas (Bahá'u'lláh)
Auteur: Bahá'u'lláh (révélation 1873)
Edition: MEB 2014 - ISBN 2-87203-038-7

Table des matières

Préface
1. Le Très-saint-livre
2. Tablette d'Ishráqát - la huitième Ishráq
3. Longue prière prescrite
4. Moyenne prière prescrite
5. Courte prière prescrite
6. Prière pour les défunts
7. Questions et réponses
8. Synopsis et codification des lois et ordonnances du Kitáb-i-aqdas
   I. Nomination d'Abdu’l-Bahá comme successeur de Bahá’u’lláh et interprète de ses enseignements
   II. Anticipation de l'institution du Gardiennat
   III. L'institution de la Maison de Justice
   IV. Lois, ordonnances et exhortations
      A. La prière
      B. Le jeûne
      C. Lois concernant le statut personnel
         1. Mariage
         2. Divorce
         3. Héritage
      D. Lois, ordonnances et exhortations diverses
         1. Lois et ordonnances diverses
         2. Abrogation des lois et ordonnances propres aux religions antérieures qui prescrivaient
         3. Exhortations diverses
   V. Remontrances, reproches et avertissements spécifiques
   VI. Sujets divers
9. Notes du Kitáb-i-aqdas
Glossaire
Index du Kitáb-i-aqdas

[nota : exemple de lien pour accéder directement à un verset en ajustant sa référence dans l'adresse de la page]
[nota : voir aussi le livre : « Tablettes révélées après le Kitáb-i-Aqdas » et Introduction à l'étude du Kitab-i-Aqdas par Louis Hénuzet]


Préface

En 1953, Shoghi Effendi, le Gardien de la foi bahá’íe, a inclus dans les buts de son plan de dix ans la préparation d’un synopsis et d’une codification des lois et ordonnances du Très-Saint-Livre (Kitáb-i-Aqdas), comme préliminaire essentiel à sa traduction. Il travailla lui-même à la codification, mais ne l’avait pas achevée lorsqu’il mourut en 1957. La tâche fut poursuivie sur base de son travail, et le résultat publié en 1973. La publication comprenait, en plus du synopsis et de la codification proprement dits et des notes explicatives, une compilation des passages du Très-Saint-Livre qui avaient déjà été traduits par Shoghi Effendi et publiés dans différents livres. Le Synopsis et Codification couvrait le texte du Très-Saint-Livre, ainsi que des questions et réponses qui constituent un appendice à l’Aqdas. En 1986, la Maison universelle de justice décida qu’était venu le moment où la préparation d’une traduction anglaise du texte complet du Très-Saint-Livre était à la fois possible et nécessaire, et en fit un but du plan de six ans (1986-1992). Sa publication en anglais devait être suivie de traductions dans d’autres langues.

Puisque le Très-Saint-Livre est l’Écrit sacré, il devait, tout en étant source d’inspiration, être présenté sous une forme pouvant être lue aisément, dépouillé de notes de bas de pages et de renvois à l’index, choses courantes dans les textes savants. Néanmoins, afin d’aider le lecteur à suivre le cours du texte et le changement de ses thèmes, des divisions en paragraphes ont été ajoutées - de telles divisions n’étant pas habituelles dans des oeuvres de la littérature arabe. Ces paragraphes ont alors été numérotés pour en faciliter l’accès, pour la préparation de l’index, ainsi que pour uniformiser le système de référence dans toutes les langues dans lesquelles l’oeuvre sera publiée. Une brève compilation des Écrits de Bahá’u’lláh qui sont un supplément au Très-Saint-Livre, ainsi qu’une traduction des Questions et Réponses, publiées pour la première fois, suivent le texte de l’Aqdas.

Shoghi Effendi avait précisé que la traduction anglaise de l’Aqdas devait être « abondamment annotée ». La politique poursuivie en préparant les notes fut de se concentrer sur les points qu’un lecteur ne parlant pas l’arabe pourrait trouver obscurs ou qui, pour différentes raisons, exigent un éclaircissement ou une information de base. Leur but n’est pas d’être un commentaire complet du texte au-delà de ces exigences fondamentales.

Les notes, qui suivent le Synopsis et Codification, sont à numérotation séquentielle. Chacune est précédée d’une citation du passage qu’elle concerne et indique le numéro du paragraphe duquel elle est extraite. Ceci facilite les correspondances entre le texte et les notes, tout en permettant aux lecteurs, s’ils le désirent, d’étudier les notes sans relire le texte. Nous espérons que cette manière de procéder rencontrera les besoins de lecteurs appartenant à un large éventail d’origines et d’intérêts. L’index constitue un guide pour les sujets traités dans toutes les sections du volume.

Shoghi Effendi a décrit le sens et le caractère du Très-Saint-Livre, ainsi que la portée des sujets qu’il contient, de manière très claire dans son histoire du premier siècle bahá’í intitulée Dieu passe près de nous. Pour aider le lecteur, ces passages sont reproduits dans le chapitre qui suit immédiatement l’introduction. Le Synopsis et Codification, qui est republié dans ce volume, constitue aussi une aide pour obtenir une vue d’ensemble de l’oeuvre.

Introduction à la première édition en anglais

Cette année, la cent quarante-neuvième
(1) de l’ère bahá’íe, marque le centenaire de l’ascension de Bahá’u’lláh, le porteur de la révélation universelle de Dieu destinée à conduire l’humanité jusqu’à sa maturité collective. Qu’une communauté de croyants représentant toutes les strates de l’humanité et établie en un siècle et demi jusqu’aux confins du globe célèbre un tel centenaire est un signe de la puissance de l’unité libérée par l’avènement de Bahá’u’lláh. Que la vision de Bahá’u’lláh préfigure de si nombreux aspects de l’expérience humaine contemporaine en est un autre. Ce moment est donc propice pour la publication de la première traduction anglaise autorisée du Livre mère de sa révélation, son Très-Saint-Livre, dans lequel il énonce les lois de Dieu pour une dispensation (2) destinée à durer au moins mille ans. (1) [nota : 1992 fut la date de la première édition de la traduction en anglais du Très-Saint-Livre]
(2) [nota : selon les dictionnaires anglais, ce terme « dispensation » se réfère à « un système religieux considéré comme divinement révélé pour une période ou une nation définie ». Il se réfère aussi à « la période de l’histoire où une révélation divine déterminée a prévalu dans les affaires de l’humanité ». (voir lettre du 16 mars 2009 du Département d’études et de recherche du Centre bahá’í mondial). C’est dans cette acception que nous l’utilisons en français]

Parmi la centaine de volumes qui regroupent les Écrits sacrés de Bahá’u’lláh, le Très-Saint-Livre, par son importance, occupe une place unique. « Reconstruire le monde entier » est l’affirmation et le défi de son message, et le Très-Saint-Livre est la charte de la civilisation mondiale future que Bahá’u’lláh est venu promouvoir. Ses dispositions reposent sans ambiguïté sur les fondements établis par les religions du passé car, selon les paroles de Bahá’u’lláh : « Voici l’immuable foi de Dieu, éternelle dans le passé, éternelle dans le futur. » Dans cette révélation, les conceptions du passé sont portées à un nouveau niveau de compréhension et l’organisation sociale est modifiée pour s’adapter à l’époque naissante, car elles sont destinées à porter l’humanité vers une civilisation mondiale dont, à présent, nous pouvons à peine imaginer les splendeurs.

En affirmant la validité des grandes religions du passé, le Très-Saint-Livre réitère les vérités éternelles énoncées par tous les messagers divins : l’unité de Dieu, l’amour du prochain et le but moral de la vie sur terre. Par ailleurs, il supprime des codes religieux du passé, ces éléments qui constituent maintenant des obstacles à l’émergence de l’unification du monde et à la reconstruction de la société humaine.

La loi de Dieu en cette dispensation couvre les besoins de toute la famille humaine. Pourtant, dans le Très-Saint-Livre, on trouve des lois qui s’adressent avant tout à certains membres de l’humanité, lois qu’ils peuvent comprendre immédiatement mais qui, en première lecture, peuvent sembler obscures aux personnes d’autres cultures. Par exemple, la loi interdisant de confesser ses péchés à un autre être humain, compréhensible par les personnes d’origine chrétienne, peut en surprendre d’autres. De nombreuses lois se réfèrent à celles des religions du passé, plus particulièrement aux deux plus récentes, celles de Muhammad et du Báb, lois que l’on trouve dans le Coran et le Bayán. Néanmoins, elles ont aussi des implications universelles en dépit du fait que certaines ordonnances de l’Aqdas ont une telle référence spécifique. À travers sa loi, Bahá’u’lláh dévoile progressivement la portée des nouveaux niveaux de connaissance et de comportement auxquels les peuples du monde sont appelés. Ses préceptes sont sertis dans un commentaire spirituel qui permet au lecteur de garder toujours présent à l’esprit le principe que ces lois, quel que soit le sujet dont elles traitent, ont pour but multiple d’apporter la tranquillité à la société, d’améliorer les normes du comportement humain, d’augmenter le champ de la compréhension des hommes et de spiritualiser la vie de tous et de chacun. Car le but ultime des lois religieuses est la relation de l’âme à Dieu et l’accomplissement de son destin spirituel. Bahá’u’lláh l’affirme : « Ne croyez pas que Nous vous avons révélé un simple code de lois. Nous avons plutôt décacheté, avec les doigts de la force et du pouvoir, le vin de choix. » Son livre de lois en est le « témoignage le plus puissant pour toute l’humanité et la preuve donnée par le Très-Miséricordieux à tous ceux qui sont au ciel et à tous ceux qui sont sur la terre ».

Une introduction au monde spirituel dévoilé dans le Très-Saint-Livre serait incomplète sans une présentation au lecteur des institutions investies du pouvoir d’interpréter et de légiférer, institutions que Bahá’u’lláh lia indissolublement au système de lois qu’il révéla. On trouve à la base de cette autorité le rôle unique attribué dans les Écrits de Bahá’u’lláh - en fait dans le Très-Saint-Livre lui-même - à son fils aîné, ‘Abdu’l-Bahá. Ce personnage unique est à la fois l’exemple de la manière de vivre enseignée par son père, l’interprète autorisé et divinement inspiré de ses enseignements et le centre, le pivot, de l’alliance que l’auteur de la révélation bahá’íe établit avec tous ceux qui le reconnaissent. Les vingt-neuf ans du ministère de ‘Abdu’l-Bahá permirent au monde bahá’í de bénéficier d’un ensemble de commentaires lumineux qui ouvrent de multiples voies vers la compréhension du dessein de son père.
Dans son Testament, ‘Abdu’l-Bahá posa le manteau de Gardien de la cause et d’Interprète infaillible de ses enseignements sur les épaules de son premier petit-fils, Shoghi Effendi. Il confirma aussi l’autorité et la direction divine garantie par Bahá’u’lláh à la Maison universelle de justice, pour toutes les questions « qui ne sont pas explicitement révélées dans le Livre ». Suivant Shoghi Effendi, on peut considérer le Gardiennat et la Maison universelle de justice comme les « successeurs jumeaux » de Bahá’u’lláh et de ‘Abdu’l-Bahá. Ils sont les institutions suprêmes de cet ordre administratif fondé et prévu par le Très-Saint-Livre, et élaboré par ‘Abdu’l-Bahá dans son Testament.

Au cours des trente-six années de son ministère, Shoghi Effendi édifia la structure d’assemblées spirituelles élues, les maisons de justice dont parle le Très-Saint-Livre, encore aujourd’hui dans un stade embryonnaire, avec la collaboration desquelles il commença la mise en application systématique du plan divin conçu par ‘Abdu’l-Bahá pour diffuser la Foi dans le monde entier. Sur la base d’une structure administrative solidement établie, il lança également les processus nécessaires à la préparation de l’élection de la Maison universelle de justice. Cet organisme, qui vit le jour en avril 1963, est élu à bulletin secret et à la pluralité des voix par les bahá’ís adultes du monde entier, grâce à un système de vote à trois niveaux. La parole révélée de Bahá’u’lláh, les interprétations et les explications du Centre de l’alliance et du Gardien de la cause constituent ensemble les pôles de référence obligatoires pour la Maison universelle de justice et en sont la base solide.

Pour ce qui est des lois elles-mêmes, on constate, par une étude attentive, qu’elles concernent trois domaines : la relation de l’individu avec Dieu, les questions physiques et spirituelles au profit immédiat de l’individu, les relations entre individus, de même qu’entre individu et société. On peut aussi les regrouper sous les titres suivants : prière et jeûne ; lois de statut personnel traitant du mariage, du divorce et de la succession ; une série d’autres lois, ordonnances et interdictions ainsi que des exhortations ; abrogation de lois et de prescriptions spécifiques de religions précédentes. Une caractéristique saillante est leur brièveté. Elles sont la graine d’où sortira dans les siècles à venir un vaste ensemble de lois. L’élaboration de ces lois sera effectuée par la Maison universelle de justice à qui l’autorité de le faire fut conférée par Bahá’u’lláh lui-même. Dans l’une de ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá clarifie ce principe: « Ces questions d’importance majeure qui constituent le fondement de la loi de Dieu sont explicitement inscrites dans le texte, mais les lois subsidiaires sont laissées à la Maison de justice. La sagesse de cette mesure réside dans le fait que les époques ne sont jamais pareilles, le changement étant une qualité nécessaire et un attribut essentiel de ce monde, ainsi que de l’époque et du lieu. C’est pourquoi, la Maison de justice agira en conséquence… En bref, ceci explique la sagesse de laisser les lois de la société à la charge de la Maison de justice. De même dans la religion de l’islam, toutes les ordonnances ne furent pas explicitement révélées, au contraire ; le texte en compte à peine un dixième d’un dixième. Si on y trouve spécifiquement référence à toutes les questions importantes, sans aucun doute, des milliers de lois n’y étaient pas spécifiées. Elles furent élaborées par les religieux des époques suivantes d’après les règles de la jurisprudence islamique et, individuellement, des religieux firent des déductions contradictoires des ordonnances originellement révélées. Elles furent toutes appliquées. Aujourd’hui, ce processus de déduction est du ressort de l’institution de la Maison de justice. Les déductions et les conclusions des savants, en tant qu’individus, ne font pas autorité, à moins d’être approuvées par la Maison de justice. C’est précisément en ceci que réside la différence ; à la suite des conclusions et de l’approbation de la Maison de justice, dont les membres sont élus et connus par toute la communauté bahá’íe, aucune divergence ne naîtra ; alors que les conclusions d’individus, religieux ou érudits, conduiraient inéluctablement à des divergences, avec pour résultat le schisme, la division et la dispersion. L’unité du verbe serait détruite, l’unité de la foi disparaîtrait et l’édifice de la foi de Dieu serait ébranlé. »
Ainsi, bien que la Maison universelle de justice soit explicitement autorisée à changer ou à supprimer sa propre législation lorsque les conditions changent, donnant ainsi à la législation bahá’íe un élément essentiel de flexibilité, elle ne peut abroger ou changer aucune des lois explicitement établies dans le Texte sacré.

La société pour laquelle certaines des lois de l’Aqdas sont prévues naîtra graduellement, et Bahá’u’lláh a prévu l’application progressive de la législation bahá’íe : « En vérité, les lois de Dieu sont comme l’océan, et les enfants des hommes sont comme des poissons, si seulement ils le savaient. Toutefois, en s’y conformant, il faut user de tact et de sagesse… Puisque la plupart des hommes sont faibles et se trouvent bien loin du dessein de Dieu, il faut donc, en toutes circonstances, faire preuve de tact et de prudence, afin que rien ne parvienne à jeter le trouble et la dissension ou à soulever la clameur des négligents. En vérité, sa générosité a transcendé tout l’univers et ses bienfaits ont comblé tout ce qui habite sur la terre. Il faut guider l’humanité vers l’océan de la vraie compréhension, dans un esprit d’amour et de tolérance. Le Kitáb-i-Aqdas lui-même porte un témoignage éloquent de la tendre providence de Dieu. »
Le principe gouvernant cette application progressive fut énoncé dans une lettre écrite, de la part de Shoghi Effendi, à une assemblée spirituelle nationale en 1935 : « Les lois révélées par Bahá’u’lláh dans l’Aqdas sont, chaque fois qu’elles sont praticables et qu’elles ne sont pas en conflit direct avec la loi civile du pays, absolument obligatoires pour chaque croyant ou chaque institution bahá’íe en Orient comme en Occident. Certaines lois… doivent être considérées par tous les croyants, comme vitales et universellement applicables dès maintenant. D’autres furent formulées en prévision d’un état de la société qui émergera des conditions chaotiques qui prévalent aujourd’hui… Ce qui n’a pas été formulé dans l’Aqdas, ainsi que les questions de détails et d’importance secondaire qui se présenteront en application des lois déjà formulées par Bahá’u’lláh seront décrétés par la Maison universelle de justice. Cette institution peut compléter, mais en aucun cas annuler ou modifier de la moindre façon, ce qui a été formulé par Bahá’u’lláh. Le Gardien non plus n’a aucun droit de diminuer l’effet obligatoire des dispositions d’un Livre aussi fondamental que sacré, et encore moins de les supprimer. »
La publication de cette traduction n’accroît pas le nombre de lois actuellement en vigueur pour les bahá’ís. Lorsque le temps sera jugé opportun, la communauté bahá’íe sera avisée des lois additionnelles qui devront être observées par les croyants, et toute directive ou législation supplémentaires, jugées nécessaires pour leur application, seront mises à disposition.

En général, les lois du Très-Saint-Livre sont énoncées succinctement. On peut voir un exemple de cette concision dans le fait qu’un grand nombre d’entre elles est formulé pour les hommes, mais il ressort des écrits du Gardien que lorsque Bahá’u’lláh donne une loi entre un homme et une femme, elle s’applique mutatis mutandis entre une femme et un homme, sauf si le contexte rend la chose impossible. Par exemple, le texte du Très-Saint-Livre interdit à un homme d’épouser la femme de son père (c’est-à-dire sa belle-mère). Le Gardien indiqua que de la même façon, une femme ne peut épouser le mari de sa mère. À la lumière du principe bahá’í fondamental de l’égalité des sexes, cette compréhension des implications de la loi a d’importantes conséquences et devrait être présente à l’esprit lors de l’étude du Texte sacré. Que les hommes et les femmes soient différents les uns des autres par certains aspects et certaines fonctions est un fait naturel incontournable qui rend possible la complémentarité de leurs rôles dans certains domaines de la vie sociale. ‘Abdu’l-Bahá a affirmé, et c’est significatif, que dans cette dispensation « l’égalité entre les hommes et les femmes, à l’exception de quelques circonstances négligeables, fut pleinement et catégoriquement annoncée ».

On a déjà mentionné la relation intime qui existe entre le Très-Saint-Livre et les Livres saints des révélations précédentes. Particulièrement étroite est la relation avec le Bayán, le Livre de lois révélé par le Báb. Elle est expliquée dans les extraits suivants de lettres écrites de la part du Gardien : « Shoghi Effendi pense qu’on devrait insister sur le fait que la révélation bahá’íe est un tout unique qui comprend la foi du Báb… La foi du Báb ne devrait pas être séparée de celle de Bahá’u’lláh. Bien que les enseignements du Bayán aient été abrogés et remplacés par les lois de l’Aqdas, puisque le Báb se considérait comme le précurseur de Bahá’u’lláh, nous devrions considérer sa dispensation et celle de Bahá’u’lláh comme une seule entité, la première étant une introduction à l’avènement de la seconde. Le Báb affirme que ses lois sont temporaires et dépendent de leur acceptation par la future manifestation. C’est pourquoi, dans l’Aqdas, Bahá’u’lláh confirme quelques-unes des lois du Bayán, en modifie d’autres et en laisse beaucoup de côté. »
De même que le Báb révéla le Bayán au milieu de son ministère, Bahá’u’lláh révéla le Très-Saint-Livre vers 1873, environ vingt ans après avoir reçu dans le Síyáh-Chál de Téhéran l’annonce de sa révélation. Il indique dans l’une de ses tablettes, que même après sa révélation, il retint l’Aqdas quelque temps avant de l’envoyer aux amis d’Iran. Ensuite, comme l’écrivit Shoghi Effendi : « Alors que sa mission touchait à sa fin, et après avoir formulé dans son Très-Saint-Livre les lois fondamentales de sa dispensation, Bahá’u’lláh ajouta l’énoncé de certains préceptes et de certains principes qui sont au coeur même de sa foi, la nouvelle affirmation de vérités qu’il avait précédemment proclamées, l’élaboration et l’explication de certaines lois qu’il avait déjà formulées, la révélation d’autres prophéties et de mises en garde, ainsi que l’établissement d’ordonnances complémentaires visant à parfaire les dispositions de son Plus Saint Livre. Tous ces éléments complémentaires étaient inscrits dans d’innombrables Tablettes qu’il continua de révéler jusqu’aux derniers jours de sa vie...» Parmi ces ouvrages, on trouve les Questions et Réponses, une compilation faite par Zaynu’l-Muqarrabín, le plus éminent copiste des Écrits de Bahá’u’lláh. Composée de réponses révélées par Bahá’u’lláh aux questions posées par différents croyants, elle constitue un complément inestimable au Très-Saint-Livre. En 1978, les plus remarquables des autres tablettes de cette nature furent publiées en anglais, dans une compilation intitulée « Tablets of Bahá’u’lláh revealed after the Kitáb-i-Aqdas ». [nota : une première traduction en français fut publiée en 1994 sous le titre « Tablettes de Bahá’u’lláh ». Une deuxième édition révisée par la Commission de Traduction date de 2010]

Quelques années après la révélation du Très-Saint-Livre, Bahá’u’lláh fit envoyer des copies manuscrites à des bahá’ís d’Iran, et en 1308 A. H. (1890-91), vers la fin de sa vie, il prit les dispositions nécessaires pour la publication à Bombay du texte arabe original du Livre.
Il nous faut parler du style dans lequel le Très-Saint-Livre fut traduit en anglais. Bahá’u’lláh maîtrisait superbement l’arabe et préférait l’utiliser dans les tablettes et les autres écrits dans lesquels sa précision sémantique était particulièrement appropriée à l’exposé d’un principe de base. Pourtant, au-delà du choix de la langue elle-même, le style employé est d’un caractère élevé, émouvant et très imposant, surtout pour ceux qui connaissent la grande tradition littéraire d’où il vient. Entreprenant sa tâche de traduction, Shoghi Effendi dut faire face au défi de trouver un style anglais qui non seulement transmettrait fidèlement le sens précis du texte mais évoquerait aussi pour le lecteur l’esprit de respect et de méditation qui est un trait distinctif des réactions produites par le texte original. Il choisit une manière de s’exprimer rappelant le style des traductions anglaises de la Bible au dix-septième siècle, qui rend la noblesse de l’arabe de Bahá’u’lláh, tout en restant accessible au lecteur contemporain. De plus, ses traductions sont aussi éclairées par sa compréhension unique, inspirée, des intentions et des implications des originaux.
Bien que l’arabe et l’anglais soient des langues au vocabulaire riche et aux modes d’expression variées, leurs formes sont cependant très différentes. L’arabe du Très-Saint-Livre est caractérisé par une intense concentration et une élégante concision. C’est une caractéristique de ce style de ne pas expliciter une implication lorsque celle-ci est évidente. Cela présente un problème pour un lecteur dont les références culturelles, religieuses et littéraires sont complètement différentes de celle de l’arabe. Une traduction littérale d’un passage clair en arabe peut devenir obscure en anglais. Il devient donc nécessaire d’inclure, dans la traduction anglaise de tels passages, les éléments évidemment implicites dans l’original. [nota : c’est également vrai pour le français. C’est pourquoi certaines métaphores anglaises qui ne voudraient rien dire en français ont été remplacées par des métaphores courantes en français, dont la signification est la même ou est proche. Ce procédé a été adopté sur conseil du Centre mondial]

En même temps, il est vital d’éviter d’extrapoler ce processus, au point d’ajouter à l’original d’une manière injustifiée ou de limiter son sens. Trouver l’équilibre entre la beauté et la clarté de l’expression d’une part et la traduction littérale d’autre part est un des problèmes majeurs que les traducteurs eurent à résoudre et qui fut cause de reconsidérations répétées du rendu de la traduction de certains passages. Un autre problème majeur est l’implication légale de certains termes arabes qui ont une variété de sens qui diffèrent des termes semblables en anglais.
Il est évident que la traduction d’Écrits sacrés exige une fidélité et un soin particuliers. Ceci est d’une extrême importance dans le cas d’un Livre de lois où il est vital que le lecteur ne soit pas induit en erreur ou plongé dans de stériles controverses. Comme il était prévu, la traduction du Très-Saint-Livre fut un travail extrêmement difficile exigeant la consultation d’experts de nombreux pays. Comme environ un tiers du texte avait déjà été traduit par Shoghi Effendi, il était nécessaire de garder dans les passages restant à traduire les trois qualités suivantes : précision du sens, beauté de l’anglais et conformité au style utilisé par Shoghi Effendi.
Nous avons maintenant la conviction que cette traduction a atteint un point où elle représente une version acceptable de l’original. Néanmoins, il ne fait aucun doute qu’elle soulèvera des questions et des suggestions qui pourront jeter plus de lumière sur son contenu. Nous sommes profondément reconnaissants aux membres des comités que nous avons chargés de préparer et de réviser cette traduction de l’Aqdas, pour leurs efforts assidus et méticuleux et pour leur rédaction des notes. Nous sommes persuadés que cette première édition autorisée en anglais du Très-Saint-Livre permettra aux lecteurs d’obtenir au moins un reflet de la splendeur du Livre mère de la révélation bahá’íe.
Notre monde est au coeur d’un âge sombre de transformation totale, dépassant tout ce qu’il a connu au cours de son histoire tumultueuse. Ses peuples, quelle que soit la race, la nation ou la religion, se voient mis au défi de subordonner à leur unité de citoyens d’une seule patrie planétaire toute loyauté secondaire et toute identité limitative. Bahá’u’lláh écrivit : « Le bien-être de l’humanité, sa paix et sa sécurité ne pourront être obtenus que si son unité est fermement établie.. » Puisse la publication de cette traduction du Très-Saint-Livre donner une impulsion nouvelle à la réalisation de cette vision universelle en ouvrant les perspectives d’une régénération mondiale.

La Maison universelle de justice.


Une traduction du Kitáb-i-Aqdas par Shoghi Effendi

Extrait de « Dieu passe près de nous » racontant l’histoire du premier siècle bahá’í :
Si unique, si stupéfiante que fut cette proclamation, elle s’avéra n’être qu’un prélude à une manifestation encore plus extraordinaire du pouvoir créateur de son auteur, et à ce qui peut prendre place comme l’acte le plus significatif de son ministère : la promulgation du Kitáb-i-Aqdas. Dépositaire principal de cette loi prévue par le prophète Esaïe, et que l’auteur de l’Apocalypse a décrit comme le « nouveau ciel » et la « nouvelle terre », comme le « tabernacle de Dieu », comme la « cité sainte », comme l’« épousée », « la nouvelle Jérusalem venue du ciel », ce « Plus Saint Livre » auquel le Kitáb-i-Íqán fait allusion, dont les clauses doivent rester inviolées pendant au moins un millénaire, et dont le plan directeur englobera la planète entière, peut être considéré comme la plus brillante conception sortie de l’esprit de Bahá’u’lláh, comme le Livre Mère de sa dispensation, la charte du nouvel ordre mondial.

Révélé peu après le transfert de Bahá’u’lláh dans la maison d’’Údí Khammár (vers 1873), à une époque où il était encore assailli d’épreuves et d’afflictions dues aux actes de ses ennemis et des prétendus adhérents à sa foi, ce Livre, ce trésor contenant les gemmes inestimables de sa révélation se détache, en vertu des principes qu’il inculque, des institutions administratives qu’il prescrit, et de la fonction dont il investit le successeur désigné de son auteur, comme une oeuvre unique et incomparable entre toutes les Écritures sacrées du monde. Car, à la différence de l’Ancien Testament et des livres sacrés qui l’ont précédé, et dans lesquels les véritables préceptes prononcés par le prophète lui-même n’existent pas; contrairement aux Évangiles dans lesquels les quelques propos attribués à Jésus-Christ ne fournissent aucune indication claire concernant l’administration future des affaires de sa foi; contrairement au Qur’án même qui, bien qu’explicite en ce qui concerne les lois et ordonnances formulées par l’Apôtre de Dieu, se tait sur la question primordiale de la succession, le Kitáb-i-Aqdas, révélé, du commencement à la fin, par l’auteur de la dispensation lui-même, non seulement préserve pour la postérité les lois et ordonnances fondamentales sur lesquelles doit reposer la structure de son futur ordre mondial, mais en plus du rôle d’interprète donné à son successeur, prescrit les institutions nécessaires qui, seules, peuvent garantir l’intégrité et l’unité de sa foi.

Dans cette charte de la future civilisation mondiale, l’auteur - à la fois juge, législateur, unificateur et rédempteur de l’humanité - annonce aux rois de la terre la promulgation de la « plus grande loi »; il déclare que ces rois sont ses vassaux, se proclame lui-même « Roi des rois », dénie toute intention de porter la main sur leurs royaumes, et se réserve le droit de « saisir et de posséder les coeurs des hommes »; il recommande aux chefs ecclésiastiques du monde de ne pas peser le « Livre de Dieu » selon les normes admises chez eux, et affirme que le Livre lui-même est la « balance juste » assignée aux hommes. Dans ce Livre, il ordonne formellement de fonder la « Maison de Justice », définit ses fonctions, fixe ses revenus et désigne ses membres comme les « hommes de Justice », les « représentants de Dieu », les « mandataires du Très-Miséricordieux »; il fait allusion au futur Centre de son alliance et lui décerne le droit d’interpréter ses écrits sacrés, et, il anticipe d’une manière implicite l’institution du Gardiennat; il se porte garant de l’effet révolutionnaire de son ordre mondial, formule la doctrine de « la plus grande Infaillibilité » de la manifestation de Dieu, affirme que cette infaillibilité est le droit inhérent et exclusif du prophète, et écarte la possibilité de la venue d’une autre manifestation avant un délai d’au moins un millénaire.

Toujours dans ce Livre, il prescrit les prières obligatoires, fixe l’époque et la durée du jeûne, interdit de faire en public les prières prescrites, sauf pour les enterrements, détermine la Qiblih, institue le huqúqu’lláh (droit de Dieu), définit les règles de succession, ordonne la construction du Mashriqu’l-Adhkár, institue les fêtes des Dix-Neuf Jours, détermine les jours fériés bahá’ís et les jours intercalaires, abolit le sacerdoce, interdit l’esclavage, l’ascétisme, la mendicité, la vie monastique, la pratique des pénitences, l’utilisation des chaires pour prêcher et l’usage du baisemain; il prescrit la monogamie, condamne la cruauté envers les animaux, l’oisiveté et la paresse, la médisance et la calomnie, blâme le divorce, interdit les jeux d’argent, l’usage de l’opium, du vin et autres boissons alcooliques; il énumère les sanctions pour meurtre, incendie volontaire, adultère et vol, souligne l’importance du mariage et fixe ses conditions essentielles; il impose à chacun l’obligation de s’adonner à quelque commerce ou profession, et il élève cette occupation au rang d’acte d’adoration; enfin, il insiste sur la nécessité d’éduquer les enfants, il assigne à tous le devoir de faire un testament écrit et celui d’obéir strictement au gouvernement.

En dehors de ces dispositions, Bahá’u’lláh exhorte ses fidèles à fréquenter dans l’entente et l’amitié, et sans faire de distinction, les adeptes de toutes les religions, les met en garde contre tout fanatisme, sédition, orgueil, querelles et controverses, leur inculque des principes d’hygiène impeccable, d’absolue sincérité, de chasteté sans tache, d’honnêteté, d’hospitalité, de fidélité, de courtoisie, d’endurance, de justice et d’impartialité; il leur conseille de se comporter « comme les doigts d’une seule main et les membres d’un même corps », les invite à se lever pour servir sa cause et leur promet son aide indéfectible. Par ailleurs, il souligne l’instabilité des affaires humaines, déclare que la vraie liberté réside dans la soumission de l’homme à ses commandements, leur recommande de ne pas être faibles en appliquant ses règlements, prescrit ces deux devoirs inséparables : Reconnaître l’« Aube de la révélation de Dieu » et observer toutes les ordonnances qu’il a révélées, car aucune, affirme-t-il, ne peut être acceptée sans les autres.

Les appels significatifs, adressés aux présidents des républiques du continent américain, d’avoir à saisir leur chance, au jour de Dieu, et de soutenir la cause de la justice, l’injonction faite aux membres des parlements à travers le monde, les pressant d’adopter un langage et une écriture uniques pour tous, ses avertissements à Guillaume 1er, le vainqueur de Napoléon III, les reproches qu’il adressa à François-Joseph, l’empereur d’Autriche, son allusion aux « lamentations de Berlin », quand il interpelle les « rives du Rhin », sa condamnation du « trône de la tyrannie » établi à Constantinople, l’annonce qu’il fit de la fin de sa « splendeur visible » et des adversités qui allaient s’abattre sur ses habitants, les paroles d’encouragement et de réconfort qu’il adressa à sa ville natale, lui affirmant que Dieu l’a choisie pour être la « source de joie de toute l’humanité », sa prophétie selon laquelle « la voix des héros du Khurásán » s’élèvera pour glorifier leur Seigneur, son affirmation que des hommes doués « d’une grande vaillance » seront suscités dans le Kirmán et parleront de lui, et enfin son assurance magnanime donnée à un frère perfide, qui lui avait apporté tant de tourments, qu’un Dieu « très généreux et toujours clément » lui pardonnerait ses iniquités si seulement il se repentait, tout ceci contribue à enrichir encore le contenu d’un Livre que son auteur désigna comme la « source de la vraie félicité », la « balance juste », la « voie droite » et l’« animateur de l’humanité ».

En outre, Bahá’u’lláh a caractérisé les lois et ordonnances qui constituent le sujet principal de ce livre par des expressions spécifiques telles que : « le souffle de vie en toutes choses », « la plus puissante forteresse », les « fruits » de son « arbre », « les moyens suprêmes pour maintenir l’ordre du monde et la sécurité de ses peuples », « les lampes de sa sagesse et de sa bienveillante providence », le « doux parfum de son vêtement », les « clefs » de sa « miséricorde » envers ses créatures. « Ce Livre », déclare-t-il, « est un firmament que Nous avons paré des étoiles de nos commandements et de nos interdictions ». « Béni soit l’homme qui le lira », a-t-il dit aussi, « et qui méditera ses versets révélés par Dieu, le Seigneur du pouvoir, le Tout-Puissant. Dis : Ô vous les hommes ! Saisissez-le avec les mains de la résignation… Par ma vie ! Il a été envoyé d’une manière qui stupéfie l’esprit de l’homme. Il est vraiment mon témoignage le plus puissant pour toute l’humanité, et la preuve donnée par le Très-Miséricordieux à tous ceux qui sont au ciel et à tous ceux qui sont sur terre ». Et de nouveau : « Bénis soient le palais qui goûte à sa douceur, et le regard pénétrant qui discerne le trésor qu’il recèle, et le coeur réceptif qui comprend ses allusions et ses mystères. Par Dieu ! la majesté de ce qu’il décrit est telle, et si terrible est la révélation de ses allusions cachées, que l’on tremble en essayant de les dévoiler. Le Kitáb-i-Aqdas est révélé de telle sorte qu’il se relie aux dispensations divinement prescrites et qu’il les comprend toutes. Bénis sont ceux qui le lisent attentivement ! Bénis ceux qui en perçoivent le sens ! Bénis ceux qui le méditent ! Bénis ceux qui approfondissent sa signification ! Si vaste est son champ d’action qu’il s’est saisi de tous les hommes avant qu’ils ne s’en aperçoivent. Bientôt, son pouvoir souverain, son influence pénétrante et l’immensité de sa force seront manifestés sur la terre. »


1. Le Très-saint-livre

Au nom de celui qui est le maître suprême de tout ce qui a été et de tout ce qui sera.

(1.1)
Le premier devoir que Dieu prescrit à ses serviteurs est de reconnaître celui qui est l’Aurore de sa révélation, la Fontaine de ses lois, et qui représente la Divinité à la fois dans le royaume de sa cause et dans le monde de la création. Quiconque accomplit ce devoir atteint au bien souverain et quiconque s’en prive s’égare, même s’il accomplit toutes les bonnes actions possibles. Il convient à tous ceux qui atteignent ce rang sublime, cette cime de gloire transcendante, d’observer chaque ordonnance de celui qui est le Désir du monde. Ces devoirs jumeaux sont inséparables. L’un est inacceptable sans l’autre. Ainsi en décide celui qui est la Source de l’inspiration divine.

(1.2)
Ceux que Dieu a dotés de discernement reconnaîtront volontiers que les préceptes qu’il a établis constituent les moyens suprêmes pour maintenir l’ordre dans le monde et assurer la sécurité des peuples. Celui qui s’en détourne est compté parmi les êtres misérables, les insensés. En vérité, nous vous commandons de ne pas céder aux impulsions de vos passions mauvaises, de vos désirs corrompus et de ne pas dépasser les limites fixées par la Plume du Très-Haut, car elles sont le souffle de vie pour toutes choses créées. Les océans de la sagesse et de la parole divine s’agitent sous le souffle de la brise du Très-Miséricordieux. Hâtez-vous d’étancher votre soif, ô hommes d’entendement. Ceux qui rompent l’alliance de Dieu en violant ses commandements et qui tournent les talons se trompent gravement aux yeux de Dieu, le Possesseur de toutes choses, le Sublime.

(1.3)
Ô peuples du monde, sachez avec certitude que mes commandements sont les lampes de ma sollicitude parmi mes serviteurs, les clés de ma miséricorde pour mes créatures. Ainsi vous sont-ils envoyés du ciel de la volonté de votre Seigneur, le Seigneur de la révélation. Si un homme goûtait à la douceur des paroles que les lèvres du Très-Miséricordieux décident de prononcer, il renoncerait à tous les trésors de la terre, s’il les possédait, pour pouvoir défendre la vérité d’un seul de ses commandements qui brillent à l’orient de sa généreuse sollicitude et de sa tendre bonté.

(1.4)
Dis : De mes lois, s’élève le doux parfum de mon vêtement et, grâce à elles, les étendards de la victoire seront plantés sur les cimes les plus élevées. Du ciel de ma gloire omnipotente, la Langue de mon pouvoir adresse ces paroles à ma création : « Observez mes commandements pour l’amour de ma beauté ». Heureux l’amant qui respire le divin parfum de son Bien-Aimé dans ces paroles imprégnées de l’arôme d’une grâce qu’aucune langue ne peut décrire. Par ma vie ! celui qui boit le vin choisi de l’équité, offert des mains de ma généreuse faveur, gravitera autour de mes commandements qui brillent à l’aurore de ma création.


(1.5)
Ne croyez pas que nous vous révélons un simple code de lois. Nous décachetons plutôt, avec les doigts du pouvoir, le vin de choix. De ceci porte témoignage ce que dévoile la Plume de la révélation. Méditez cela, ô hommes perspicaces.

(1.6)
Nous vous enjoignons de réciter une prière prescrite, accompagnée de neuf rak’at, et de l’offrir à Dieu, le Révélateur des versets, le midi ainsi que le matin et le soir. Nous vous en dispensons d’un plus grand nombre comme l’ordonne le Livre de Dieu. Il est, en vérité, l’Ordonnateur, l’Omnipotent, l’Indépendant. Lorsque vous voulez faire cette prière, tournez-vous vers la Cour de ma très sainte présence, ce Lieu sacré dont Dieu fait le centre autour duquel circule l’Assemblée céleste et qu’il décrète être le Point d’adoration pour les habitants des cités de l’éternité, la Source du commandement pour tous ceux qui sont au ciel et sur la terre. Et lorsque le Soleil de vérité et de la parole se couchera, tournez vos visages vers ce Lieu que nous établissons pour vous. Il est, en vérité, le Tout-Puissant et l’Omniscient.

(1.7)
Tout ce qui est, existe par son décret irrésistible. Toutes les fois que mes lois apparaissent au ciel de ma parole, tel le soleil, elles doivent être fidèlement obéies de tous, même si mon décret devait fendre le ciel de toutes les religions. Il fait ce qu’il lui plaît. Il choisit, et nul ne peut discuter son choix. En vérité est aimé tout ce que lui, le Bien-Aimé, ordonne. Le Seigneur de toute la création en témoigne. Quiconque respire le parfum suave du Très-Miséricordieux et reconnaît la source de cette parole, verra arriver avec joie les flèches de l’ennemi afin d’établir la vérité des lois de Dieu parmi les hommes. Heureux qui se tourne vers elles et comprend le sens de son décret péremptoire.

(1.8)
Nous avons exposé les détails de la prière prescrite dans une autre tablette. Heureux qui observe ce que lui ordonne celui qui règne sur toute l’humanité. Dans la prière pour les défunts, Dieu, le Révélateur des versets, a envoyé six invocations précises. Que celui qui sait lire récite ce qui est révélé pour précéder ces invocations ; quant à celui qui en est incapable, Dieu le dispense de cette exigence. Il est, en vérité, le Puissant, l’Indulgent.

(1.9)
La fourrure n’invalide pas votre prière, ni rien de ce que l’esprit a quitté, comme les os par exemple. Vous êtes libres de porter de la fourrure de zibeline, comme vous porteriez celle de castor, d’écureuil et d’autres animaux. La prohibition de son usage ne vient pas du Coran mais d’une idée fausse des religieux. Il est, en vérité, le Très-Glorieux, l’Omniscient.

(1.10)
Nous vous ordonnons de prier et de jeûner dès le début de la maturité ; c’est un ordre de Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos ancêtres. Par la grâce de sa présence, il en exempte les personnes qui sont affaiblies par la maladie ou par l’âge. Il est l’Indulgent, le Généreux. Dieu vous laisse libres de vous prosterner sur toute surface propre, car nous avons supprimé les limites fixées à ce sujet dans le Livre. Certes, Dieu sait ce dont vous ne savez rien. Que celui qui ne trouve pas d’eau pour les ablutions répète cinq fois les mots « Au nom de Dieu, le Très-Pur, le Très-Pur », et qu’ensuite il se livre à ses dévotions. Tel est l’ordre du Seigneur de tous les mondes. Dans les régions où les jours et les nuits s’allongent, que l’heure de la prière soit déterminée par les horloges ou par d’autres instruments qui marquent le passage des heures. Il est, en vérité, l’Interprète, le Sage.

(1.11)
Nous vous dispensons de l’exigence d’accomplir la prière des signes. En cas d’événements naturels effrayants, pensez à la puissance et à la majesté de votre Seigneur, celui qui entend et qui voit tout, et dites : « La souveraineté est à Dieu, le Seigneur du visible et de l’invisible, le Seigneur de la création. »

(1.12)
Il est ordonné que chacun individuellement accomplisse la prière prescrite. À l’exception de la prière pour les défunts, la pratique collective de la prière est abrogée. Il est, en vérité, Celui qui ordonne, le Très-Sage.

(1.13)
Dieu exempte les femmes qui ont leurs règles de la prière prescrite et du jeûne. Qu’elles louent plutôt Dieu après leurs ablutions, en répétant quatre-vingt-quinze fois entre le midi d’un jour et le suivant : « Glorifié soit Dieu, le Seigneur de splendeur et de beauté ». Ainsi en est-il décrété dans le Livre, si vous êtes de ceux qui comprennent.

(1.14)
Lorsqu’en voyage, vous vous arrêtez et vous vous reposez en quelque lieu sûr, prosternez-vous, hommes ou femmes, une seule fois pour chaque prière prescrite omise et dites en vous prosternant : « Glorifié soit Dieu, le Seigneur de puissance et de majesté, de grâce et de bonté ». Si vous ne pouvez le faire, dites seulement : « Glorifié soit Dieu » ; assurément cela vous suffira. Il est, en vérité, Celui qui suffit, l’Éternel, Celui qui pardonne, le Compatissant. Après vous être prosternés asseyez-vous en tailleur, hommes ou femmes, et répétez dix-huit fois : « Glorifié soit Dieu, le Seigneur des royaumes de la terre et du ciel ». Ainsi le Seigneur rend évidentes les voies de la vérité, les voies à suivre qui conduisent à une seule voie qui est ce sentier droit. Remerciez Dieu pour cette très gracieuse faveur ; offrez-lui vos louanges pour cette générosité qui embrasse les cieux et la terre, exaltez-le pour sa compassion qui pénètre toute la création.

(1.15)
Dis : Dieu a fait de mon amour caché la clé du Trésor, si vous pouviez le percevoir ! Sans cette clé, le Trésor resterait à jamais caché, si vous pouviez le croire ! Dis : Voici la Source de la révélation, l’Orient de la splendeur, dont l’éclat illumine les horizons du monde. Si vous pouviez le comprendre ! C’est, en vérité, ce décret immuable par lequel chaque décret irrévocable est établi.

(1.16)
Ô Plume du Très-Haut ! Dis : Ô peuple du monde, nous vous prescrivons de jeûner durant une brève période à l’issue de laquelle nous avons conçu pour vous la fête du Naw-Rúz. Ainsi le Soleil de la parole brille au-dessus de l’horizon du Livre comme le décrète le Seigneur du commencement et de la fin. Que les jours en surplus des mois soient placés avant le mois du jeûne. Nous décrétons que, de tous les jours et de toutes les nuits, ils sont les manifestations de la lettre Há, et c’est ainsi qu’ils ne sont pas comptés dans l’année et ses mois. Au cours de ces journées, il incombe au peuple de Bahá de faire bonne chère ; qu’ils partagent avec leur famille et, plus largement, avec les pauvres et les indigents, puis invoquent et glorifient leur Seigneur, chantent ses louanges et magnifient son nom dans la joie et l’allégresse. Et lorsque finissent ces jours de générosité qui précèdent la période d’abstinence, que pour eux commence le jeûne. Ainsi l’ordonne le Seigneur de toute l’humanité. Le voyageur, le malade, la femme enceinte ou qui allaite, ne sont pas tenus de jeûner ; Dieu les en dispense en signe de sa grâce. Il est, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Généreux.

(1.17)
Telles sont les ordonnances de Dieu inscrites par sa Plume très exaltée dans les Livres et les Tablettes. Attachez-vous fermement à ses lois et à ses commandements, et ne soyez pas de ceux qui, en suivant leurs idées futiles et leurs vaines imaginations, s’accrochent aux règles qu’ils se sont eux-mêmes fixées, rejetant celles établies par Dieu. Abstenez-vous de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil et prenez garde à ce que le désir ne vous prive de cette grâce qui est prescrite dans le Livre.

(1.18)
Il est ordonné à chaque croyant en Dieu, le Seigneur du jugement, de répéter chaque jour quatre-vingt-quinze fois Alláh-u-Abhá en se tournant vers lui et en s’asseyant après s’être lavé les mains, puis le visage. Tel fut le décret du Créateur des cieux lorsqu’il s’installa, en majesté et puissance, sur le trône de ses noms. Faites les mêmes ablutions pour la prière prescrite, c’est le commandement de Dieu, l’Incomparable, l’Indépendant.

(1.19)
Il vous est interdit de commettre le meurtre ou l’adultère, de vous livrer à la médisance ou à la calomnie. Fuyez donc ce qui est prohibé dans les Tablettes et les Livres saints.

(1.20)
Nous avons divisé l’héritage en sept catégories : aux enfants, nous avons alloué neuf lots comprenant cinq cent quarante parts ; à l’épouse, huit lots comprenant quatre cent quatre-vingts parts ; au père, sept lots comprenant quatre cent vingt parts ; à la mère, six lots comprenant trois cent soixante parts ; aux frères, cinq lots, soit trois cents parts ; aux soeurs, quatre lots, soit deux cent quarante parts ; et aux éducateurs, trois lots, soit cent quatre-vingts parts. Tel était le décret de mon précurseur, qui loue mon nom au coeur de la nuit et au lever du jour. Lorsque nous entendîmes les cris des enfants à naître, nous doublâmes leur part, diminuant celles des autres. En vérité, il a pouvoir d’ordonner ce qu’il désire et fait ce qui lui plaît en vertu de son pouvoir souverain.

(1.21)
Si le défunt ne laisse pas de descendants, leurs parts reviendront à la maison de justice pour que les mandataires du Très-Miséricordieux les consacrent aux orphelins, aux veuves et à tout ce qui bénéficiera à l’ensemble des gens. Que tous ainsi remercient leur Seigneur, le Très-Clément, Celui qui pardonne !

(1.22)
Si le défunt laisse des descendants, mais aucune autre catégorie d’héritiers mentionnée dans le Livre, ils recevront deux tiers de l’héritage, et le tiers restant reviendra à la maison de justice. Ainsi l’ordonne, avec majesté et gloire, le Possesseur de toutes choses, le Très-Haut.

(1.23)
Si le défunt ne laisse aucun des héritiers spécifiés, mais compte parmi ses parents des neveux et des nièces, que ce soit du côté de son frère ou de sa soeur, ceux-ci recevront deux tiers de l’héritage ; ou, à défaut, ses oncles et ses tantes, paternels ou maternels et après eux, leurs fils et leurs filles. Le tiers restant de l’héritage reviendra dans tous les cas au siège de justice. Voilà ce qui est inscrit dans le Livre par celui qui règne sur tous les hommes.

(1.24)
Si aucun de ceux dont le nom fut inscrit par la Plume du Très-Haut ne survit au défunt, ses biens reviendront, en totalité, au siège mentionné ci-dessus afin qu’ils soient dépensés pour ce que Dieu a prescrit. Il est, en vérité, Celui qui ordonne, l’Omnipotent.

(1.25)
Nous attribuons la résidence et les vêtements personnels du défunt à la descendance masculine, et non à la descendance féminine ou aux autres héritiers. Il est, en vérité, le Munificent, le Très-Généreux.

(1.26)
Dans le cas où le fils du défunt décède du vivant de son père et laisse des enfants, ceux-ci héritent de la part de leur père, comme prescrit dans le Livre de Dieu. Que cette part soit divisée entre eux en toute justice. Ainsi s’enflent les flots de l’océan de la parole libérant les perles des lois décrétées par le Seigneur de toute l’humanité.

(1.27)
Si le défunt laisse des enfants mineurs, leur part d’héritage doit être confiée à un mandataire sûr, ou à une société, afin qu’elle soit investie en leur nom dans le commerce et les affaires jusqu’à leur majorité. En paiement de cette tâche, le mandataire devra recevoir la juste part du profit résultant de cet investissement.

(1.28)
Le partage des biens ne devrait s’effectuer qu’après avoir payé le huqúqu’lláh, remboursé toutes les dettes, couvert les frais des funérailles et d’inhumation, et constitué une provision pour que le défunt puisse être conduit à son lieu de repos avec honneur et dignité. Ainsi l’ordonne celui qui est le Seigneur du commencement et de la fin.

(1.29)
Dis : Ceci est le savoir caché qui ne changera jamais, car il commence par le chiffre neuf, symbole qui représente le nom caché et manifeste, inviolable et incommensurablement exalté. Quant à ce que nous accordons aux enfants, c’est une faveur que leur confère Dieu afin qu’ils puissent remercier leur Seigneur, le Compatissant, le Clément. Ce sont, en vérité, les lois de Dieu ; ne les transgressez pas en suivant vos désirs égoïstes et vils. Suivez les injonctions que vous impose celui qui est l’Orient de la parole. Ceux qui parmi ses serviteurs sont sincères, considéreront les préceptes énoncés par Dieu comme l’eau de la vie pour les fidèles de toutes les croyances, et la lampe de sagesse et d’affectueuse providence pour tous les habitants de la terre et du ciel.

(1.30 )
Le Seigneur ordonne qu’en chaque ville soit établie une maison de justice où se réuniront des conseillers au nombre de Bahá, et peu importe que ce nombre soit dépassé. Ils devraient avoir le sentiment d’entrer en la cour de la présence de Dieu, le Suprême, le Très-Haut, et de contempler celui qui est l’Invisible. Il leur incombe d’être les gens de confiance du Miséricordieux parmi les hommes et de se considérer comme les protecteurs désignés par Dieu de tous ceux qui demeurent sur la terre. Ils sont tenus de se consulter et de prendre soin, par amour pour Lui, des intérêts des serviteurs de Dieu, comme ils le font pour leurs propres intérêts, et de faire les choix appropriés et convenables. C’est ainsi que vous l’ordonne le Seigneur, votre Dieu. Prenez garde de vous écarter de ce qui est clairement révélé dans sa Tablette. Craignez Dieu, ô vous qui comprenez.

(1.31)
Ô peuple du monde ! édifiez dans tous les pays des maisons d’adoration au nom de celui qui est le Seigneur de toutes les religions. Faites-les aussi parfaites qu’il est possible ici-bas et ornez-les de ce qui leur convient, sans image ni effigie. Puis, d’une joie radieuse, célébrez-y les louanges de votre Seigneur, le Très-Compatissant. En vérité, son souvenir réjouit les yeux et illumine le coeur.

(1.32)
Le Seigneur ordonne à ceux qui le peuvent, de se rendre en pèlerinage à la Maison sacrée. Dans sa miséricorde, il en a exempté les femmes. Il est vraiment le Très-Bienfaisant, le Très-Généreux.

(1.33)
Ô peuple de Bahá ! il incombe à chacun de vous de s’engager dans une occupation telle que l’artisanat, le commerce ou toute autre activité. Nous élevons votre engagement dans un tel travail au rang de l’adoration du seul vrai Dieu. Réfléchissez, ô peuple, à la grâce et aux bénédictions de votre Seigneur, et remerciez-le soir et matin. Ne gaspillez pas vos heures dans l’oisiveté et la paresse, mais consacrez-vous à ce qui vous profitera, à vous et aux autres. C’est ce qui est décrété dans cette Tablette à l’horizon de laquelle brille le soleil de la sagesse et de la parole. Aux yeux de Dieu, les hommes les plus méprisables sont ceux qui s’assoient pour mendier. Tenez-vous fermement à la corde des ressources et placez votre confiance en Dieu, celui qui pourvoit à tout.

(1.34)
Baiser la main est interdit dans le Livre. Cette pratique est prohibée par Dieu, le Seigneur de gloire et de commandement. Il n’est permis à personne de chercher l’absolution auprès d’un autre. Que le repentir soit entre vous-même et Dieu ! En vérité, il est Celui qui pardonne, le Bienfaisant, le Clément, celui qui absout le repentant.

(1.35)
Ô serviteurs du Miséricordieux ! Levez-vous pour servir la cause de Dieu, en sorte que les soucis et les chagrins causés par ceux qui n’ont pas cru en l’Aurore des signes de Dieu ne vous affligent. Au temps où la promesse fut accomplie et le Promis rendu manifeste, des différends s’élevèrent au sein des phratries de la terre, et chaque peuple suivit sa fantaisie et ses vaines imaginations.

(1.36)
Parmi les hommes, il y a celui qui s’assied près de la porte, au milieu des sandales, alors qu’en son coeur, il convoite la place d’honneur. Dis: Quelle sorte d’homme es-tu, être vain et inconscient qui veut paraître différent de ce que tu es ? Et parmi les hommes, il y a celui qui prétend à la connaissance intérieure, et même à une connaissance plus profonde cachée dans celle-ci. Dis : Tu mens ! Par Dieu, tu ne possèdes que les restes que nous t’avons laissés, comme on abandonne des os aux chiens. Par la justice du seul vrai Dieu ! s’il se trouvait quelqu’un pour laver les pieds de tous les hommes, pour adorer Dieu dans les forêts et les vallées, sur les collines, les montagnes et les pics élevés, prenant à témoin de son adoration les rochers, les arbres, les mottes de terre, et si, malgré cela, cette personne n’exhalait point les parfums de mon bon plaisir, ses oeuvres ne seraient jamais acceptables aux yeux de Dieu. Ainsi en décrète celui qui est le Seigneur de tous. Combien d’hommes vivent reclus dans les régions de l’Inde, se refusant les choses que Dieu a décrétées licites, s’imposant austérités et mortifications, et dont Dieu, le Révélateur des versets, ne se souvient point ? Ne faites pas de vos actes des nasses pour piéger l’objet de votre aspiration et ne vous privez pas de cet objectif ultime qui est toujours le désir de tous ceux qui s’approchent de Dieu. Dis : L’existence même de tout acte est mon bon plaisir et tout dépend de mon acceptation. Lisez les Tablettes afin de connaître les intentions que traduisent les Livres de Dieu, le Très-Glorieux, l’éternel Bienfaisant. Celui qui gagne mon amour méritera un trône d’or et s’y assoira en majesté, dominant le monde entier ; quant à celui qui en est privé, même s’il s’assied dans la poussière, c’est la poussière qui cherchera refuge en Dieu, le Seigneur de toutes les religions.

(1.37)
Quiconque prétend à une révélation directe de Dieu avant l’expiration de mille ans révolus est, assurément, un imposteur et un menteur. Nous prions Dieu de l’aider par sa grâce à se rétracter et à désavouer pareille prétention. S’il se repent, Dieu lui pardonnera sans nul doute. Si toutefois il s’obstine dans son erreur, Dieu enverra certainement celui qui le traitera sans miséricorde. Certes, Dieu est terrible dans son châtiment. Quiconque donne à ce verset une signification autre que celle qu’il offre de toute évidence est privé de l’Esprit de Dieu et de sa miséricorde qui embrasse toutes choses créées. Craignez Dieu et ne suivez pas vos vaines imaginations. Suivez plutôt le commandement de votre Seigneur, le Tout-Puissant, le Très-Sage. Avant longtemps s’élèveront de partout des clameurs. Évitez-les, ô mon peuple, et ne suivez ni les iniques ni les malveillants. C’est de cela que nous vous avions averti, lorsque nous résidions en Irak puis, plus tard, lorsque nous étions en Terre du mystère et maintenant depuis ce lieu resplendissant.

(1.38)
Ô peuples du monde ! ne soyez pas désemparés quand se couchera l’Astre de ma beauté et que le ciel de mon tabernacle se dérobera à vos yeux. Levez-vous pour faire avancer ma cause et pour exalter ma parole parmi les hommes. Nous sommes en tout temps avec vous et nous vous fortifierons par le pouvoir de la vérité. Nous sommes, en vérité, tout puissant. Quiconque m’a reconnu se lèvera et me servira avec une telle résolution que les forces de la terre et du ciel seront incapables de faire échouer son dessein.

(1.39)
Les peuples du monde sont profondément endormis. S’ils sortaient de leur léthargie, ils s’empresseraient avec ardeur vers Dieu, l’Omniscient, le Très-Sage. Ils rejetteraient tout ce qu’ils possèdent, fut-ce même tous les trésors de la terre, afin que leur Seigneur se souvienne d’eux au point de leur adresser ne serait-ce qu’un mot. Tel est le conseil que vous donne celui qui possède la connaissance des choses cachées dans une tablette que l’oeil de la création n’a point vue et qui n’est révélée à personne d’autre qu’à son propre Soi, l’omnipotent Protecteur de tous les mondes. Ils sont si désorientés par l’ivresse de leurs désirs mauvais qu’ils sont impuissants à reconnaître le Seigneur de tout être, dont la voix clame de toutes parts : « Il n’est d’autre Dieu que moi, le Puissant, le Très-Sage ».

(1.40)
Dis : Ne vous réjouissez pas des choses que vous possédez. Ce soir, elles sont à vous ; demain, d’autres les posséderont. Ainsi vous en avertit l’Omniscient, celui qui est informé de tout. Dis : Pouvez-vous affirmer que vos possessions sont durables ou en sécurité ? Non ! Par moi-même, le Très-Miséricordieux, vous ne le pouvez, si vous êtes de ceux qui jugent équitablement. Les jours de votre vie s’enfuient comme un souffle de vent, et toute votre pompe et votre gloire seront réduites à néant comme l’ont été la pompe et la gloire de ceux qui vous ont précédés. Réfléchissez, ô peuple ! Qu’est-il advenu de vos jours passés et de vos siècles perdus ? Heureux les jours consacrés au souvenir de Dieu, et bénies les heures passées à louer celui qui est le Très-Sage. Par ma vie ! ni la pompe du puissant ni la fortune du riche ni même l’ascendant pris par l’impie ne dureront. Sur un mot de lui, tous périront. Il est, en vérité, l’Omnipotent, l’Irrésistible, le Tout-Puissant. Quel avantage retirent les hommes des choses terrestres qu’ils possèdent ? Ce qui leur profitera, ils l’ont complètement négligé. D’ici peu, ils sortiront de leur sommeil et se découvriront incapables d’obtenir ce qui leur a échappé aux jours de leur Seigneur, l’Omnipotent, le Magnifié. Si seulement ils le savaient, ils renonceraient à tout leur avoir pour que leurs noms soient mentionnés devant son trône. En vérité, ils sont comptés parmi les morts.

(1.41)
Parmi les hommes, il y a celui qui s’enorgueillit de son savoir, ce qui l’a privé de reconnaître mon nom, l’Absolu, et celui qui, entendant le bruit des pas qui le suivent, s’enfle de sa propre estime plus encore que Nemrod. Dis : Ô toi l’éconduis ! Où demeure-t-il maintenant ? Par Dieu, dans le feu des enfers. Dis : Ô assemblée de religieux ! N’entendez-vous point le crissement aigu de ma Plume sublime ? Ne voyez-vous point ce Soleil brillant d’un éclat resplendissant au-dessus du très glorieux horizon ? Jusqu’à quand adorerez-vous les idoles de vos passions mauvaises ? Abandonnez vos vaines imaginations et tournez-vous vers Dieu, votre Seigneur éternel.

(1.42)
Les dotations consacrées aux oeuvres de bienfaisance reviennent à Dieu, le Révélateur des signes. Nul n’a le droit d’en disposer sans la permission de celui qui est l’Orient de la révélation. Après lui, cette autorité passera aux Aghsán et, après eux, à la Maison de Justice - si elle est alors établie dans le monde - afin qu’ils puissent en user au profit des lieux qui sont exaltés dans cette cause, et pour tout ce que leur enjoint celui qui est le Dieu de puissance et de pouvoir. Sinon, les dotations reviendront au peuple de Bahá, ceux qui ne parlent qu’avec sa permission, et qui ne jugent qu’en accord avec ce que Dieu décrète dans cette Tablette - voyez, ils sont les champions de la victoire entre ciel et terre - afin qu’ils en usent de la manière indiquée dans le Livre par Dieu, le Puissant, le Généreux.

(1.43)
Ne vous lamentez pas dans vos heures d’épreuves ; ne vous en réjouissez pas non plus. Cherchez le juste milieu, qui est de se souvenir de moi en période d’afflictions et de réfléchir à ce qui peut vous arriver dans l’avenir. Ainsi vous en avertit celui qui est l’Omniscient, Celui qui sait.

(1.44)
Ne vous rasez pas la tête ; Dieu l’a ornée de cheveux. En cela il y a des signes du Seigneur de la création pour ceux qui réfléchissent aux exigences de la nature. Il est, en vérité, le Dieu de force et de sagesse. Néanmoins, il n’est pas convenable de laisser les cheveux dépasser la limite des oreilles. Ainsi le décrète le Seigneur de tous les mondes.

(1.45)
Exil et emprisonnement sont décrétés pour le voleur et, au troisième délit, placez une marque sur son front afin qu’ainsi identifié, il ne soit admis ni dans les villes ni dans les pays de Dieu. Prenez garde que la compassion ne vous rende négligents dans l’application des dispositions de la religion de Dieu ; faites ce qui vous est commandé par celui qui est compatissant et miséricordieux. Nous vous éduquons par la verge de la sagesse et des lois, comme le père éduque son fils, pour rien d’autre que la protection de votre être propre et l’élévation de votre état. Par ma vie, si vous découvriez ce que nous avons désiré pour vous en révélant nos saintes lois, vous offririez jusqu’à vos âmes pour cette foi sacrée, puissante et très élevée.

(1.46)
Qui souhaite se servir de vaisselle d’argent ou d’or est libre de le faire. Gardez-vous, en partageant de la nourriture, de plonger les mains dans les plats. Adoptez les usages les plus raffinés. Il désire vraiment voir en vous les manières des habitants du paradis dans son royaume puissant et sublime. En toutes circonstances, soyez raffinés ; que vos yeux soient préservés de ce qui est répugnant, tant pour vous que pour les habitants du paradis. Si quelqu’un s’en écarte, alors son acte deviendra vain ; pourtant, s’il a de bonnes raisons, Dieu l’excusera. Il est, en vérité, le Clément, le Très-Bienfaisant.

(1.47)
Lui qui est l’Orient de la cause de Dieu n’a pas de partenaire dans la Très-Grande-Infaillibilité. C’est lui qui est dans le royaume de la création la manifestation de « Il fait tout ce qu’il veut ». Dieu a réservé cette distinction à son propre Soi, et il a ordonné que personne ne partage un rang si transcendant et si sublime. C’est le décret de Dieu, caché jusqu’ici sous le voile d’impénétrable mystère. Nous le divulguons dans cette révélation, déchirant ainsi les voiles de ceux qui n’ont pas su reconnaître ce qui est écrit dans le Livre de Dieu, et qui sont comptés parmi les négligents.

(1.48)
À chaque père, il est enjoint d’instruire son fils et sa fille dans l’art de lire et d’écrire et dans tout ce qui est prescrit en la sainte Tablette. S’il néglige de faire ce qui lui est commandé, les mandataires devront, s’il est riche, lui retirer ce qui est nécessaire à cette instruction et, s’il ne l’est pas, la question reviendra à la maison de justice. En vérité, nous en avons fait un abri pour les pauvres et les indigents. Celui qui élève son fils ou le fils d’un autre, c’est comme s’il avait élevé l’un de mes fils ; sur lui reposent ma gloire, mon affectueuse bonté et ma miséricorde qui enveloppent le monde.

(1.49)
Dieu impose à celui ou à celle qui commet l’adultère une amende à payer à la maison de justice : neuf mithqál d’or, à doubler en cas de récidive. Telle est la sanction que celui qui est le Seigneur des noms leur a fixée dans ce monde ; et, dans le monde à venir, il a ordonné pour eux un tourment humiliant. Si quelqu’un est affligé d’un péché, il convient qu’il s’en repente et revienne vers son Seigneur. En vérité, il pardonne à qui il veut, et nul ne peut contester ce qu’il lui plaît d’ordonner. Il est vraiment Celui qui toujours pardonne, le Tout-Puissant, le Très-Loué.

(1.50)
Veillez à ce que les voiles de gloire ne vous empêchent de prendre votre part des eaux cristallines de cette Fontaine vivante. En cet instant de l’aube, saisissez le calice du salut au nom de celui qui fait se lever le jour, et buvez votre content en louant celui qui est le Très-Glorieux, l’Incomparable.

(1.51)
Nous rendons licite l’écoute de la musique et du chant. Prenez garde, cependant, que cette écoute ne vous fasse dépasser les limites de la convenance et de la dignité. Que votre joie soit cette joie née de mon Plus-Grand-Nom, un nom qui ravit le coeur et remplit d’extase l’esprit de tous ceux qui se sont approchés de Dieu. En vérité, nous avons fait de la musique une échelle pour votre âme, l’instrument pour l’élever jusqu’au royaume d’en haut. N’en faites pas des ailes pour l’égoïsme et la passion. Vraiment, nous répugnons à vous voir comptés au nombre des sots.

(1.52)
Nous décrétons qu’un tiers de toutes les amendes iront au Siège de justice, et nous exhortons ses hommes d’appliquer une pure justice, afin de dépenser ce qui est ainsi accumulé pour les desseins qui leur sont prescrits par celui qui est l’Omniscient, le Très-Sage. Ô vous hommes de justice ! soyez, dans le royaume de Dieu, des bergers pour ses brebis et, comme vous le feriez pour vos propres fils, gardez-les des loups féroces dissimulés sous un déguisement. Ainsi vous exhorte le Conseiller, le Loyal.

(1.53)
Si des différends s’élevaient parmi vous, quel qu’en soit le sujet, soumettez-les à Dieu tant que le Soleil brille au-dessus de l’horizon de ce ciel et, lorsqu’il sera couché, référez-vous à ce qu’il a révélé. En vérité, cela suffit aux peuples du monde. Dis : Ô peuple, quand vous sera retirée la gloire de ma présence, quand cessera de s’agiter l’océan de ma parole, que votre coeur ne se trouble point. En ma présence parmi vous il est une sagesse et il en est une autre en mon absence, impénétrables à tout autre qu’à Dieu, l’Incomparable, l’Omniscient. En vérité, nous vous voyons depuis notre royaume de gloire et celui qui se lèvera pour faire triompher notre cause nous l’assisterons des armées de l’Assemblée céleste et d’une milice choisie de nos anges.

(1.54)
Ô peuples de la terre ! Dieu, l’éternelle Vérité, m’est témoin qu’une eau fraîche jaillit du rocher et s’épanche à travers la tendresse des paroles de votre Seigneur, l’Indépendant, et cependant vous restez endormis ! Jetez ce que vous possédez, et sur les ailes du détachement, élancez-vous au-delà de toutes choses créées. Ainsi vous l’ordonne le Seigneur de la création qui, par le mouvement de sa plume, révolutionne l’âme des hommes.

(1.55)
Soupçonnez-vous les hauteurs d’où votre Seigneur, le Très-Glorieux, vous appelle ? Pensez-vous avoir reconnu la plume avec laquelle votre Seigneur, le Seigneur de tous les noms, vous donne ses ordres ? Non, par ma vie ! si vous le saviez, vous renonceriez au monde et vous vous hâteriez de tout votre coeur d’accéder à la présence du Bien-Aimé. Votre esprit serait saisi d’un tel transport par sa parole que le monde d’en haut en serait ébranlé et combien plus votre misérable petit monde ! Ainsi, du ciel de ma tendre bonté, les pluies de mes bienfaits se déversent en gage de ma générosité, afin que vous soyez de ceux qui rendent grâce.

(1.56)
Les peines encourues pour avoir frappé ou blessé quelqu’un, dépendent de la gravité de la blessure ; pour chaque degré, le Seigneur du jugement a prescrit une certaine indemnité. Il est, en vérité, Celui qui ordonne, le Puissant, le Suprême. Si telle est notre volonté, nous indiquerons le juste degré de ces paiements. C’est une promesse de notre part et, en vérité, il tient ses promesses, lui qui sait tout.

(1.57)
En vérité, nous vous enjoignons d’offrir une fête une fois par mois, même en ne servant que de l’eau, car Dieu a voulu unir les coeurs tant par des moyens terrestres que célestes.

(1.58)
Prenez garde que les désirs charnels et les inclinations corrompues ne créent la discorde entre vous. Soyez comme les doigts d’une main, comme les membres d’un même corps. Ainsi vous conseille la Plume de la révélation, si vous êtes de ceux qui croient.

(1.59)
Considérez la miséricorde de Dieu et ses dons. Il ne vous prescrit que ce qui vous est profitable, car lui, il peut bien se passer de toutes ses créatures. Vos mauvaises actions ne peuvent pas plus nous nuire que ne peuvent nous profiter vos bonnes oeuvres. Et c’est uniquement pour l’amour de Dieu que nous vous adjurons de la sorte. De cela tout homme éclairé portera témoignage.

(1.60)
Si vous devez chasser à l’aide d’animaux ou d’oiseaux de proie, invoquez le nom de Dieu lorsque vous les lancez à la poursuite de leur proie. Ainsi, toute capture vous sera licite, quand bien même la proie serait morte entre-temps. Il est, en vérité, l’Omniscient, l’Informé. Pourtant, prenez garde de chasser à l’excès. Suivez en toute chose la voie de la justice et de l’équité. Ainsi vous commande celui qui est l’Orient de la révélation, si vous pouviez le comprendre.

(1.61)
Dieu vous commande de montrer de la bienveillance envers ma parenté, mais il ne lui donne aucun droit sur la propriété d’autrui. Il est, en vérité, celui qui se suffit à lui-même, au-dessus de tous les besoins de ses créatures.

(1.62)
Si quelqu’un détruit intentionnellement une maison par le feu, qu’il soit lui-même brûlé ! Si quelqu’un ôte délibérément la vie à un autre, qu’il soit lui-même mis à mort ! Attachez-vous de toute votre force et de tout votre pouvoir aux préceptes de Dieu, et abandonnez les voies de l’ignorant. Si vous condamnez l’incendiaire et le meurtrier à un emprisonnement à vie, les dispositions du Livre le permettent. Il a, en vérité, le pouvoir d’ordonner tout ce qui lui plaît.

(1.63)
Dieu vous prescrit le mariage. Prenez garde à ne pas prendre plus de deux épouses. Si un homme se contente d’une seule femme parmi les servantes de Dieu, lui et sa compagne vivront dans la tranquillité. Et celui qui prend une jeune fille à son service peut le faire sans manquer aux convenances. Tel est le commandement qui, avec justice et vérité, est consigné par la Plume de la révélation. Unissez-vous par les liens du mariage, ô peuple, afin de donner naissance à qui me mentionnera parmi mes serviteurs. Ceci est mon commandement à votre intention ; suivez-le, c’est une aide pour vous.

(1.64)
Ô peuple du monde ! ne suivez point les incitations de votre ego qui vous invite avec insistance à la méchanceté et à la convoitise. Suivez plutôt celui qui possède toutes choses créées, qui vous ordonne de faire preuve de piété et de manifester la crainte de Dieu. Il est, en vérité, indépendant de toutes ses créatures. Veillez à ne point fomenter la discorde dans un pays où l’ordre a été établi. Quiconque agit ainsi n’est pas de nous, et nous le rejetons. Tel est le commandement qui, par le pouvoir de la vérité, est manifesté du ciel de la révélation.

(1.65)
Il est ordonné dans le Bayán que le mariage dépende du consentement des deux parties. Désirant établir l’amour, l’unité et l’harmonie parmi nos serviteurs, nous l’avons conditionné, une fois connu le souhait du couple, à la permission de leurs parents, de peur que ne s’élèvent entre eux l’inimitié et la rancoeur. Et, dans ceci, nous avons encore d’autres desseins. Ainsi le prescrit notre commandement.

(1.66)
On ne peut contracter mariage sans le paiement d’une dot qui est fixée à dix-neuf mithqál d’or pur pour les citadins, et d’argent pour les villageois. Il est interdit à celui qui souhaiterait augmenter cette somme de dépasser la limite de quatre-vingt-quinze mithqál. Ce commandement est consigné avec majesté et puissance. Cependant, s’il s’en tient au montant le moins élevé selon le Livre, ce sera mieux pour lui. En vérité, Dieu enrichit qui il veut à la fois par des moyens célestes et des moyens terrestres, et il a vraiment le pouvoir sur toutes choses.

(1.67)
Dieu décrète que, si l’un de ses serviteurs a l’intention de voyager, il doit fixer pour son épouse un temps pour son retour au foyer. S’il revient dans le temps promis, il aura obéi à l’ordre de son Seigneur et sera compté par la Plume de son commandement parmi les justes ; autrement, s’il a de bonnes raisons d’être en retard, il doit en informer sa femme et faire l’impossible pour revenir auprès d’elle. Si aucune de ces deux conditions n’est remplie, elle doit attendre neuf mois, après quoi, rien ne l’empêche de prendre un autre mari ; mais si elle attend plus longtemps, Dieu, en vérité, aime ces femmes et ces hommes qui font preuve de patience. Obéissez à mes ordres et ne suivez point les impies, ceux qui sont au nombre des pécheurs dans la sainte Tablette de Dieu. Si pendant sa période d’attente, elle recevait des nouvelles de son mari, elle devrait choisir la voie la plus louable. Vraiment, il désire que ses serviteurs et ses servantes vivent en paix les uns avec les autres ; prenez garde de ne rien faire qui engendre l’intransigeance entre vous. Ainsi est fixé le décret et accomplie la promesse. Cependant, si elle apprend le décès ou le meurtre de son mari, et que cette nouvelle est de notoriété publique ou confirmée par deux témoins dignes de foi, il convient qu’elle reste seule ; puis, à l’expiration du nombre de mois fixé, elle est libre d’adopter la voie de son choix. Tel est l’ordre de celui qui est puissant et fort dans son commandement.

(1.68)
Si ressentiment ou aversion naissait entre un mari et sa femme, il ne pourrait pas divorcer, mais devrait faire preuve de patience pendant une année entière dans l’espoir que le parfum de l’affection se renouvelle entre eux. Si, à la fin de cette période, leur amour n’est pas revenu le divorce peut avoir lieu. En vérité, la sagesse de Dieu embrasse toutes choses. Dans une épître écrite par la Plume de son commandement, le Seigneur a interdit la pratique à laquelle vous aviez précédemment recours lorsque vous divorciez trois fois d’une femme. C’est une faveur de sa part, afin que vous soyez comptés parmi ceux qui sont reconnaissants. Celui qui a divorcé de sa femme peut, chaque mois révolu, choisir de l’épouser à nouveau s’il y a affection mutuelle et consentement, à moins qu’elle ait pris un autre mari. Dans le cas où elle serait remariée, cette autre union confirmerait leur séparation, et l’affaire serait terminée sauf évidemment si les circonstances changeaient pour elle. Ainsi le décret est-il inscrit avec majesté dans cette glorieuse Tablette par celui qui est l’Orient de la beauté.

(1.69)
Si la femme accompagne son mari en voyage, et qu’en chemin des désaccords s’élèvent entre eux, il devra pourvoir à ses dépenses d’une année entière et la renvoyer d’où elle est venue, ou la confier, pourvue du nécessaire au voyage, à une personne sûre pour la raccompagner chez elle. En vérité, ton Seigneur ordonne ce qui lui plaît, en vertu d’une souveraineté qui protège les peuples de la terre.

(1.70)
Si l’on divorce d’une femme qui a commis un acte d’infidélité prouvé, elle ne recevra aucune pension alimentaire pendant sa période d’attente. Ainsi brille au firmament de la justice le soleil de notre commandement. En vérité, le Seigneur aime l’union et l’harmonie ; il abhorre la séparation et le divorce. Ô gens, vivez l’un avec l’autre dans une joie radieuse. Par ma vie ! tout sur terre passera, seules dureront les bonnes actions ; Dieu lui-même témoigne de la véracité de mes paroles. Réglez vos différends, ô mes serviteurs ; puis suivez les conseils de notre plume de gloire, et ne suivez pas l’arrogant ou l’entêté.

(1.71)
Prenez garde que le monde ne vous séduise comme il séduisit les gens avant vous ! Suivez les lois et les préceptes de votre Seigneur et marchez dans ce chemin qui fut tracé devant vous dans la droiture et la vérité. Ceux qui évitent l’iniquité et l’erreur, qui sont fidèles à la vertu, sont aux yeux du seul vrai Dieu parmi ses créatures favorites. Leurs noms sont célébrés par l’Assemblée des royaumes d’en haut et par ceux qui vivent dans ce Tabernacle élevé au nom de Dieu.

(1.72)
Il vous est interdit de faire commerce d’esclaves, hommes ou femmes. Il n’appartient pas à celui qui est lui-même un serviteur d’acheter un autre serviteur de Dieu, et cela est prohibé dans sa sainte Tablette. Ainsi, dans sa miséricorde, le commandement est-il consigné par la Plume de justice. Qu’aucun homme ne se place au-dessus d’un autre ; tous ne sont que des esclaves devant le Seigneur et tous illustrent la vérité qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui. Il est, en vérité, le Très-Sage, dont la sagesse embrasse toutes choses.

(1.73)
Ornez-vous de la parure des bonnes actions. Est assurément du peuple de Bahá, celui dont les actions rencontrent le bon plaisir de Dieu et il est mentionné devant son trône. Aidez le Seigneur de toute la création par des actes vertueux, par la sagesse et la parole aussi. C’est en effet ce que vous a ordonné, dans la plupart de ses épîtres, celui qui est le Très-Miséricordieux. Il sait, en vérité, ce que je dis. Que personne ne se dispute avec un autre et que personne ne mette un autre à mort ; voilà en vérité ce qui vous est interdit dans un Livre caché dans le Tabernacle de gloire. Quoi ! Tueriez-vous celui que Dieu anima et que, d’un souffle, il dota de l’esprit ? Grave serait alors votre offense devant son trône ! Craignez Dieu et ne levez pas la main de l’injustice et de l’oppression pour détruire ce qu’il a lui-même créé ; au contraire, marchez dans le chemin de Dieu, le Vrai. Les armées du vrai savoir étaient à peine apparues, levant haut les étendards de la parole divine, que les peuples des religions furent mis en déroute, à l’exception de ceux qui voulurent boire à la source de la vie éternelle dans un paradis créé par le souffle du Très-Glorieux.

(1.74)
En témoignage de sa miséricorde envers ses créatures, Dieu décrète que le sperme n’est pas impur. Rendez grâce à Dieu avec une joie radieuse, et ne suivez pas ceux qui sont éloignés de l’Orient de sa proximité. En toutes circonstances, levez-vous pour rendre service à la Cause, car Dieu vous soutiendra assurément par la puissance de sa souveraineté qui protège tous les mondes. Tenez-vous fermement à la corde du raffinement avec une ténacité telle qu’aucune trace de souillure ne se voie sur vos vêtements. Telle est l’injonction de celui qui transcende tout raffinement. Qui a de bonnes raisons de manquer à cette règle ne sera pas blâmé. Dieu est, en vérité, Celui qui pardonne, le Miséricordieux. À l’aide d’une eau n’ayant subi d’altération dans aucun des trois aspects, lavez tout ce qui est souillé ; prenez garde de ne pas user d’eau altérée par son exposition à l’air ou à d’autres agents. Soyez l’essence même de la propreté parmi les hommes. C’est vraiment ce que désire pour vous votre Seigneur, l’Incomparable, le Très-Sage.

(1.75)
De même Dieu, en signe de la grâce émanant de sa présence, abolit le concept d’« impureté », par lequel certaines choses et certaines personnes étaient tenues pour impures. Il est assurément Celui qui toujours pardonne, le Très-Généreux. En vérité, toutes les choses créées furent immergées dans la mer de la purification lorsque, en ce premier jour du Ridván, nous avons répandu sur la création entière les splendeurs de nos noms les plus excellents et de nos attributs les plus exaltés. C’est, en vérité, un témoignage de mon affectueuse providence qui embrasse tous les mondes. Dès lors, fréquentez les disciples de toutes les religions et proclamez la cause de votre Seigneur, le Très-Compatissant ; cet acte est la couronne même de tous les actes, si vous êtes de ceux qui comprennent.

(1.76)
Dieu vous enjoint d’observer la plus grande propreté, jusqu’à laver ce que la poussière a sali, sans parler de boue durcie et autres saletés. Craignez-le et soyez de ceux qui sont purs. Que le vêtement de quelqu’un soit visiblement souillé, ses prières ne monteront point vers Dieu, et l’Assemblée céleste se détournera de lui. Utilisez l’eau de rose et des parfums purs ; en vérité, c’est ce que Dieu aime depuis le commencement qui n’a pas de commencement afin que de vous s’exhale ce que désire votre Seigneur, l’Incomparable, le Très-Sage.

(1.77)
Dieu vous relève de l’ordonnance qui fut révélée dans le Bayán quant à la destruction des livres. Nous vous permettons d’étudier les sciences qui vous sont profitables, et non celles qui finissent en vaines discussions ; voilà ce qui est mieux pour vous, si vous êtes de ceux qui comprennent.

(1.78)
Ô rois de la terre ! celui qui est le souverain Seigneur de tous est venu. Le royaume est à Dieu, le Protecteur omnipotent, l’Absolu. N’adorez que Dieu et, d’un coeur radieux, tournez votre visage vers votre Seigneur, le Seigneur de tous les noms. Rien de ce que vous possédez ne pourra jamais se comparer à cette révélation, puissiez-vous le savoir.

(1.79)
Nous vous voyons vous réjouir de ce que vous avez amassé pour d’autres et vous exclure des mondes que seule ma Tablette préservée peut dénombrer. Les trésors que vous entassez vous entraînent fort loin de votre objectif ultime. Cela ne vous convient pas, puissiez-vous le comprendre. Purifiez vos coeurs de toute souillure terrestre et hâtez-vous d’entrer dans le royaume de votre Seigneur, le créateur de la terre et du ciel, qui fait trembler le monde et gémir tous ses peuples, à l’exception de ceux qui renoncent à toutes choses et s’attachent à ce qu’ordonne la Tablette cachée.

(1.80)
Voici le jour où celui qui conversait avec Dieu parvient à la lumière de l’Ancien des jours, et boit à longs traits les eaux pures de la réunion dans cette Coupe qui fait s’enfler les mers. Dis : Par le seul vrai Dieu ! le Sinaï gravite autour de l’Aurore de la révélation, pendant que des hauteurs du royaume se fait entendre la voix de l’Esprit de Dieu qui proclame : « Levez-vous, ô superbes de la terre, et hâtez-vous vers lui ! » En ce jour, le Carmel dans l’ardeur de son adoration s’empresse de rejoindre sa cour, tandis que du coeur de Sion jaillit ce cri : « La promesse est accomplie ! Ce qui avait été annoncé dans les saintes Écritures de Dieu, le Suprême, le Tout-Puissant, le Bien-Aimé, est rendu manifeste. »

(1.81)
Ô rois de la terre ! en cet endroit d’une transcendante splendeur, est révélée la Très-Grande-Loi. Toute chose cachée est mise en lumière par la volonté de l’Ordonnateur suprême, celui qui annonce la dernière heure, par qui la lune est fendue et tout irrévocable décret exposé.

(1.82)
Vous n’êtes que des vassaux, ô rois de la terre ! Le Roi des rois est apparu revêtu de sa gloire la plus merveilleuse, il vous appelle à lui, le Secours, l’Absolu. Prenez garde que l’orgueil ne vous empêche de reconnaître la Source de la révélation et que les choses de ce monde ne vous voilent celui qui est le Créateur du ciel. Levez-vous et servez celui qui est le Désir de toutes les nations, celui qui vous a créés d’un mot et vous a désignés pour être en tout temps les emblèmes de sa souveraineté.

(1.83)
Par la justice de Dieu ! nous n’avons pas l’intention de mettre la main sur vos royaumes. Nous avons pour mission de conquérir le coeur des hommes. Sur eux est fixé le regard de Bahá. De ceci, le Royaume des noms porte témoignage, puissiez-vous le comprendre. Qui suit son Seigneur renoncera au monde et à tout ce qu’il contient ; et bien plus grand encore doit être le détachement de celui qui occupe un rang si majestueux ! Abandonnez vos palais et hâtez-vous d’obtenir l’accès à son royaume. Ceci, en vérité, vous sera profitable à la fois dans ce monde et dans l’autre. Le Seigneur du royaume des cieux en témoigne, si seulement vous pouviez le savoir.

(1.84)
Grande est la félicité réservée au roi qui se lèvera pour servir ma cause en mon royaume et se détachera de tout autre que moi ! Un tel roi sera compté parmi les compagnons de cette arche vermeille, l’arche que Dieu a préparée pour le peuple de Bahá. Tous doivent glorifier son Nom, vénérer son rang et l’aider à ouvrir les portes des cités avec les clés de mon nom, l’omnipotent Protecteur de tous les habitants des royaumes visibles et invisibles. Un tel roi est comme la prunelle de l’humanité, la parure lumineuse ornant le front de la création, la source des bénédictions pour le monde entier. Ô peuple de Bahá, faites l’offrande de vos biens, que dis-je ! de vos vies mêmes, pour le soutenir.

(1.85)
Ô empereur d’Autriche ! celui qui est l’Aurore de la lumière de Dieu se trouvait dans la prison d’Acre lorsque tu te mis en route pour visiter la mosquée El-Aqsá. Tu passas près de lui sans t’enquérir de celui qui exalte toute demeure et ouvre toute porte majestueuse. En vérité, nous en avons fait un lieu vers lequel le monde devrait se tourner afin de pouvoir se souvenir de moi. Et, pourtant, tu repoussas celui qui est l’objet de ce souvenir quand il parut avec le royaume de Dieu, ton Seigneur et le Seigneur des mondes. Nous avons été avec toi à tout instant et nous t’avons vu accroché à la branche mais peu soucieux de la racine. Ton Seigneur est vraiment témoin de ce que je dis. Nous avons été peiné de te voir tourner autour de notre nom tout en ignorant notre présence, et pourtant nous étions devant toi. Ouvre les yeux afin de contempler cette glorieuse vision, de reconnaître celui que tu invoques jour et nuit et de fixer ton regard sur la lumière qui brille au-dessus de cet horizon resplendissant.

(1.86)
Dis : Ô roi de Berlin ! prête l’oreille à la voix qui, de ce Temple manifeste, proclame : « En vérité, il n’est d’autre Dieu que moi, l’Éternel, l’Incomparable, l’Ancien des jours. » Prends garde que l’orgueil ne te prive de reconnaître l’Aube de la révélation divine et que les désirs terrestres ne te séparent, comme par un voile, du Seigneur du trône du ciel et de la terre. Ainsi te conseille la Plume du Très-Haut. Il est, en vérité, le Très-Miséricordieux, le Très-Généreux. Te souviens-tu de celui [nota : Napoléon III] dont la puissance dépassait ta puissance et dont le rang surpassait ton rang ? Où est-il ? Que sont devenus ses biens ? Tiens compte de cet avertissement et ne sois pas de ceux qui sont profondément endormis. C’est lui qui rejeta l’Épître de Dieu lorsque nous lui fîmes savoir ce que les armées de la tyrannie nous avaient fait subir. Alors la disgrâce le frappa de toutes parts et il s’écroula dans la poussière, après avoir tout perdu. Ô roi, pense sérieusement à lui et à ceux qui, comme toi, ont conquis des villes et régné sur les hommes. De leurs palais, le Très-Miséricordieux les fit descendre dans leur tombe. Sois averti, sois de ceux qui réfléchissent.

(1.87)
Nous n’attendons rien de vous. En vérité, c’est pour l’amour de Dieu que nous vous exhortons et nous serons patients comme nous l’avons été dans tout ce que nous avons enduré entre vos mains, ô assemblée de rois !

(1.88)
Ô dirigeants de l’Amérique et présidents de ses républiques ! écoutez ce que chante la Colombe sur la branche d’éternité : « Il n’est d’autre Dieu que moi, l’Immuable, le Clément, le Très-Généreux. » Parez de la justice et de la crainte de Dieu le temple de l’autorité et couronnez son dôme du souvenir de votre Seigneur, le Créateur des cieux. C’est ce que vous conseille celui qui est l’Aurore des noms, selon l’ordre donné par l’Omniscient, le Très-Sage. Le Promis est apparu dans ce rang glorieux, et toutes les créatures visibles et invisibles s’en réjouissent. Profitez du Jour de Dieu. En vérité, la rencontre du Promis vaut mieux pour vous que tout ce qu’éclaire le soleil, si seulement vous le saviez. Ô assemblée de dirigeants ! prêtez l’oreille à ce que fait entendre la Source de grandeur : « En vérité, il n’est pas d’autre Dieu que moi, le Seigneur de la parole, l’Omniscient. » Des mains de la justice soignez les êtres brisés, et du sceptre des commandements de votre Seigneur, l’Ordonnateur, le Très-Sage, écrasez l’oppresseur prospère.

(1.89)
Las ! ô peuple de Constantinople, nous entendons parmi vous le hululement funeste du hibou. L’ivresse de la passion vous a-t-elle saisis ou êtes-vous plongés dans l’insouciance ? Ô ville située sur les rivages des deux mers ! sur toi, en vérité, fut établi le trône de la tyrannie et en ton sein fut allumée la flamme de la haine au point que l’Assemblée céleste et ceux qui gravitent autour du trône suprême gémissent et se lamentent. En toi nous voyons l’insensé régner sur le sage et l’obscurité se glorifier devant la lumière. Tu es remplie d’un orgueil manifeste. Ton apparente splendeur t’aurait-elle rendue vaine ? Elle périra bientôt, par celui qui est le Seigneur de l’humanité, et tes filles et tes veuves et toutes les familles qui habitent en tes murs se lamenteront. Ainsi t’en informe l’Omniscient, le Très-Sage.

(1.90)
Ô rives du Rhin ! Nous vous avons vues couvertes de sang, car les épées du châtiment ont été tirées contre vous. Et cela se reproduira. Et nous entendons les lamentations de Berlin, bien qu’aujourd’hui sa gloire soit évidente.

(1.91)
Que rien ne t’attriste, ô terre de Ṭá [nota : Téhéran], car Dieu t’a choisie pour être la source de joie de toute l’humanité. Si telle est sa volonté, il bénira ton trône en la personne de celui qui gouvernera avec justice et rassemblera le troupeau de Dieu dispersé par les loups. Un tel souverain se tournera dans la joie et l’allégresse vers le peuple de Bahá, et il étendra sur lui ses faveurs. En vérité, il est, aux yeux de Dieu, comme un joyau parmi les hommes. Sur lui reposent à jamais la gloire de Dieu et la gloire de tous ceux qui demeurent dans le royaume de sa révélation.

(1.92)
Que la joie t’inonde car Dieu, en faisant naître en tes murs la Manifestation de sa gloire, a fait de toi « l’aube de sa lumière ». Sois heureuse de ce nom qui t’est conféré, un nom par lequel le Soleil de grâce répand sa splendeur, par lequel la terre et le ciel sont illuminés.

(1.93)
Avant longtemps, l’état de tes affaires changera et les rênes du pouvoir passeront aux mains du peuple. En vérité, ton Seigneur est l’Omniscient. Son autorité embrasse toutes choses. Sois assurée de la bienveillante faveur de ton Seigneur. L’oeil de sa tendre bonté est, pour l’éternité, fixé sur toi. Le jour approche où ton agitation se transformera en paix et en tranquillité. Ainsi en est-il décrété dans le Livre merveilleux.

(1.94)
Ô terre de Khá ! [nota : Khurásán] nous entendons s’élever de chez toi la voix des héros qui glorifient ton Seigneur, Celui qui possède tout, le Suprême. Béni est le jour où les étendards des noms divins seront dressés en mon nom, le Très-Glorieux, dans le royaume de la création. Ce jour-là, les fidèles se réjouiront de la victoire de Dieu et les incroyants se lamenteront.

(1.95)
Que nul ne lutte contre ceux qui détiennent l’autorité sur le peuple. Laissez-leur ce qui leur appartient et dirigez votre attention vers le coeur des hommes.

(1.96)
Ô très puissant Océan ! répands sur les nations ce dont t’a chargé celui qui est le Souverain de l’éternité, et orne les temples de tous les habitants de la terre du vêtement de ses lois qui réjouiront tous les coeurs et feront briller tous les regards.

(1.97)
Si quelqu’un acquiert cent mithqál d’or, dix-neuf appartiennent à Dieu et doivent lui être remis, à lui le Façonneur de la terre et du ciel. Ô peuple ! veillez à ne pas vous priver d’une si grande bonté. Nous vous l’ordonnons bien que nous soyons tout à fait capable de nous passer de vous et de tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ; en cela il y a des bienfaits et une sagesse qui dépassent l’intelligence de tous sauf de Dieu, le Très-Informé, l’Omniscient. Dites : Par ce moyen, il désire purifier ce que vous possédez et vous rendre capables de vous approcher de ces rangs que nul ne peut comprendre sauf ceux que Dieu a choisis. Il est, en vérité, le Bienfaisant, le Clément, le Généreux. Ô peuple ! ne traitez pas le droit de Dieu déloyalement, et n’en disposez pas sans sa permission. Ainsi fut établi son commandement dans les saintes Tablettes et dans ce Livre exalté. Celui qui agit déloyalement envers Dieu connaîtra, en toute justice, lui aussi la déloyauté ; mais celui qui agit en accord avec les ordres de Dieu recevra une bénédiction du ciel de la générosité de son Seigneur, le Clément, Celui qui donne, le Généreux, l’Ancien des jours. En vérité, il veut pour vous ce qui est encore au-delà de votre entendement, mais que vous connaîtrez lorsque, après cette vie fugitive, vos âmes prendront leur essor vers le ciel et que les atours de vos joies terrestres seront repliés. Ainsi vous avertit celui qui possède la Tablette préservée.

(1.98) De nombreuses requêtes de croyants relatives aux lois de Dieu, le Seigneur du visible et de l’invisible, le Seigneur de tous les mondes, sont parvenues jusqu’à notre trône. En conséquence, nous avons révélé cette sainte Tablette et l’avons revêtue du manteau de sa loi dans l’espoir que le peuple observe les commandements de son Seigneur. Nous avons reçu de telles demandes depuis plusieurs années déjà, mais dans notre sagesse, nous avons retenu notre plume jusqu’à ce que, récemment, des lettres nous parviennent d’un certain nombre d’amis. Nous y répondons par le pouvoir de la vérité et avec ce qui ranimera le coeur des hommes.

(1.99)
Dis : Ô chefs religieux, ne pesez pas le Livre de Dieu selon les normes et les connaissances qui ont cours parmi vous, car le Livre est lui-même la balance infaillible établie parmi les hommes. Cette balance parfaite doit peser ce que possèdent tous les peuples et les gens de la terre, tandis que son poids devrait être jaugé d’après son propre étalon, puissiez-vous le savoir.

(1.100)
L’oeil de ma tendre bonté pleure douloureusement sur vous, car vous n’avez pas su reconnaître celui que vous appeliez jour et nuit, soir et matin. Ô peuple, avancez, le visage blanc comme neige et le coeur radieux, vers le lieu vermeil et béni où le Sadratu’l-Muntahá s’écrie : « En vérité, il n’est pas d’autre Dieu que moi, l’omnipotent Protecteur, l’Absolu ! »

(1.101)
Ô chefs religieux, qui parmi vous peut rivaliser avec moi en perspicacité ou en clairvoyance ? Où est celui qui osera se prétendre mon égal en parole ou en sagesse ? Non, par mon Seigneur, le Très-Miséricordieux ! Tout sur terre passera, et voici le visage de votre Seigneur, le Tout-Puissant, le Bien-Aimé.

(1.102)
Ô peuple, nous décrétons que la fin suprême et dernière de toute étude est la reconnaissance de celui qui est l’objet de tout savoir ; et pourtant, voyez comme vous avez laissé votre science vous dissimuler, comme par un voile, celui qui est l’Aurore de cette lumière, par qui chaque chose cachée fut révélée. Si seulement vous pouviez découvrir la source d’où se répand la splendeur de cette parole, vous rejetteriez les peuples du monde et tout ce qu’ils possèdent pour vous approcher de ce Siège de gloire suprêmement béni.

(1.103)
Dis : Voici en vérité le ciel où le Livre mère est précieusement gardé, si seulement vous pouviez le comprendre. Il est celui qui a incité le Rocher à crier et le Buisson ardent à élever la voix sur le mont dominant la Terre sainte et à proclamer : « Le royaume est à Dieu, le souverain Seigneur de tous, le Tout-Puissant, l’Aimant ! »

(1.104)
Nous n’avons fréquenté aucune école ni lu aucun de vos travaux. Prêtez l’oreille aux paroles de celui qui n’est pas érudit, paroles par lesquelles il vous appelle à Dieu, l’Éternel. Cela vaut mieux pour vous que de posséder tous les trésors de la terre, puissiez-vous le comprendre.

(1.105)
Quiconque interprète ce qui est envoyé du ciel de la révélation et en altère le sens évident fait, en vérité, partie de ceux qui pervertissent la parole sublime de Dieu et, selon le Livre lumineux, s’égarent.

(1.106)
Il vous est enjoint de vous couper les ongles, de vous laver chaque semaine dans une eau qui couvre votre corps et de vous nettoyer avec ce que vous aviez l’habitude d’utiliser. Veillez à ne pas omettre d’observer, par négligence, ce que vous prescrit celui qui est l’Incomparable, le Bienveillant. Plongez-vous dans de l’eau propre. Il ne vous est pas permis de vous laver dans de l’eau qui a déjà servi. Restez à l’écart des bassins publics des bains persans ; quiconque approche de ces bains, même sans y entrer, peut en sentir l’odeur fétide. Évitez-les, ô peuple, et ne soyez pas de ceux qui acceptent ignominieusement de telles abjections. En vérité, ce sont des cloaques infectés et pollués, si vous êtes de ceux qui comprennent. Évitez de même les bassins malodorants dans les cours des maisons persanes, et soyez de ceux qui sont purs et sanctifiés. Nous désirons vraiment vous considérer comme des manifestations du paradis sur terre, afin que de vous s’exhale un parfum tel qu’il réjouira le coeur des favoris de Dieu. Si quelqu’un se lave en se versant l’eau sur le corps plutôt que de s’y plonger complètement, ce sera préférable pour lui et cela le dispensera du besoin de s’immerger. En vérité, le Seigneur désire vous rendre la vie plus facile ; c’est une de ses faveurs afin que vous soyez de ceux qui sont vraiment reconnaissants.

(1.107)
Il vous est interdit d’épouser les femmes de votre père. Par pure honte, nous répugnons de traiter du sujet des garçons. Craignez le Miséricordieux, ô peuples du monde ! Ne commettez pas ce qui vous est interdit dans notre sainte Tablette et ne soyez pas de ceux qui errent, distraits, dans le désert de leurs désirs.

(1.108)
Il n’est permis à personne de marmonner des versets sacrés aux yeux de tous en déambulant dans la rue ou sur la place du marché. Au contraire, s’il désire louer le Seigneur, qu’il le fasse dans les lieux édifiés à cet effet, ou chez lui. Cela s’accorde mieux à la sincérité et à la piété. Ainsi brille le soleil de notre commandement à l’horizon de notre parole. Bénis soient ceux qui obéissent.

(1.109)
Il est enjoint à chacun de rédiger un testament. Le testateur doit orner du Plus-Grand-Nom l’en-tête de ce document, y témoigner de l’unicité de Dieu dans l’Aurore de sa révélation et mentionner, suivant ses souhaits, ce qui est louable, afin que le texte témoigne pour lui dans les royaumes de la révélation et de la création, et soit un trésor auprès de son Seigneur, le Protecteur suprême, le Fidèle.

(1.110)
Toutes les fêtes atteignent leur apogée dans les deux plus grandes fêtes et dans les deux autres fêtes qui tombent les jours jumeaux. La première des plus grandes fêtes célèbre ces jours au cours desquels le Très-Miséricordieux répandit sur toute la création la gloire resplendissante de ses noms les plus excellents et de ses attributs les plus exaltés ; la seconde rappelle ce jour où nous avons suscité celui qui annonça à l’humanité la bonne nouvelle de ce nom, par lequel, les morts furent ressuscités et par lequel furent réunis tous ceux qui sont au ciel et sur la terre. Ainsi en est-il décrété par Celui qui ordonne, l’Omniscient.

(1.111)
Heureux celui qui aborde le premier jour du mois de Bahá, le jour que Dieu a consacré à ce grand Nom. Et béni celui qui en ce jour manifeste les dons généreux que Dieu lui a conférés. Il est, en vérité, de ceux qui témoignent de leur reconnaissance envers Dieu en agissant selon ce qui convient à la munificence du Seigneur, munificence qui englobe tous les mondes. Dis : ce jour est, en vérité, le couronnement de tous les mois et leur source, le jour où le souffle de vie se répand sur toutes les choses créées. Grande est la bénédiction de celui qui l’accueille avec une joie radieuse. Nous témoignons qu’il est vraiment parmi les bienheureux.

(1.112)
Dis : La Très-Grande-Fête est, en effet, la souveraine des fêtes. Souvenez-vous, ô peuple, des dons généreux que Dieu répand sur vous. Vous étiez plongés dans le sommeil et voyez : il vous revivifie par les brises de sa révélation et vous fait connaître sa voie évidente et droite.

(1.113)
En cas de maladie, consultez des médecins compétents ; nous ne rejetons pas l’usage des moyens matériels ; au contraire, nous le confirmons par cette Plume dont Dieu a fait l’aurore de sa cause glorieuse et resplendissante.

(1.114)
Dans le passé, Dieu avait conféré à chaque croyant le devoir de déposer au pied de notre trône des cadeaux précieux provenant de ses possessions. Maintenant, en signe de notre grâce, nous le relevons de cette obligation. Il est, en vérité, le Très-Généreux, le Munificent.

(1.115)
Béni celui qui, à l’aube, dirigeant ses pensées vers Dieu, occupé par son souvenir et suppliant son indulgence, tourne ses pas vers le Mashriqu’l-Adhkár, y entre et s’assied en silence pour écouter les versets de Dieu, le Souverain, le Puissant, le Très-Loué. Dis : tout bâtiment érigé dans une ville ou un village pour célébrer ma louange est un Mashriqu’l-Adhkár. Tel est le nom qui le désigne devant le trône de gloire, si vous êtes de ceux qui comprennent.

(1.116)
Ceux qui récitent les versets du Très-Miséricordieux dans les tons les plus mélodieux y percevront ce que la souveraineté de la terre et du ciel ne pourra jamais égaler. Émanant de ces versets, ils humeront la divine fragrance de mes mondes, mondes qu’aujourd’hui nul ne peut discerner à l’exception de ceux que cette sublime révélation dote d’une vue pénétrante. Dis : Ces versets attirent les coeurs purs vers ces mondes spirituels que ne peuvent exprimer les mots ni suggérer les allusions. Bénis ceux qui prêtent l’oreille.

(1.117)
Ô mon peuple, soutenez mes serviteurs choisis qui se lèvent pour me mentionner parmi mes créatures et pour exalter ma parole dans tout mon royaume. Ils sont vraiment les étoiles du ciel de ma sollicitude et les lampes de ma providence pour toute l’humanité. Mais n’est pas de moi celui dont les paroles contredisent ce que révèlent mes saintes Écritures. Prenez garde de ne pas suivre n’importe quel impie prétentieux. Ces Écritures sont ornées du sceau de celui qui fait se lever l’aube, qui élève la voix entre ciel et terre. Tenez-vous fermement à cette poignée sûre et à la corde de ma cause puissante et inattaquable.

(1.118)
Le Seigneur permet à celui qui le désire d’apprendre diverses langues du monde afin de délivrer le message de la cause de Dieu en Orient et en Occident, et de le mentionner parmi toutes les phratries et tous les peuples du monde, pour que les coeurs soient ranimés, et revivifiés les os tombant en poussière.

(1.119)
Il est inadmissible que l’homme, qui fut doté de raison, consomme ce qui la lui dérobe. Au contraire, il lui convient de se comporter d’une manière digne de sa condition d’homme et non de suivre les errements des insouciants et des négligents.

(1.120)
Ornez votre tête des lauriers de l’honnêteté et de la fidélité, votre coeur de la parure de la crainte de Dieu, votre langue de la sincérité absolue et votre corps du vêtement de la courtoisie. En vérité, ce sont les ornements qui siéent au temple humain, si vous êtes de ceux qui réfléchissent. Ô peuple de Bahá, tenez fermement la corde de la soumission à Dieu, le Vrai ; ainsi dans la Tablette préservée, votre condition sera évidente, votre nom inscrit et conservé, votre rang élevé et votre mémoire exaltée. Prenez garde que les habitants de la terre ne vous empêchent d’atteindre ce rang glorieux et exalté. C’est ainsi que nous vous exhortons dans la plupart de nos épîtres, comme nous le faisons dans celle-ci, notre sainte Tablette sur laquelle rayonne le soleil des lois du Seigneur votre Dieu, le Puissant, le Très-Sage.

(1.121)
Quand l’océan de ma présence aura reflué et que le Livre de ma révélation sera achevé, tournez votre visage vers celui qui est le Dessein de Dieu, celui qui est la Branche issue de cette antique Racine.

(1.122)
Considérez l’étroitesse d’esprit des hommes. Ils demandent ce qui leur est nuisible et rejettent ce qui leur est profitable. Ils sont vraiment de ceux qui s’égarent. Nous en trouvons quelques-uns qui désirent la liberté et s’en font gloire. De tels hommes sont plongés dans les abîmes de l’ignorance.

(1.123)
La liberté conduit inéluctablement à la sédition dont nul ne peut étouffer les flammes. Ainsi vous prévient le Juge, l’Omniscient. Sachez que l’animal est l’incarnation et le symbole de la liberté. Ce qui convient à l’homme, c’est de se soumettre à ces contraintes qui le protégeront de sa propre ignorance et le garderont du mal causé par les semeurs de discorde. La liberté pousse l’homme à dépasser les limites de la bienséance et à porter atteinte à la dignité de sa condition. Elle l’abaisse au dernier degré de la dépravation et de la méchanceté.

(1.124)
Considérez les hommes comme un troupeau de brebis qui a besoin d’un berger pour le protéger. Voilà la vérité, l’indubitable vérité. Nous approuvons la liberté dans certaines circonstances ; dans d’autres, nous refusons de l’approuver. Nous sommes, en vérité, l’Omniscient.

(1.125)
Dis : La vraie liberté pour l’homme consiste à se soumettre à mes commandements, pour peu que vous le sachiez. Si les hommes observaient ce que nous leur avons envoyé du ciel de la révélation, ils atteindraient certainement à la liberté parfaite. Heureux l’homme qui a compris le dessein de Dieu dans tout ce qu’il a révélé du ciel de sa volonté, laquelle imprègne toutes choses créées. Dis : La liberté qui vous est profitable ne se trouve nulle part, si ce n’est dans la sujétion complète envers Dieu, l’éternelle Vérité. Quiconque a goûté à sa douceur refusera de l’échanger pour tout l’empire de la terre et du ciel.

(1.126)
Dans le Bayán, il vous était interdit de nous poser des questions. Le Seigneur lève maintenant cette interdiction afin que vous soyez libres de poser les questions que vous jugez nécessaires, mais pas ces questions futiles sur lesquelles les hommes du passé avaient l’habitude de s’étendre. Craignez Dieu et soyez de ceux qui sont vertueux ! Demandez ce qui vous profitera dans la cause de Dieu et son empire, car les portes de sa tendre compassion ont été ouvertes à tous ceux qui habitent au ciel et sur terre.

(1.127)
Le nombre de mois dans une année est fixé à dix-neuf dans le Livre de Dieu. Le premier d’entre eux est orné de ce nom qui domine toute la création.

(1.128)
Le Seigneur décrète que les défunts soient enterrés dans des cercueils de cristal, de pierre dure et résistante ou de bois durable et de qualité, et qu’une bague gravée soit passée à leur doigt. Il est, en vérité, l’Ordonnateur suprême, Celui qui est informé de tout.

(1.129)
L’inscription sur cette bague disait, pour les hommes : « À Dieu appartient tout ce qui est au ciel et sur la terre, et tout ce qui est entre les deux. Dieu, en vérité, connaît toutes choses », et pour les femmes : « À Dieu appartient l’empire sur les cieux et la terre et sur tout ce qui est entre les deux. Dieu, en vérité, a pouvoir sur toutes choses ». Ces versets avaient été révélés dans le passé, mais voici que le Point du Bayán s’exclame à voix haute : « Ô Bien-Aimé des mondes ! révèle à leur place les mots qui répandront le parfum de tes faveurs bienveillantes sur toute l’humanité. Nous annonçons à tous qu’un seul mot de toi surpasse tout ce qui est révélé dans le Bayán. Tu as en effet le pouvoir de faire ce qui te plaît. Ne prive pas tes serviteurs des inépuisables faveurs de l’océan de ta miséricorde ! Tu es vraiment celui dont la grâce est infinie. » Voyez ! Nous avons entendu son appel et nous réalisons maintenant son voeu. Il est, en vérité, le Bien-Aimé, Celui qui répond aux prières. Il est préférable pour les hommes et les femmes que l’on grave sur leur bague funéraire ce verset que Dieu révèle à l’instant. Assurément nous sommes l’Ordonnateur suprême : « Je suis venu(e) de Dieu et je retourne à lui, détaché(e) de tout sauf de lui, me tenant fermement à son nom, le Miséricordieux, le Compatissant. » Ainsi le Seigneur choisit qui il veut pour lui accorder un bienfait venant de sa présence. Il est, en vérité, le Dieu de puissance et de pouvoir.

(1.130)
De plus, le Seigneur décrète que le défunt doit être enveloppé dans cinq pièces de soie ou de coton. Pour ceux dont les moyens sont limités, une seule pièce d’une de ces matières suffira. Ainsi l’ordonne celui qui est l’Omniscient, l’Informé. Il vous est interdit de transporter le corps du défunt à une distance de plus d’une heure de trajet de la cité. Il faut plutôt être enterré, avec une sérénité rayonnante dans un lieu proche.

(1.131)
Dieu lève les restrictions sur les voyages imposées par le Bayán. Il est, en vérité, l’Indépendant. Il fait comme il lui plaît et il ordonne ce qu’il veut.

(1.132)
Ô peuples du monde ! Prêtez l’oreille à l’appel du Seigneur des noms, qui vous proclame depuis son séjour dans la Très-Grande-Prison : « En vérité, il n’est de Dieu que moi, le Puissant, le Fort, le Conquérant, le Suprême, l’Omniscient, le Très-Sage. » En vérité, il n’est de Dieu que lui, l’omnipotent Souverain des mondes. Si telle était sa volonté, d’un seul mot procédant de sa présence, il prendrait possession de toute l’humanité. Prenez garde ! acceptez sans hésiter cette Cause, une Cause devant laquelle s’inclinent l’Assemblée céleste et les habitants des Cités des noms. Craignez Dieu et ne soyez pas de ceux qui en sont séparés comme par un voile. Brûlez ces voiles par le feu de mon amour et dissipez les brumes des vaines imaginations grâce au pouvoir de ce nom par lequel nous avons soumis la création tout entière.

(1.133)
Magnifiez et exaltez les deux maisons dans les lieux jumeaux sacrés, ainsi que les autres sites où le trône de votre Seigneur, le Très-Miséricordieux, fut établi. Ainsi vous commande le Seigneur de tout coeur éclairé.

(1.134)
Veillez à ce que les soucis et les préoccupations de ce monde ne vous empêchent pas d’observer ce que vous enjoint celui qui est le Puissant, le Fidèle. Soyez parmi les hommes la personnification d’une fermeté telle que les doutes de ceux qui n’ont pas cru en lui lorsqu’il s’est manifesté investi d’une puissance souveraine ne vous détournent pas de Dieu. Prenez garde que rien dans le Livre ne vous empêche d’écouter le Livre vivant qui proclame cette vérité : « Certes, il n’est de Dieu que moi, l’infiniment Parfait, le Très-Loué. » Considérez d’un oeil équitable celui qui est descendu du ciel de la volonté et du pouvoir divins, et ne soyez pas de ceux qui agissent injustement.

(1.135)
Ensuite, souvenez-vous des paroles qui jaillirent de la plume de celui qui fut mon héraut, en hommage à cette révélation, et considérez ce que les mains des oppresseurs ont perpétré tout au long de mes jours. Certes, ils sont comptés parmi les égarés. Il a dit : « Si vous parveniez en présence de celui que nous rendrons manifeste, suppliez que Dieu vous accorde, en sa bonté, qu’il daigne s’asseoir parmi vous, car ce seul acte suffirait à vous conférer un honneur incomparable et sans pareil. S’il buvait une coupe d’eau chez vous, cela aurait pour vous des conséquences plus grandes que si vous aviez offert à toute âme, que dis-je, à toute chose créée, l’eau de sa propre vie. Sachez-le, ô vous, mes serviteurs ! »

(1.136)
C’est avec de telles paroles que mon précurseur célébra mon Être, si vous pouviez le comprendre. Quiconque réfléchit à ces versets et découvre les perles cachées qui y sont enchâssées pourra y sentir, par la vertu de Dieu, la fragrance du Très-Miséricordieux s’élevant de cette prison. De tout son coeur, il se hâtera vers lui avec un désir si ardent que les armées de la terre et du ciel seraient incapables de l’en empêcher. Dis : Voici une révélation autour de laquelle tournent toutes les preuves et tous les témoignages. Ainsi vous le révèle votre Seigneur, le Dieu de miséricorde, si vous êtes de ceux qui jugent bien. Dis : C’est l’essence même de toutes les Écritures insufflée dans la Plume du Très-Haut, provoquant la stupeur de tous les êtres créés à l’exception de ceux qui sont envoûtés par les douces brises de ma miséricorde et les saveurs délicates de mes bienfaits, qui ont imprégné toute la création.

(1.137)
Ô peuple du Bayán ! craignez l’infiniment Miséricordieux et considérez ce qu’il révéla dans un autre passage. Il a dit : « La Qiblih est, en vérité, Celui-que-Dieu-rendra-manifeste ; quand il se déplace, la Qiblih se déplace jusqu’à ce qu’il repose. » Ainsi en décida l’Ordonnateur suprême lorsqu’il voulut mentionner cette très grande Beauté. Méditez sur ceci, ô peuple, et ne soyez pas de ceux qui errent égarés dans le désert de l’erreur. Si vous le rejetez, aveuglés par vos chimères, où est donc la Qiblih vers laquelle vous vous tournerez, ô assemblée de négligents ? Méditez ce verset et, devant Dieu, jugez avec équité afin de pouvoir glaner les perles des mystères de l’océan qui s’enfle en mon nom, le Très-Glorieux, le Très-Haut.

(1.138)
Que personne en ce jour ne s’en tienne à autre chose qu’à ce qui est manifesté dans cette révélation. Tel est, depuis toujours et à jamais, le décret de Dieu, un décret qui ornait déjà les Écritures des messagers du passé. Tel est, depuis toujours et à jamais, l’avertissement du Seigneur, avertissement qui embellit le préambule du Livre de la vie, si seulement vous pouviez le comprendre. Tel est, depuis toujours et à jamais, le commandement du Seigneur. Veillez à ne pas lui préférer le parti de l’ignominie et de l’avilissement. Rien en ce jour ne peut vous être utile si ce n’est Dieu, et il n’y a aucun refuge vers lequel fuir si ce n’est lui, l’Omniscient, le Très-Sage. Quiconque me connaît, connaît le but de tout désir, et quiconque se tourne vers moi, se tourne vers l’objet de toute adoration. Voilà ce qui est inscrit dans le Livre, et voilà ce qui est décrété par Dieu, le Seigneur de tous les mondes. Il est préférable de lire ne fut-ce qu’un seul verset de ma révélation plutôt que de lire les écritures des générations d’hier et d’autrefois. Voici la parole du Très-Miséricordieux, si seulement vous aviez des oreilles pour entendre ! Dis : Voici l’essence de la connaissance, si seulement vous pouviez le comprendre.

(1.139)
Et maintenant, considérez ce qui fut révélé dans un autre passage encore dans l’espoir que vous abandonniez vos propres idées et vous tourniez vers Dieu, le Seigneur de l’existence. Il [nota : Le Báb] dit : « Épouser quelqu’un qui ne croit pas au Bayán est illégitime. Dans un mariage, si l’un des époux embrasse cette Cause, ses possessions deviennent illicites pour l’autre partenaire, jusqu’à ce que celui-ci se convertisse. Cette loi, pourtant, ne prendra effet qu’après l’apparition de la cause de celui qu’en vérité nous rendrons manifeste, ou de ce qui a déjà été révélé en toute justice. En attendant, vous êtes libres d’épouser qui vous voulez en espérant que, par ce moyen, vous puissiez exalter la cause de Dieu. » Ainsi le Rossignol chanta une mélodie suave sur la branche céleste en louange de son Seigneur, le Très-Miséricordieux. Heureux ceux qui écoutent.

(1.140)
Ô peuple du Bayán ! je vous adjure par votre Seigneur, le Dieu de miséricorde, de considérer d’un oeil équitable cette parole qui fut envoyée par le pouvoir de vérité, et de ne pas être de ceux qui voient le témoignage de Dieu et pourtant le nient et le rejettent. Ils sont de ceux qui périront assurément. Dans ce verset, le Point du Bayán indique clairement que ma cause sera élevée au-dessus de la sienne ; tout esprit juste et perspicace en témoignera. Comme vous pouvez le certifier en ce jour, son élévation est telle qu’elle est indéniable, sauf pour ceux dont les yeux sont enivrés par cette vie mortelle et qu’un châtiment humiliant attend dans la vie à venir.

(1.141)
Dis : Par la justice de Dieu ! je [nota : Le Báb] suis en vérité son Bien-Aimé et, en cet instant, il écoute ces versets qui descendent du ciel de la révélation et déplore les injustices que vous avez commises en ces jours. Craignez Dieu et ne rejoignez pas l’agresseur. Dis : Ô peuple, si vous deviez choisir de ne pas croire en lui [nota : Bahá’u’lláh], abstenez-vous au moins de vous dresser contre lui. Par Dieu ! suffisent les armées de la tyrannie qui se liguent contre lui !

(1.142)
En vérité, il [nota : Le Báb] révéla certaines lois afin qu’en cette dispensation, la Plume du Très-Haut n’ait à se mouvoir que pour glorifier son propre rang transcendant et sa beauté la plus resplendissante. Mais puisque nous avons désiré vous témoigner notre bienveillance, nous avons, par le pouvoir de vérité, présenté ces lois avec clarté, et nous avons tempéré ce que nous désirons vous voir observer. Il est, en vérité, le Munificent, le Généreux.

(1.143)
Il [nota : Le Báb] vous a fait connaître auparavant ce qui serait prononcé par cette Aurore de la sagesse divine. Il dit, et sa parole est vérité : Il [nota : Bahá’u’lláh] est celui qui proclame en toutes circonstances : « En vérité, il n’est d’autre Dieu que moi, l’Unique, l’Incomparable, l’Omniscient, l’Informé. » C’est un rang que Dieu assigne exclusivement à cette sublime, cette unique et merveilleuse révélation. C’est un gage de sa faveur généreuse, si vous êtes de ceux qui comprennent, et un signe de son décret irrésistible. C’est son nom le plus grand, sa parole la plus exaltée et l’aurore de ses titres les plus excellents, si vous pouviez le comprendre. Plus encore, par lui toutes les sources, tous les orients de la providence divine sont rendus manifestes. Réfléchissez, ô peuple, à ce qui a été révélé en toute vérité; méditez sur cela et ne soyez pas des transgresseurs.

(1.144)
Fréquentez toutes les religions dans l’amitié et la concorde afin qu’elles hument les doux effluves de Dieu venant de vous. Prenez garde que ne vous subjugue la flamme de l’ignorance stupide qui règne parmi les hommes. Tout procède de Dieu et tout à lui retourne. Il est la source de toute chose et en lui finit toute chose.

(1.145)
Veillez à ne pas entrer dans une maison en l’absence de son propriétaire, sauf avec sa permission. Comportez-vous avec bienséance en toutes circonstances et ne soyez pas comptés parmi les égarés.

(1.146)
Il vous a été enjoint de purifier vos moyens d’existence et autres choses semblables par le paiement de la zakát. Celui qui révèle des versets la prescrit dans cette Tablette exaltée. Si c’est la volonté et le dessein de Dieu, nous dévoilerons sous peu son taux d’imposition. En vérité, il explique ce qu’il désire en vertu de ce qu’il sait. Il est vraiment l’Omniscient et le Très-Sage.

(1.147)
Il est illicite de mendier et il est interdit de donner au mendiant. Il est enjoint à tous de gagner sa vie, et, quant à ceux qui en sont incapables, il incombe aux mandataires de Dieu et aux riches de prendre des mesures adéquates à leur égard. Observez les lois et les commandements de Dieu, et même, protégez-les comme la prunelle de vos yeux et ne soyez pas de ceux qui subissent une perte cruelle.

(1.148)
Il vous est interdit dans le Livre de Dieu de vous impliquer dans des conflits et des disputes, de frapper quelqu’un, ou de commettre tout autre acte qui attriste le coeur et l’âme. Précédemment, le Seigneur de l’humanité avait prescrit une amende de dix-neuf mithqál d’or à quiconque avait causé de la peine à autrui. Mais dans cette dispensation, il vous en affranchit et vous exhorte à faire preuve de droiture et de piété. Tel est l’ordre qu’il vous donne dans cette Tablette resplendissante. Ne souhaitez pas aux autres ce que vous ne souhaitez pas à vous-mêmes. Craignez Dieu et ne soyez pas gonflés d’orgueil. Vous êtes tous créés d’eau et à la poussière vous retournerez. Méditez sur la fin qui vous attend et n’empruntez pas les voies de l’oppresseur. Prêtez l’oreille aux versets de Dieu que vous récite celui qui est l’Arbre sacré. Ils sont assurément la balance infaillible établie par Dieu, le Seigneur de ce monde et de l’autre. Par eux, l’âme de l’homme prend son envol vers l’Aurore de la révélation, et le coeur de chaque vrai croyant est inondé de lumière. Telles sont les lois que Dieu vous enjoint de suivre, tels sont les commandements qui vous sont prescrits dans sa sainte Tablette. Obéissez-leur dans la joie et l’allégresse, c’est ce qui est le mieux pour vous, si seulement vous le saviez.

(1.149)
Récitez les versets de Dieu chaque matin et chaque soir. Quiconque omet de les réciter n’est fidèle ni à l’alliance de Dieu ni à son pacte et quiconque, en ce jour, se détourne de ces versets sacrés est de ceux qui se sont détournés de Dieu de toute éternité. Craignez Dieu, ô mes serviteurs, tous sans exception. Ne vous enorgueillissez pas de longues lectures de versets, ou d’une multitude d’actes pieux de jour ou de nuit ; car mieux vaut pour un homme de lire un seul verset avec une joie radieuse que de lire avec lassitude tous les Livres saints de Dieu, le Secours, l’Absolu. Lisez les versets sacrés dans la mesure où vous ne succombez pas à la langueur et à l’abattement. N’imposez pas à votre âme ce qui l’ennuiera et l’accablera, mais plutôt ce qui l’éclairera et l’élèvera, afin qu’elle s’envole sur les ailes des versets divins vers l’Orient de ses signes évidents ; cela vous rapprochera de Dieu, si seulement vous le compreniez.

(1.150)
Enseignez à vos enfants les versets révélés du ciel de majesté et de pouvoir, afin qu’ils récitent les Tablettes du Très-Miséricordieux, avec les intonations les plus mélodieuses, dans les salles des Mashriqu’l-Adhkárs. Quiconque est transporté par le ravissement né de l’adoration de mon Nom, le Très-Compatissant, récitera les versets de Dieu de telle sorte qu’il captivera le coeur de ceux qui sont encore plongés dans le sommeil. Heureux celui qui boit à longs traits le vin mystique de la vie éternelle dans les paroles de son Seigneur miséricordieux en mon Nom - un Nom qui réduisit en poussière les montagnes hautes et majestueuses.

(1.151)
Il vous est enjoint de renouveler le mobilier de votre maison après chaque période de dix-neuf ans ; ainsi vous l’ordonne l’Omniscient, le Perspicace. Il désire vraiment le raffinement, à la fois pour vous-mêmes et pour tout ce que vous possédez. Ne vous départissez pas de la crainte de Dieu et ne soyez pas comptés parmi les négligents. Si quelqu’un trouve que ses moyens sont insuffisants pour le faire, Dieu l’en excuse. Il est le Magnanime, le Très-Généreux.

(1.152)
Lavez-vous les pieds chaque jour en été et tous les trois jours en hiver.

(1.153)
Si quelqu’un se met en colère contre vous, répondez-lui avec gentillesse, et si quelqu’un vous fait des reproches, abstenez-vous de les lui retourner, mais laissez-le face à lui-même et placez votre confiance en Dieu, le Vengeur omnipotent, le Seigneur de puissance et de justice.

(1.154)
L’usage des chaires vous est interdit. Si quelqu’un désire vous réciter des versets de son Seigneur, qu’il s’assoie sur une chaise placée sur une estrade et mentionne Dieu, son Seigneur, et le Seigneur de toute l’humanité. Il plaît à Dieu que vous soyez assis sur des chaises et des bancs pour témoigner dignement de l’amour que vous lui portez et que vous portez à la Manifestation de sa cause glorieuse et resplendissante.

(1.155)
Les jeux d’argent et l’usage de l’opium vous sont interdits. Abstenez-vous des deux, ô peuple ! et ne soyez pas des transgresseurs. Gardez-vous d’utiliser toute substance qui produit sur le temple humain apathie et torpeur et qui nuit au corps. En vérité, nous ne désirons pour vous que ce qui vous profitera. Toutes les choses créées en témoignent, si seulement vous aviez des oreilles pour entendre.

(1.156)
Chaque fois que vous êtes invités à un banquet ou à une fête, répondez avec joie et plaisir, et quiconque tient sa promesse sera exempt de reproche. Voici le jour où chacun des sages décrets de Dieu est expliqué.

(1.157)
Voyez, le « mystère du grand renversement dans le signe du Souverain » est maintenant rendu manifeste. Heureux celui que Dieu aide à reconnaître le « Six » suscité du fait de cet « Alif droit ». Il est, en vérité, de ceux dont la foi est véritable. Combien de gens apparemment pieux se sont détournés, et combien d’égarés se sont rapprochés en s’exclamant : « Toute louange soit à toi, ô toi, le Désir des mondes ! » En vérité, c’est à Dieu de donner ce qu’il veut à qui il veut, et de retirer ce qui lui plaît à qui il lui plaît. Il connaît les secrets intimes des coeurs et le sens caché dans le clin d’oeil d’un moqueur. Combien d’incarnations de l’insouciance qui vinrent à nous le coeur pur avons-nous établies sur le siège de notre acceptation, et combien de représentants de la sagesse avons-nous, en toute justice, livrés au feu ! C’est à nous, véritablement, de juger. Il est la manifestation de « Dieu fait ce qui lui plaît » et réside sur le trône de « Il ordonne ce qu’il choisit ».

(1.158)
Heureux qui découvre le parfum des sens cachés de ce que trace cette Plume dont le mouvement répand les brises de Dieu sur toute la création et dont l’immobilité fait paraître l’essence même du silence dans le monde de l’existence. Glorifié soit le Très-Miséricordieux, révélateur d’une générosité si inestimable. Dis : Parce qu’il endura l’injustice, la justice est apparue sur terre et parce qu’il accepta d’être abaissé, la majesté de Dieu brille parmi les hommes.

(1.159)
Il vous est interdit de porter des armes, sauf en cas de nécessité, et il vous est permis de vous vêtir de soie. Le Seigneur, par un effet de sa générosité, supprime les anciennes restrictions concernant les vêtements et la taille de la barbe. Il est, en vérité, Celui qui ordonne, l’Omniscient. Qu’il n’y ait rien dans vos manières que des esprits sains et droits ne désapprouvent, et ne soyez pas le jouet de l’ignorant. Heureux qui s’orne du vêtement d’une conduite digne et d’un caractère louable. Il est assurément compté parmi ceux qui aident leur Seigneur par des actes remarquables et exceptionnels.

(1.160)
Encouragez le développement des cités de Dieu et de ses contrées, et que les accents joyeux de ses bien-aimés l’y glorifient. En vérité, tout comme la main et d’autres moyens servent à construire maisons et villes, c’est le pouvoir de la parole qui édifie le coeur des hommes. Nous assignons à chaque dessein un moyen de l’accomplir ; servez-vous-en, et placez votre espérance et votre confiance en Dieu, l’Omniscient, le Très-Sage.

(1.161)
Heureux l’homme qui professe la croyance en Dieu et en ses signes et qui reconnaît « qu’il ne lui sera pas demandé compte de ses actes ». Dieu a fait de cette reconnaissance l’ornement et le fondement même de toute croyance. C’est d’elle que dépend l’acceptation de toute bonne action. Ne perdez point cela de vue afin que les murmures du rebelle ne vous fassent pas trébucher.

(1.162)
S’il décrète licite ce qui fut interdit de temps immémorial et interdit ce qui fut depuis toujours considéré comme permis, nul n’a le droit de contester son autorité. Quiconque hésite, ne serait-ce qu’un instant, doit être considéré comme transgresseur.

(1.163)
Quiconque ne reconnaît pas cette vérité sublime et fondamentale et ne peut atteindre ce rang exalté sera agité par les vents du doute, et les propos des infidèles troubleront son âme. Celui qui reconnaît ce principe sera doté de la plus parfaite constance. Honneur à ce rang très glorieux dont le souvenir orne chaque Tablette exaltée. Tel est l’enseignement que Dieu vous donne, un enseignement qui vous délivrera de toute espèce de doute et de perplexité et qui vous permettra d’obtenir le salut en ce monde et dans l’autre. Il est, en vérité, le Magnanime, le Très-Généreux. C’est lui qui envoie les Messagers et fait descendre les Livres pour proclamer : « Il n’est d’autre Dieu que moi, le Tout-Puissant, le Très-Sage ».

(1.164)
Ô terre de Káf et Rá [nota : Kirmán] ! En vérité, nous te voyons dans un état qui déplaît à Dieu ; nous voyons émaner de toi ce qui est impénétrable à tous sauf à lui, l’Omniscient, le Très-Informé et nous percevons ce qui se dégage de toi secrètement et furtivement. En nous est gravée sur une Tablette limpide la connaissance de toutes choses. Ne t’attriste pas de ce qui t’advient. Sous peu, Dieu suscitera en ton sein des hommes puissants et valeureux qui magnifieront mon nom avec une telle constance que ne les décourageront ni les propos perfides des religieux ni les insinuations des semeurs de doute. De leurs yeux, ils contempleront Dieu et par leurs vies, ils le rendront victorieux. Ce sont eux qui sont vraiment inébranlables.

(1.165)
Ô assemblée de religieux ! lorsque mes versets furent envoyés et que mes signes évidents furent révélés, nous vous trouvâmes derrière les voiles. Quelle chose étrange, en vérité ! Vous vous glorifiez de mon nom et pourtant vous ne me reconnaissez pas au moment où votre Seigneur, le Très-Miséricordieux, apparaît parmi vous avec preuve et témoignage. Nous avons déchiré les voiles. Gardez-vous d’aveugler les gens par un autre voile encore. Brisez les chaînes des vaines imaginations au nom du Seigneur de tous les hommes, et ne faites pas partie des fourbes. Si vous vous tournez vers Dieu et embrassez sa cause, n’y semez pas le désordre et n’évaluez pas le Livre de Dieu à l’aune de vos désirs égoïstes. En vérité, c’est le conseil de Dieu depuis toujours et pour toujours, et cela les témoins et les élus de Dieu, voire chacun de nous, l’attestent solennellement.

(1.166)
Souvenez-vous du shaykh qui s’appelait Muhammad-Hasan, l’un des religieux les plus savants de son temps. Lorsque le Véritable se manifesta, ce shaykh, avec d’autres de son état, le récusa, alors qu’un tamiseur de blé et d’orge l’accepta et se tourna vers le Seigneur. Bien qu’il fût occupé nuit et jour à mettre par écrit ce qu’il pensait être les lois et ordonnances de Dieu, de tout cela pas une seule lettre ne lui fut utile lorsque l’Indépendant apparut, sinon il ne se serait pas détourné d’une Présence qui illumina le visage des élus du Seigneur. Si vous aviez cru en Dieu lorsqu’il s’est révélé, le peuple ne se serait pas détourné de lui, et ce dont vous êtes aujourd’hui témoins ne nous serait pas arrivé. Craignez Dieu et ne soyez pas insouciants.

(1.167)
Prenez garde qu’aucun nom ne vous prive de celui qui est le Possesseur de tous les noms, et qu’aucune parole ne vous écarte de cette Souvenance de Dieu, cette Source de sagesse parmi vous. Tournez-vous vers Dieu et recherchez sa protection, ô assemblée de religieux, et ne faites pas de vous un voile entre moi et mes créatures. Ainsi vous exhorte votre Seigneur et il vous commande d’être justes de crainte que vos oeuvres ne soient réduites à néant et que vous-mêmes ne soyez oublieux de votre condition. Sera-t-il capable, celui qui nie cette cause, de soutenir la vérité de toute autre cause dans la création tout entière ? Non ! par le Créateur de l’univers ! Pourtant, les gens sont enveloppés d’un voile tangible. Dis : C’est par cette cause que le soleil du témoignage s’est levé, et que l’astre de la preuve répand son rayonnement sur tout ce qui vit sur terre. Craignez Dieu, ô hommes de discernement, et ne soyez pas de ceux qui ne croient pas en moi. Prenez garde que le mot « Prophète » ne vous retienne loin de cette Très-Grande-Nouvelle, ou qu’une référence au vicariat ne vous éloigne de la souveraineté de celui qui est le Vicaire de Dieu, celui qui embrasse tous les mondes. Chaque nom fut créé par sa parole et chaque cause dépend de sa cause irrésistible, puissante et merveilleuse. Dis : Voici le jour de Dieu, jour où rien ne sera mentionné sauf son propre Soi, le Protecteur omnipotent de tous les mondes. Voici la cause qui ébranle toutes vos superstitions et toutes vos idoles.

(1.168)
En vérité, nous voyons parmi vous celui qui s’empare du Livre de Dieu et en tire des preuves et des arguments pour renier son Seigneur, tout comme les disciples des autres religions cherchèrent dans leurs Livres saints des raisons pour réfuter celui qui est le Secours, l’Absolu. Dis : Dieu, le Vrai, m’est témoin qu’aucune Écriture du monde ni aucun livre ni aucun texte ne vous seront utiles en ce jour sans ce Livre, le Livre vivant, qui proclame au coeur même de la création : « En vérité, il n’est d’autre Dieu que moi, l’Omniscient, le Très-Sage. »

(1.169)
Ô assemblée de religieux ! veillez à ne pas être cause de dissensions dans le pays, comme vous fûtes cause du reniement de cette Foi en ses débuts. Rassemblez le peuple autour de cette parole qui fait s’écrier les pierres : « Le royaume est à Dieu, l’Orient de tous les signes ! » Ainsi vous exhorte votre Seigneur par un effet de sa générosité. Il est, en vérité, le Magnanime, le Munificent.

(1.170)
Souvenez-vous de Karím et comment, poussé par ses désirs, il se fit de plus en plus arrogant lorsque nous l’appelâmes à Dieu. Pourtant nous lui avions envoyé ce qui, dans le monde de l’existence, est un délice pour l’oeil de la preuve et un accomplissement de la révélation de Dieu à tous les habitants de la terre et du ciel. En signe de la grâce du Possesseur de toutes choses, le Très-Haut, nous lui avons enjoint d’embrasser la vérité. Mais il s’en détourna jusqu’à ce que, par la justice de Dieu, les anges de la colère se saisirent de lui. Nous en fûmes vraiment témoin.

(1.171)
Déchirez les voiles de sorte que les hôtes du royaume les entendent se déchirer. Voilà l’ordre de Dieu, dans les jours passés et pour les jours à venir. Heureux l’homme qui observe ce qui lui est commandé et malheur au négligent.

(1.172)
Nous n’avons certes pas d’autre but dans ce monde terrestre que de rendre Dieu manifeste et de révéler sa souveraineté ; il me suffit de prendre Dieu à témoin. Nous n’avons certes pas d’autre intention dans le royaume céleste que d’exalter sa cause et de glorifier sa louange ; il me suffit de prendre Dieu comme protecteur. Nous n’avons certes pas d’autre désir dans l’empyrée que de célébrer Dieu et ce qu’il envoie ici-bas ; il me suffit d’avoir Dieu comme secours.

(1.173)
Soyez heureux, ô savants en Bahá. Par le Seigneur ! vous êtes les vagues du très puissant Océan, les étoiles du firmament de gloire, les étendards du triomphe qui flottent entre ciel et terre. Vous êtes les manifestations de la fermeté parmi les hommes et les aurores de la parole divine pour tous ceux qui vivent sur terre. Heureux qui se tourne vers vous, et malheur à l’obstiné. En ce jour, il incombe à celui qui, des mains du Seigneur son Dieu, le Miséricordieux, a bu à longs traits le vin mystique de la vie éternelle, de battre telle une artère qui palpite dans le corps de l’humanité afin que par lui soient revivifiés le monde et tout os tombé en poussière.

(1.174)
Ô peuple du monde ! quand la Colombe mystique aura pris son envol de son sanctuaire de louange à la recherche de son but lointain, sa demeure cachée, adressez-vous pour tout ce que vous ne comprenez pas dans le Livre à celui qui est la Branche issue de cette puissante Souche.

(1.175)
Ô plume du Très-Haut ! cours sur la Tablette au commandement de ton Seigneur, le Créateur des cieux, pour évoquer le temps où celui qui est l’Aurore de l’unité divine décida de diriger ses pas vers l’école de l’unité transcendante. Ainsi les coeurs purs pourront sans doute entrevoir un soupçon, fût-il aussi petit que le chas d’une aiguille, des mystères de ton Seigneur, le Tout-Puissant, l’Omniscient, mystères qui se trouvent cachés derrière les voiles. Dis : nous entrâmes en effet dans l’école du sens profond et de l’explication, alors que toutes les choses créées étaient inconscientes. Nous vîmes les mots révélées par le Très-Miséricordieux, nous acceptâmes les versets de Dieu, le Secours, l’Absolu, qu’il nous présenta, et nous entendîmes ce qu’il avait solennellement affirmé dans la Tablette. Assurément cela nous l’avons vu. Et nous avons accédé à son voeu de notre propre chef, car nous avons vraiment le pouvoir de commander.

(1.176)
Ô peuple du Bayán ! en vérité, nous entrâmes dans l’école de Dieu alors que vous étiez assoupis. Nous étudiâmes la Tablette alors que vous étiez plongés dans le sommeil. Par le seul vrai Dieu ! nous lûmes la Tablette avant qu’elle soit révélée alors que vous étiez inconscients, et nous eûmes déjà une parfaite connaissance du Livre alors que vous n’étiez pas encore nés. Ces paroles sont à votre mesure et non à celle de Dieu. En témoigne ce qui est enchâssé dans sa connaissance, si vous êtes de ceux qui entendent ; en porte aussi témoignage la langue du Tout-Puissant, si vous êtes de ceux qui comprennent. Par Dieu, si nous levions le voile, vous seriez confondus.

(1.177)
Gardez-vous de discuter futilement au sujet du Tout-Puissant et de sa cause car voilà, il apparaît parmi vous investi d’une révélation si grande qu’elle embrasse toutes choses, du passé comme du futur. Si nous abordions notre sujet dans la langue des habitants du royaume, nous dirions : « Vraiment, Dieu créa cette école avant de créer le ciel et la terre, et nous y pénétrâmes avant que soient jointes et liées les lettres S-O-I-S ». Voilà le langage de nos serviteurs en notre royaume ; considérez quelles seraient les paroles proférées par les habitants de notre empyrée, étant donné que nous leur avons enseigné notre savoir et révélé tout ce qui gisait caché dans la sagesse de Dieu. Imaginez alors ce qu’exprimerait la Langue de puissance et de grandeur dans son séjour très glorieux !

(1.178)
Cette cause n’est pas un jouet pour vos imaginations futiles ni un espace pour les sots ou les coeurs pusillanimes. Par Dieu, voici l’arène du discernement et du détachement, de la perspicacité et de l’élévation, où nul ne peut éperonner son destrier, sauf les vaillants chevaliers du Miséricordieux qui ont coupé tout attachement au monde de l’existence. En vérité, ils rendent Dieu victorieux sur terre et sont l’orient de son pouvoir souverain parmi les hommes.

(1.179)
Prenez garde que ce qui fut révélé dans le Bayán ne vous éloigne de votre Seigneur, le Très-Compatissant. Dieu m’est témoin que le Bayán fut révélé dans l’unique but de célébrer ma louange, si seulement vous le saviez ! Le coeur pur y trouvera juste le parfum de mon amour et mon nom qui abrite tout ce qui voit et qui est vu. Dis : Ô peuple, tournez-vous vers ce que ma Plume très exaltée a écrit. Si vous y humez la fragrance divine, ne vous opposez pas à Dieu et ne vous refusez pas une part de sa bienveillante faveur et de ses multiples dons. Voilà l’avertissement de votre Seigneur. Il est, en vérité, le Conseiller, l’Omniscient.

(1.180)
Pour ce que vous ne comprenez pas dans le Bayán, interrogez Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos ancêtres. S’il le désire, il vous expliquera ce qui y est révélé et vous dévoilera les perles de la sagesse et du savoir divins qui gisent cachées dans l’océan de ses paroles. Il est vraiment au-dessus de tous les noms ; il n’est d’autre Dieu que lui, le Secours, l’Absolu.

(1.181)
L’équilibre du monde est bouleversé par l’influence vibrante de ce très grand, de ce nouvel ordre mondial. La vie ordonnée de l’humanité est révolutionnée par l’action de cet unique et merveilleux système, dont les yeux des mortels n’ont jamais vu l’équivalent.

(1.182)
Immergez-vous dans l’océan de mes paroles afin d’en pénétrer les secrets et de découvrir toutes les perles de sagesse que recèlent ses profondeurs. Prenez garde à ne pas vaciller dans votre détermination à embrasser la vérité de cette cause, une cause qui permet aux potentialités de la puissance de Dieu de se révéler et à sa souveraineté de s’établir. Le visage rayonnant de joie, hâtez-vous vers Lui. C’est la foi immuable de Dieu, éternelle dans le passé, éternelle dans le futur. Que celui qui cherche la trouve ; quant à celui qui se refuse à la chercher, en vérité, Dieu, au-dessus de ses créatures, se suffit à lui-même et n’a nul besoin d’elles.

(1.183)
Dis : Voici la balance infaillible que tient la main de Dieu dans laquelle sont pesés tous ceux qui sont au ciel et sur la terre, et leur sort déterminé, si vous êtes de ceux qui croient et qui reconnaissent cette vérité. Dis : Voici le Témoignage suprême qui établit la validité de chaque preuve à travers les âges, puissiez-vous en être assurés. Dis : Par lui, le pauvre est enrichi, le savant éclairé, et les chercheurs ont la possibilité de s’élever jusqu’à la présence de Dieu. Gardez-vous d’en faire une cause de dissensions parmi vous. Soyez fermes et immuables comme une montagne dans la cause de votre Seigneur, le Puissant, le Dieu d’amour.

(1.184)
Dis : Ô source de perversion ! abandonne ton entêtement aveugle et proclame la vérité parmi le peuple. Je jure par Dieu que j’ai pleuré sur toi en te voyant suivre tes passions égoïstes, renonçant à celui qui t’a façonné et t’a donné la vie. Souviens-toi de la tendre miséricorde de ton Seigneur, et rappelle-toi comment nous t’avons nourri jour et nuit pour le service de la cause. Crains Dieu et repens-toi sincèrement. Que le peuple n’ait pas eu une vue claire de ton rang, soit ! mais est-il concevable que toi aussi tu te sois trompé ? Tremble devant ton Seigneur et souviens-toi des jours où tu te tenais devant notre trône, écrivant sous notre dictée les versets envoyés par Dieu, le Protecteur omnipotent, le Seigneur de puissance et de pouvoir. Prends garde que le feu de ta présomption ne te barre l’entrée de la sainte cour de Dieu. Tourne-toi vers lui et n’aie pas peur à cause de tes actes. En vérité, il pardonne à qui il veut en signe de sa générosité. Il n’est pas d’autre Dieu que lui, Celui qui toujours pardonne, le Munificent. Nous t’exhortons uniquement pour l’amour de Dieu. Si tu acceptais ce conseil, tu n’agirais que dans ton propre intérêt ; et si tu le rejetais, ton Seigneur peut, en vérité, se passer de toi et de tous ceux qui, manifestement abusés, t’ont suivi. Vois ! Dieu s’est emparé de celui qui t’a égaré. Reviens vers Dieu, modeste, humble et soumis. En vérité, il te libérera de tes péchés, car ton Seigneur est en toute certitude, l’Indulgent, le Puissant, le Très-Miséricordieux.

(1.185)
Voici le conseil de Dieu, si tu pouvais y prêter attention ! Voici la générosité de Dieu, si tu pouvais la recevoir ! Voici la parole de Dieu, si seulement tu la comprenais ! Voici le trésor de Dieu, si seulement tu pouvais comprendre !

(1.186)
Voici un Livre qui est devenu la lampe de l’Éternel pour le monde, sa voie droite et sans détour parmi les peuples de la terre. Dis : voici l’Aurore de la connaissance divine, si vous êtes de ceux qui comprennent ; voici l’Orient des commandements de Dieu, si vous êtes de ceux qui saisissent.

(1.187)
Ne chargez pas un animal plus qu’il ne peut porter. Nous proscrivons un tel traitement par une interdiction formelle dans le Livre. Soyez les incarnations de la justice et de l’équité parmi la création tout entière.

(1.188)
Si une personne ôte accidentellement la vie à une autre, il lui incombe de donner à la famille du défunt une indemnité de cent mithqál d’or. Suivez ce qui vous est enjoint dans cette Tablette, et ne soyez pas de ceux qui en dépassent les limites.

(1.189)
Ô membres des parlements du monde ! choisissez une langue unique à l’usage de tous sur la terre et, de même, adoptez une écriture commune. Dieu, en vérité, vous montre clairement ce qui vous profitera et vous rendra indépendants de quiconque. Il est vraiment le Très-Généreux, l’Omniscient, l’Informé. Ce sera la cause de l’unité, si vous pouviez le savoir, et le plus grand moyen de promouvoir l’harmonie et la civilisation, si vous pouviez le comprendre. Nous avons désigné deux signes pour la maturité de l’humanité ; le premier, qui est la fondation la plus solide, nous l’avons consigné dans une autre de nos Tablettes, alors que le second est révélé dans ce Livre merveilleux.

(1.190)
Il vous est interdit de fumer de l’opium. Nous proscrivons en vérité cette pratique dans le Livre par une interdiction impérative. Qui en use n’est assurément pas de moi. Craignez Dieu, ô vous qui êtes doués d’entendement !


2. Tablette d'Ishráqát - la huitième Ishráq

[nota : ci-dessous quelques chapitres révélés par Bahá’u’lláh en supplément au Kitáb-i-aqdas - un certain nombre de tablettes révélées par Bahá’u’lláh après le Kitáb-i-Aqdas contiennent des passages qui sont des suppléments aux clauses du Très-Saint-Livre. Les plus remarquables ont été publiées sous le titre : « Tablettes de Bahá’u’lláh révélées après le Kitáb-i-Aqdas ». Le chapitre qui suit comprend un extrait de la Tablette d’Ishráqát. Le texte des trois prières prescrites auquel il est fait référence dans Questions et Réponses et la prière pour les défunts mentionnée dans le texte sont également reproduits ci-après].

(2.1)
Ce qu’écrit maintenant la Plume de gloire fait partie du Très-Saint-Livre : Les hommes de la Maison de justice de Dieu sont chargés des affaires du peuple. Ils sont, en vérité, les mandataires de Dieu parmi ses serviteurs et les orients de l’autorité dans ses pays.

(2.2)
Ô peuple de Dieu ! la justice éduque le monde car elle est soutenue par deux piliers, la récompense et la punition. Ces deux piliers sont les sources de vie du monde. Chaque jour apparaît un nouveau problème et pour chacun existe une solution appropriée. Ces problèmes devraient être soumis à la Maison de justice afin que ses membres décident selon les besoins, les exigences du moment. Eux, qui se lèvent par amour de Dieu pour servir sa cause, bénéficient de l’inspiration divine venant du royaume invisible. Il incombe à tous de leur obéir. Toutes les affaires de l’État devraient être soumises à la Maison de justice, mais les actes de dévotion doivent être observés selon ce que Dieu a révélé dans son Livre.

(2.3)
Ô peuple de Bahá ! vous êtes l’aurore de l’amour de Dieu et l’aube de sa tendre bonté. Ne souillez pas votre langue en injuriant ou vilipendant une âme et préservez vos yeux de ce qui n’est pas convenable. Exposez ce que vous détenez. Si on l’accepte, votre but est atteint. Sinon, protester est inutile, laissez cette âme à elle-même et tournez-vous vers le Seigneur, le Protecteur, l’Absolu. Ne soyez pas une cause de chagrin et encore moins de discorde et de conflit. Souhaitons que vous receviez une vraie éducation à l’ombre de l’arbre de sa tendre miséricorde et que vous agissiez conformément à ce que Dieu désire. Vous êtes les feuilles d’un seul arbre et les gouttes d’un seul océan.


3. Longue prière prescrite

[nota : prière prescrite longue à réciter une fois par 24 heures]

[nota : Que celui qui désire réciter cette prière se lève, se tourne vers Dieu et, sans changer de place, regarde à droite et à gauche, en quête de la miséricorde du Seigneur, le Très-Miséricordieux, le Compatissant. Puis, qu’il dise :]

(3.1)
Ô toi qui es le Seigneur de tous les noms et le Créateur des cieux ! Par ceux qui sont les aurores de ton invisible Essence, la sublime, la très glorieuse, je te supplie de faire de ma prière un feu capable de consumer les voiles qui me dissimulent ta beauté, et une lumière qui me conduise vers l’océan de ta présence.

[nota : Qu’il lève des mains suppliantes vers Dieu - béni et glorifié soit-il - et dise :]

(3.2)
Ô toi, Désir du monde, Bien-Aimé des nations, tu me vois tourné vers toi, libéré de tout attachement à un autre que toi et agrippé à ta corde dont le mouvement anime la création tout entière. Ô mon Seigneur, je suis ton serviteur, et le fils de ton serviteur. Vois ! je suis prêt à accomplir ta volonté et ton désir, et ne souhaite que ton bon plaisir.

(3.3)
Par l’océan de ta miséricorde et le soleil de ta grâce, je t’implore de faire de ton serviteur ce que tu veux et ce qui te plaît. Par ta puissance qui surpasse de loin toute mention et louange, tout ce que tu révèles est le voeu de mon coeur et le désir de mon âme.

(3.4)
Ô Dieu, mon Dieu, ne tiens compte ni de mes espoirs, ni de mes actes, mais de ta volonté qui englobe le ciel et la terre. Ô toi, Seigneur de toutes les nations, par ton très grand Nom, je ne désire que ce que tu désires et n’aime que ce que tu aimes.

[nota : Qu’il s’agenouille et, inclinant le front jusqu’à terre, dise :]

(3.5)
Tu es infiniment élevé au-delà de toute description, si ce n’est la tienne, et de la compréhension de tout autre que toi.

[nota : Qu’il se lève et dise :]

(3.6)
Ô mon Seigneur, fais de ma prière une fontaine d’eau vive qui me permette de vivre tant que durera ta souveraineté et de te mentionner dans chacun de tes mondes.

[nota : Qu’il lève à nouveau des mains suppliantes et dise :]

(3.7)
Ô toi qui consumes les coeurs et les âmes par ton éloignement et embrases le monde entier par le feu de ton amour ! Par ton nom qui apaise toute la création, je t’implore de ne point me refuser ce qui est tien, ô toi qui gouvernes tous les hommes !

(3.8)
Ô mon Seigneur, tu vois cet étranger se hâter vers sa très glorieuse demeure, sous le dais de ta majesté, dans l’enceinte de ta miséricorde, ce transgresseur rechercher l’océan de ton pardon, cet humble se diriger vers les parvis de ta gloire, et ce pauvre vers l’orient de ta richesse. À toi, l’autorité d’ordonner ce que tu veux ! Je témoigne que tu dois être loué en tes actes, obéi en tes décrets et que tu demeures indépendant en tes commandements.

[nota : Qu’il lève alors les mains et répète trois fois le très grand Nom. Qu’il s’incline ensuite devant Dieu - béni et loué soit-il -, pose les mains sur les genoux et dise :]

(3.9)
Ô mon Dieu, tu vois combien tout mon être est remué par le vif désir de t’adorer et par l’ardeur à évoquer ton nom et à te louer ; tu vois comment mon esprit affirme de ce que la Langue de ton commandement certifie dans le royaume de ta parole et au ciel de ta connaissance. Ô mon Seigneur, dans cet état d’esprit, j’aime à te demander tout ce qui est tien, affirmant ainsi ma pauvreté, glorifiant ta bonté et ta richesse, avouant mon impuissance et démontrant ton pouvoir et ta force.

[nota : Qu’il se redresse ensuite, lève deux fois les mains et supplie :]

(3.10)
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, l’infiniment Généreux. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Ordonnateur au commencement et à la fin. Ô Dieu, mon Dieu, ta clémence m’a enhardi et ta miséricorde m’a fortifié ; ton appel m’a éveillé, ta grâce m’a élevé et conduit jusqu’à toi. Qui suis-je sans cela pour oser me tenir à l’entrée de la cité de ta présence, ou lever mon visage vers les lumières qui luisent du ciel de ta volonté ?

(3.11)
Ô mon Seigneur, tu vois ce misérable frapper à la porte de ta grâce, cette âme évanescente chercher des mains de ta générosité la rivière de vie éternelle. À toi, le commandement en tout temps, ô toi, Seigneur de tous les noms ; et à moi, la résignation et la soumission de bon gré à ta volonté, ô Créateur des cieux !

[nota : Qu’il lève trois fois les mains en disant :]

(3.12)
Dieu est plus grand que tous les grands.

[nota : Qu’il s’agenouille et dise en inclinant le front vers le sol :]

(3.13)
Tu es trop élevé pour que la louange de ceux qui sont proches de toi parvienne jusqu’au ciel de ta présence, ou pour que les oiseaux des coeurs de ceux qui te sont dévoués atteignent le seuil de ta porte. J’atteste que tu es sanctifié au-delà de tout attribut et saint au-delà de tout nom. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Suprême, le Très-Glorieux.

[nota : Qu’il s’assoie et dise :]

(3.14)
Ainsi que tout ce qui est créé, l’Assemblée céleste, les habitants du paradis suprême et au-delà d’eux, de l’horizon de gloire, la Langue de grandeur elle-même, je témoigne que tu es Dieu, qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi, et que celui que tu as manifesté est le mystère caché, le symbole précieux par qui les lettres S-O-I-S (sois) furent jointes et liées. J’atteste que c’est lui dont la plume du Très-Haut a consigné le nom, et qui est mentionné dans les livres de Dieu, le Seigneur du trône céleste et de la terre.

[nota : Qu’il se relève et dise :]

(3.15)
Ô Seigneur de toute existence et possesseur de toutes choses visibles et invisibles, tu vois sûrement mes larmes, tu perçois mes soupirs, tu entends mes plaintes, mes gémissements et les lamentations de mon coeur. Par ta puissance, mes offenses m’empêchent de m’approcher de toi, et mes péchés m’éloignent du seuil de ta sainteté. Ô mon Seigneur, ton amour m’enrichit, me séparer de toi m’anéantit et m’éloigner de toi me consume. Par la trace de tes pas dans ce désert, par ces mots « me voici, me voici ! » que tes élus prononcent dans cette immensité, par les souffles de ta révélation et les brises légères de l’aurore de ta manifestation, permets-moi, je t’en supplie, de contempler ta beauté et d’observer tout ce qui est contenu dans ton livre.

[nota : Qu’il répète trois fois le Très-Grand-Nom, s’incline, les mains posées sur les genoux et dise :]

(3.16)
Loué sois-tu, ô mon Dieu ! Tu m’aides à me souvenir de toi et à te louer, tu me fais connaître celui qui est l’Aurore de tes signes, tu m’incites à me prosterner devant ta souveraineté, à me courber devant ta divinité et à reconnaître ce que la Langue de ta grandeur proclame.

[nota : Qu’il se lève et dise :]

(3.17)
Ô Dieu, mon Dieu, mon dos se courbe sous le poids de mes péchés et ma négligence m’anéantit. Lorsque je médite sur mes mauvaises actions et sur ta bienveillance, mon coeur faiblit et mon sang se glace dans mes veines. Ô toi, Désir du monde, par ta beauté, je rougis de lever mon visage vers toi et j’ai honte de tendre des mains suppliantes vers le ciel de ta bonté. Ô mon Dieu, tu vois comme mes larmes m’empêchent de t’évoquer et de célébrer tes vertus, ô toi Seigneur du trône céleste et de la terre ! Par les signes de ton royaume et les mystères de ton empire, je t’implore de traiter tes bien-aimés, comme il sied à ta bonté, ô Seigneur de toute existence, et comme il convient à ta grâce, ô Roi du visible et de l’invisible !

[nota : Qu’il répète trois fois le Très-Grand-Nom, s’agenouille le front contre terre, et dise :]

(3.18)
Loué sois-tu, ô notre Dieu ! Tu nous révèles ce qui nous rapproche de toi, et tu nous procures tout le bien qu’annoncent tes livres et tes écrits. Nous t’en supplions, ô mon Seigneur ! Protège-nous des armées des vaines chimères et des futiles imaginations. Tu es, en vérité, le Puissant, l’Omniscient.

[nota : Qu’il redresse le buste, s’assoie et dise :]

(3.19)
Ô mon Dieu, j’atteste ce que tes élus attestent, et confesse ce que confessent les habitants du très haut paradis et ceux qui gravitent autour de ton Trône de puissance. Les royaumes de la terre et du ciel sont à toi, ô Seigneur des mondes !


4. Moyenne prière prescrite

[nota : prière prescrite moyenne à réciter chaque jour le matin, à midi et le soir]

[nota : Que celui qui désire réciter cette prière se lave les mains en disant :]

(4.1)
Fortifie ma main, ô mon Dieu, pour qu’elle tienne ton livre si fermement que les armées du monde n’aient sur elle aucun pouvoir. Garde-la de se mêler de ce qui ne la concerne pas. Tu es, en vérité, le Tout-Puissant, l’Omnipotent.

[nota : En se lavant le visage, qu’il dise :]

(4.2)
Ô mon Dieu, j’ai tourné mon visage vers toi. Éclaire-le de la lumière de ta face. Fais qu’il se tourne vers toi seul.

[nota : Puis, se tenant debout, tourné vers la Qiblih (Point d’adoration, Bahjí, Acre) qu’il dise :]

(4.3)
Dieu atteste qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui. À lui, les royaumes de la révélation et de la création ! En vérité, il a manifesté celui qui est l’Aube de la révélation, qui dialogua sur le Sinaï, qui fit resplendir l’Horizon suprême, celui par qui s’exprima l’Arbre divin au-delà duquel il n’est pas de passage et par qui fut lancé cet appel à tous ceux qui sont au ciel et sur la terre : « Voyez ! le possesseur de toutes choses est venu. La terre et le ciel, la gloire et la souveraineté sont à Dieu, le Seigneur de tous les hommes et le Possesseur du trône céleste et de la terre. »

[nota : Qu’il s’incline ensuite, les mains posées sur les genoux et dise :]

(4.4)
Tu es magnifié au-delà de ma louange et de la louange de tout autre que moi, au-delà de ma description et de la description de tous les habitants du ciel et de la terre.

[nota : Puis, debout, les mains ouvertes, paumes levées vers le visage, qu’il dise :]

(4.5)
Ô mon Dieu, ne déçois pas celui qui, de ses mains suppliantes, s’accroche au manteau de ta miséricorde et de ta grâce, ô toi, le plus miséricordieux des miséricordieux !

[nota : Ensuite, qu’il s’assoie et dise :]

(4.6)
Je témoigne de ton unité et de ton unicité, que tu es Dieu et qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi. En vérité, tu as révélé ta cause, respecté ton alliance et ouvert en grand la porte de ta grâce à tous ceux qui vivent au ciel et sur la terre. Bénédiction et paix, salutation et gloire soient sur tes bien-aimés que les vicissitudes et les hasards de ce monde n’empêchent pas de se tourner vers toi, et qui donnent tout dans l’espoir d’obtenir ce qui est tien ! En vérité, tu es Celui qui pardonne, le Très-Généreux.

[nota : Si, au lieu de ce long verset, on désire réciter ces mots : ]

(4.7)
« Dieu atteste qu’il n’est pas d’autre Dieu que lui, le Secours, l’Absolu ».

[nota : Cela suffira. De même, après s’être assis, on pourra choisir ces mots :]

(4.8)
« Je témoigne de ton unité et de ton unicité, que tu es Dieu et qu’il n’est pas d’autre Dieu que toi. »


5. Courte prière prescrite

[nota : prière prescrite courte à réciter une fois par vingt-quatre heures à midi]

(5.1)
Ô mon Dieu, je témoigne que tu m’as créé pour te connaître et pour t’adorer. J’atteste en cet instant mon impuissance et ton pouvoir, ma pauvreté et ta richesse. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Secours, l’Absolu.


6. Prière pour les défunts

[nota : s’il s’agit d’une défunte, dire : « Voici ta servante, la fille de ta servante, etc.»]

(6.1)
Ô mon Dieu, voici ton serviteur, le fils de ton serviteur, qui a cru en toi et en tes signes, qui a tourné son visage vers toi, entièrement détaché de tout sauf de toi. Tu es, en vérité, le plus miséricordieux d’entre les miséricordieux. Daigne le traiter comme il sied au ciel de ta bonté et à l’océan de ta grâce, ô toi qui pardonnes les péchés des hommes et caches leurs défauts ! Accueille-le dans l’enceinte de ta miséricorde ineffable qui était avant la création du ciel et de la terre.
Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Magnanime, le Très-Généreux.

[nota :Que le récitant répète six fois la salutation « Alláh’u’Abhá », suivie de dix-neuf fois chacun des versets suivants :]

(6.2)
En vérité, tous nous adorons Dieu.
En vérité, tous nous nous inclinons devant Dieu.
En vérité, tous nous supplions Dieu.
En vérité, tous nous louons Dieu.
En vérité, tous nous rendons grâce à Dieu.
En vérité, tous nous sommes patients devant la volonté de Dieu


7. Questions et réponses

(7.1)
QUESTION : À propos de la Très-Grande-Fête.
RÉPONSE : La Très-Grande-Fête commence en fin d’après-midi, le treizième jour du deuxième mois de l’année selon le Bayán. Pendant le premier, le neuvième et le douzième jour de cette fête, travailler est interdit.

(7.2)
QUESTION : À propos de la fête des anniversaires jumeaux.
RÉPONSE : La naissance de la Beauté d’Abhá [nota : Bahá’u’lláh] eut lieu à l’aurore du deuxième jour du mois de Muharram [nota : Premier mois du calendrier lunaire islamique] dont le premier jour est marqué par la naissance de son Héraut. Aux yeux de Dieu, ces deux jours n’en font qu’un.

(7.3)
QUESTION : À propos des versets du mariage. [nota : En arabe, les deux versets diffèrent en genre. Il en est de même en français (NDT)]
RÉPONSE : Pour les hommes : En vérité, nous nous conformons tous à la volonté de Dieu. Pour les femmes : En vérité, nous nous conformons toutes à la volonté de Dieu.

(7.4)
QUESTION : S’il arrivait qu’un homme parte en voyage sans spécifier le moment de son retour - en d’autres mots, sans indiquer la période prévue de son absence - et qu’ensuite on n’entende plus parler de lui, que toute trace de lui soit perdue, quelle solution sa femme devrait-elle adopter ?
RÉPONSE : S’il avait omis de fixer le moment de son retour, tout en connaissant la stipulation du Kitáb-i-Aqdas à ce sujet, sa femme devrait attendre une année complète, puis elle serait libre d’adopter la ligne de conduite digne d’éloges ou de se choisir un autre mari. Pourtant, s’il n’était pas au courant de cette stipulation, elle devrait s’armer de patience jusqu’à ce que Dieu daigne lui faire connaître le sort de son époux. Par « ligne de conduite digne d’éloges », il faut entendre la pratique de la patience.

(7.5)
QUESTION : À propos du saint verset : « Lorsque nous entendîmes les cris des enfants à naître, nous doublâmes leur part, diminuant celles des autres. »
RÉPONSE : Selon le Livre de Dieu, les biens du défunt sont divisés en deux mille cinq cent vingt parts, le plus petit commun multiple de tous les nombres entiers jusqu’à neuf ; ces parts sont ensuite réparties en sept portions, chacune étant allouée à une catégorie particulière d’héritiers, comme mentionné dans le Livre. Par exemple, les enfants reçoivent neuf lots de soixante parts, soit cinq cent quarante parts en tout. La signification de la phrase « Nous doublâmes leur part, » est que les enfants reçoivent en plus neuf lots de soixante parts, ce qui leur donne droit à dix-huit lots en tout. Ces parts supplémentaires qu’ils reçoivent sont soustraites des parts allouées aux autres catégories d’héritiers. En conséquence et bien qu’il soit révélé que le conjoint, par exemple, a droit à « huit lots comprenant quatre cent quatre-vingts parts », ce qui équivaut à huit lots de soixante parts, un lot et demi de parts, donc quatre-vingt-dix parts, a maintenant été soustrait, en vertu de cette nouvelle disposition, de la portion du conjoint et redistribué aux enfants. Il en est de même pour les autres. Il en résulte que la somme totale soustraite équivaut aux neuf lots de parts supplémentaires attribués aux enfants.

(7.6)
QUESTION : Pour avoir droit à sa part d’héritage, un frère doit-il descendre à la fois du père et de la mère du défunt, ou est-il suffisant pour lui de n’avoir qu’un parent en commun ?
RÉPONSE : Si le frère descend du père, il recevra sa part de l’héritage dans la mesure prescrite dans le Livre ; mais s’il descend de la mère, il ne recevra que les deux tiers de sa part et le tiers restant revient à la maison de justice. Cette règle s’applique aussi à la soeur.

(7.7)
QUESTION : Parmi les clauses concernant l’héritage, il est écrit que si le défunt ne laisse pas de descendance, la part de cette dernière reviendra à la maison de justice. Dans le cas où d’autres catégories d’héritiers, comme le père, la mère, le frère, la soeur et l’enseignant, sont de même absentes, leurs parts d’héritage doivent-elles aussi revenir à la maison de justice, ou faut-il les traiter d’une autre façon ?
RÉPONSE : Le verset sacré suffit. Il dit, exaltée soit sa parole: « Si le défunt ne laisse pas de descendants, leurs parts reviendront à la maison de justice » etc. et « Si le défunt laisse des descendants, mais aucune autre catégorie d’héritiers mentionnée dans le Livre, ils recevront deux tiers de l’héritage, et le tiers restant reviendra à la maison de justice. » etc. Autrement dit, lorsqu’il n’y a pas de descendants, leur part d’héritage reviendra à la maison de justice ; et, lorsqu’il y a des descendants mais pas d’autres types d’héritiers, deux tiers de l’héritage vont aux descendants et le tiers restant à la maison de justice. Cette règle a une application tant générale que spécifique, ce qui revient à dire que si une de ces classes d’héritiers est absente, deux tiers de leur héritage vont aux descendants et le tiers restant à la maison de justice.

(7.8)
QUESTION : À propos de la somme minimum sur laquelle le huqúqu’lláh doit être payé.
RÉPONSE : La somme minimum sur laquelle il faut payer le huqúqu’lláh est de dix-neuf mithqál d’or. Autrement dit, lorsqu’on a acquis une somme d’argent équivalente à cette valeur, un paiement du huqúq est dû. De même, il faut payer le huqúq lorsque la valeur, non le nombre, des autres formes de propriété atteint le montant prescrit. Le huqúqu’lláh n’est dû qu’une seule fois. Par exemple, une personne qui a acquis mille mithqál d’or et qui paie le huqúq n’est pas tenue de faire un autre paiement sur cette somme, mais seulement sur l’accroissement produit par le commerce, les affaires ou activités semblables. Lorsque cette augmentation, c’est-à-dire le profit réalisé, atteint la somme prescrite, on doit appliquer ce que Dieu a décrété. Ce n’est que lorsque le capital change de main qu’il est de nouveau sujet au paiement du huqúq, comme il le fut la première fois. Le Point premier ordonna que le huqúqu’lláh soit payé sur la valeur de tout ce que l’on possède ; mais, dans cette très puissante dispensation, nous en exemptons l’ameublement de la maison, c’est-à-dire les meubles qui sont nécessaires et la résidence elle-même.

(7.9)
QUESTION : Qu’est-ce qui a la priorité : le huqúqu’lláh, les dettes du défunt ou les frais des obsèques et de l’enterrement ?
RÉPONSE : Les obsèques et l’enterrement ont la priorité, puis le paiement des dettes et ensuite le huqúqu’lláh. Si l’avoir du défunt ne suffit pas à couvrir ses dettes, ce qui en reste devrait être distribué en proportion du montant de chaque dette.

(7.10)
QUESTION : Le Kitáb-i-Aqdas interdit de se raser la tête, alors que la Súriy-i-Hajj l’impose.
RÉPONSE : Tous doivent obéir au Kitáb-i-Aqdas ; tout ce qui y est révélé est la loi de Dieu pour ses serviteurs. L’injonction faite aux pèlerins se rendant à la Maison sacrée de se raser la tête est levée.

(7.11)
QUESTION : Si un couple a des rapports pendant son année de patience, puis qu’ensuite il se sépare de nouveau, doit-il recommencer son année de patience à zéro, ou les jours précédant ces rapports peuvent-ils être inclus dans le décompte de cette année ? Et, une fois le divorce prononcé, une autre période d’attente doit-elle être observée ?
RÉPONSE : Si l’affection revient dans un couple pendant son année de patience, le lien du mariage est valide, et tout ce qui est commandé dans le Livre de Dieu doit être observé. Mais une fois l’année de patience terminée et accompli ce que Dieu a décrété, une autre période d’attente n’est pas exigée. Les rapports sexuels entre mari et femme sont interdits pendant leur année de patience et ceux qui commettent cet acte doivent en demander pardon à Dieu ; leur punition sera de verser à la maison de justice une amende de dix-neuf mithqál d’or.

(7.12)
QUESTION : Si l’antipathie se manifestait dans un couple après avoir prononcé les versets du mariage et payé la dot, le divorce peut-il avoir lieu sans observer l’année de patience ?
RÉPONSE : On peut légitimement demander le divorce après avoir prononcé les versets de mariage et payé la dot, mais avant la consommation du mariage. Dans de telles circonstances, il n’est pas nécessaire d’observer une année de patience, mais il n’est pas permis de récupérer la dot.

(7.13)
QUESTION : Le consentement des parents des deux côtés est-il une condition préalable au mariage, ou celui des parents d’un seul côté est-il suffisant ? Cette loi est-elle seulement applicable aux vierges ou aux autres également ?
RÉPONSE : La condition préalable au mariage est le consentement des parents des deux parties et que la fiancée soit vierge ou non ne fait pas de différence.

(7.14)
QUESTION : Il est enjoint aux croyants de se tourner dans la direction de la Qiblih lorsqu’ils récitent leurs prières prescrites. Dans quelle direction devraient-ils se tourner lorsqu’ils offrent d’autres prières et d’autres dévotions ?
RÉPONSE : Se tourner dans la direction de la Qiblih est une exigence imposée pour la récitation de la prière prescrite ; mais pour les autres prières et dévotions, on peut suivre ce que le Seigneur miséricordieux a révélé dans le Coran : « quel que soit le côté vers lequel vous vous tournez, la face de Dieu est là ». [nota : Coran, 2 : 115. NDT ; Traduction de D. Masson dans La Pléiade, Paris, Gallimard, 1967]

(7.15)
QUESTION : Concernant l’invocation de Dieu dans le Mashriqu’l-Adhkár « à l’aube ».
RÉPONSE : Bien que les mots « à l’aube » soient utilisés dans le Livre de Dieu, cette invocation est acceptable pour Dieu dès le point du jour, entre l’aube et le lever du soleil ou même jusqu’à deux heures après le lever du soleil.

(7.16)
QUESTION : La règle disant que le corps d’un défunt ne doit pas être transporté à plus d’une heure de distance s’applique-t-elle à la fois au transport par terre et par mer ?
RÉPONSE : Ce commandement s’applique aux distances par mer comme par terre, que ce soit une heure de navire ou de train ; l’intention est le temps d’une heure, quel que soit le moyen de transport. Cependant, plus l’enterrement a lieu rapidement plus c’est acceptable et mieux c’est.

(7.17)
QUESTION : Quelle procédure suivre en cas de découverte d’objets perdus ?
RÉPONSE : Si l’on trouve un objet en ville, le crieur public doit en faire une seule annonce. Si le propriétaire de l’objet est ainsi découvert, il faudra le lui remettre. Sinon, celui qui a trouvé l’objet devra attendre une année et, si pendant cette période, on découvre le propriétaire, celui-ci devra rembourser les honoraires du crieur à celui qui a découvert son bien, et récupérer ce qui lui appartient. Ce n’est qu’une fois l’année écoulée sans que le propriétaire ait été identifié, que celui qui a trouvé l’objet pourra en prendre possession. Si la valeur de cet objet est inférieure ou égale aux honoraires du crieur, celui qui l’a trouvé ne devra attendre qu’une seule journée après le moment de sa découverte, au terme de laquelle il peut s’approprier celle-ci, si le propriétaire ne s’est pas fait connaître. Dans le cas où l’objet est découvert dans une région inhabitée, celui qui l’a trouvé devra attendre trois jours, période après laquelle il est libre de prendre possession de sa découverte si l’identité du propriétaire reste inconnue.

(7.18)
QUESTION : En référence aux ablutions : si, par exemple, une personne vient juste de se laver entièrement, doit-elle malgré tout faire ses ablutions ?
RÉPONSE : La prescription concernant les ablutions doit, dans tous les cas, être observée.

(7.19)
QUESTION : Si une personne a l’intention de quitter son pays, que sa femme y est opposée, et que leur dissension aboutit à un divorce, si ses préparatifs de voyage prennent plus d’un an, cette période peut-elle être comptée comme année de patience, ou est-ce le jour où le couple se sépare qui compte comme point de départ de cette année ?
RÉPONSE : Le début du décompte est le jour où le couple se sépare. Donc, s’ils se sont séparés un an avant le départ du mari sans que le parfum de l’affection se soit renouvelé dans le couple, le divorce peut avoir lieu. Sinon, l’année doit être comptée à partir du jour de son départ et les conditions indiquées dans le Kitáb-i-Aqdas doivent être observées.

(7.20)
QUESTION : À propos de l’âge de la maturité quant aux devoirs religieux.
RÉPONSE : L’âge de la maturité est quinze ans, tant pour les hommes que pour les femmes.

(7.21)
QUESTION : Concernant le saint verset : « Lorsqu’en voyage, vous vous arrêtez et vous vous reposez en quelque lieu sûr, prosternez-vous… une seule fois pour chaque prière prescrite omise »
RÉPONSE : La prosternation est destinée à compenser la prière prescrite omise au cours d’un voyage pour des raisons d’insécurité. Si, à l’heure de la prière, le voyageur se trouvait en un lieu sûr, il devrait accomplir cette prière. Cette disposition concernant la prosternation compensatrice s’applique aussi bien chez soi qu’en voyage.

(7.22)
QUESTION : À propos de la définition d’un voyage. [nota : Ceci se réfère à la durée minimum d’un voyage qui exempte le voyageur du jeûne]
RÉPONSE : La définition d’un voyage est neuf heures d’horloge. Si le voyageur s’arrête en un lieu où il prévoit de rester au moins un mois selon le Bayán, il lui incombe d’observer le jeûne, mais, s’il y reste moins d’un mois, il en est exempté. S’il arrive pendant le jeûne en un lieu où il doit rester un mois selon le Bayán, il ne devrait pas observer le jeûne avant un délai de trois jours, et devrait ensuite l’observer jusqu’à la fin. Mais s’il revient chez lui, là où auparavant il résidait en permanence, il doit commencer le jeûne dès le premier jour suivant son arrivée.

(7.23)
QUESTION : À propos de la punition pour un homme ou une femme adultère.
RÉPONSE : À la première infraction, il faut payer neuf mithqál. Dix-huit pour la deuxième, trente-six pour la troisième, et ainsi de suite, chaque amende étant le double de la précédente. Le poids d’un mithqál équivaut à dix-neuf nakhud selon les précisions du Bayán.

(7.24)
QUESTION : À propos de la chasse.
RÉPONSE : Il dit, exalté soit-il : « Si vous devez chasser à l’aide d’animaux ou d’oiseaux de proie », etc. Sont aussi inclus d’autres moyens tels que arcs et flèches, fusils et autres équipements pour la chasse. Pourtant, si l’on utilise des trappes et des pièges et qu’on trouve le gibier mort, sa consommation est illicite.

(7.25)
QUESTION : À propos du pèlerinage.
RÉPONSE : Le pèlerinage à l’une des deux Maisons sacrées est obligatoire ; Au pèlerin de choisir laquelle.

(7.26)
QUESTION : À propos de la dot.
RÉPONSE : À propos de la dot, l’intention de se contenter du minimum signifie se satisfaire de dix-neuf mithqál d’argent.

(7.27)
QUESTION : À propos du verset sacré : « Cependant, si elle apprend le décès… de son mari », etc.
RÉPONSE : Par l’attente « du nombre de mois fixé », on entend une période de neuf mois.

(7.28)
QUESTION : Une autre demande de renseignements concerne la part d’héritage de l’enseignant.
RÉPONSE : Si l’enseignant est décédé, un tiers de sa part d’héritage revient à la maison de justice, et les deux tiers restants vont aux descendants du défunt, et non à ceux de l’enseignant.

(7.29)
QUESTION : Une nouvelle demande de renseignements concerne le pèlerinage.
RÉPONSE : Le pèlerinage à la Maison sacrée imposé aux hommes concerne à la fois la Très-Grande-Maison de Bagdad et la Maison du Point premier à Chiraz ; le pèlerinage à l’une ou à l’autre de ces maisons est suffisant. Ils peuvent ainsi accomplir leur pèlerinage au lieu le plus proche de leur résidence.

(7.30)
QUESTION : Concernant le verset : « … Et celui qui prend une jeune fille à son service peut le faire sans manquer aux convenances. »
RÉPONSE : Cela ne concerne que le service accompli par n’importe quelle autre classe de serviteurs, jeunes ou vieux, en échange de gages ; cette jeune fille est libre de choisir un mari quand il lui plaît, car il est interdit d’acheter des femmes ou, pour un homme, d’avoir plus de deux épouses.

(7.31)
QUESTION : Concernant le verset sacré : « ...le Seigneur a interdit la pratique à laquelle vous aviez précédemment recours lorsque vous divorciez trois fois d’une femme.»
RÉPONSE : Il est fait ici référence à la loi qui obligeait qu’un autre homme épouse cette femme avant qu’elle ne puisse se remarier avec son précédent mari. Cette pratique est interdite dans le Kitáb-i-Aqdas.

(7.32)
QUESTION : Concernant la restauration et la conservation des deux maisons situées dans les lieux jumeaux, et des autres sites dans lesquels le trône fut établi.
RÉPONSE : Par les deux maisons, on entend la Très-Grande-Maison et la Maison du Point premier. Pour les autres sites, les personnes des régions où ils sont situés peuvent choisir de conserver soit chacune des maisons où le trône fut établi, soit l’une d’entre elles.

(7.33)
QUESTION : Une nouvelle demande de renseignements concerne l’héritage de l’enseignant.
RÉPONSE : Si l’enseignant n’est pas du peuple de Bahá, il n’hérite pas. S’il y a plusieurs enseignants, leur part doit être divisée entre eux de manière égale. Si l’enseignant est décédé, ses descendants n’héritent pas de sa part, mais deux tiers vont aux enfants du propriétaire des biens et le tiers restant revient à la maison de justice.

(7.34)
QUESTION : Concernant la résidence assignée exclusivement à la descendance masculine.
RÉPONSE : S’il y a plusieurs résidences, c’est la plus belle et la plus noble qui est concernée ; les autres doivent être partagées entre tous les héritiers, comme tout autre sorte de biens. Tout héritier, quelle que soit sa catégorie, qui est en dehors de la foi de Dieu, est considéré comme inexistant et n’hérite pas.

(7.35)
QUESTION : Concernant le Naw-Rúz.
RÉPONSE : La fête du Naw-Rúz tombe le jour où le soleil entre dans le signe du Bélier, [nota : l’équinoxe de printemps dans l’hémisphère nord] même si cela arrive moins d’une minute avant le coucher du soleil.

(7.36)
QUESTION : Si les jours de commémoration des anniversaires jumeaux ou de la déclaration du Báb, tombent pendant le jeûne, que faut-il faire ?
RÉPONSE : Si les fêtes célébrant les anniversaires jumeaux ou la déclaration du Báb tombent pendant le mois du jeûne, l’ordre de jeûner ne s’applique pas ces jours-là.

(7.37)
QUESTION : Dans les saintes ordonnances qui règlent l’héritage, la résidence et les vêtements personnels du défunt sont attribués à la descendance masculine. Cette clause ne s’applique-t-elle qu’aux biens du père, ou s’applique-t-elle aussi aux biens de la mère ?
RÉPONSE : Les vêtements usagés de la mère doivent être divisés à parts égales entre les filles, mais le reste de ses biens, y compris les propriétés, les bijoux et les vêtements neufs, doit être distribué, comme il est révélé dans le Kitáb-i-Aqdas, entre tous ses héritiers. Si cependant la défunte ne laisse pas de filles, ses biens seront tous divisés de la manière indiquée pour les hommes dans le Texte saint.

(7.38)
QUESTION : Concernant le divorce qui doit être précédé par une année de patience : que faut-il faire si une seule des parties incline à la réconciliation ?
RÉPONSE : Suivant les commandements révélés dans le Kitáb-i-Aqdas, les deux parties doivent être satisfaites ; à moins que les deux ne le veuillent, il ne peut y avoir réunion.

(7.39)
QUESTION : À propos de la dot, qu’en est-il si le fiancé, incapable de payer la somme en entier, présente à sa fiancée une promesse écrite en bonne et due forme au moment de la cérémonie de mariage, étant entendu qu’il l’honorera lorsqu’il le pourra ?
RÉPONSE : La permission d’adopter cet usage est accordée par la Source d’autorité.

(7.40)
QUESTION : Si, pendant l’année de patience, le parfum de l’affection ne réapparaît que pour être suivi de nouveau par l’antipathie et si, durant toute l’année de patience, le couple oscille entre l’affection et l’aversion, et que l’année s’achève dans l’antipathie, le divorce peut-il ou non avoir lieu ?
RÉPONSE : Dans chaque cas, quel que soit le moment où survient l’antipathie, l’année de patience commence ce jour-là, et l’année doit s’écouler entièrement.

(7.41)
QUESTION : La résidence et les affaires personnelles du défunt sont attribuées à sa descendance masculine et non à sa descendance féminine ou aux autres héritiers ; si le défunt ne laisse pas de descendance mâle, que faut-il faire ?
RÉPONSE : Il dit, exalté soit-il : « Si le défunt ne laisse pas de descendants, leurs parts reviendront à la maison de justice... » Conformément à ce verset sacré, la résidence et les vêtements personnels du défunt reviennent à la maison de justice.

(7.42)
QUESTION : L’ordonnance du huqúqu’lláh est révélée dans le Kitáb-i-Aqdas. Les biens sur lesquels le huqúq doit être payé comprennent-ils la résidence avec ses équipements fixes et l’ameublement nécessaire, ou en est-il autrement ?
RÉPONSE : Dans les lois révélées en persan, nous avons ordonné que, dans cette très puissante dispensation, la résidence et ses meubles soient exemptés, c’est-à-dire les meubles nécessaires.

(7.43)
QUESTION : Concernant les fiançailles d’une fille avant sa maturité.
RÉPONSE : Cet usage est déclaré illicite par la Source d’autorité, de même qu’il n’est pas licite d’annoncer un mariage plus de quatre-vingt-quinze jours avant la cérémonie.

(7.44)
QUESTION : Si une personne a, par exemple, cent túmáns, paie le huqúq sur cette somme, perd la moitié de la somme dans une mauvaise affaire et qu’ensuite elle regagne, par son commerce, ce qu’elle avait perdu et récupère la somme sur laquelle le huqúq est dû, cette personne doit-elle payer le huqúq ou non ?
RÉPONSE : Dans ce cas, le huqúq n’est pas dû.

(7.45)
QUESTION : Si, après paiement du huqúq, cette même somme de cent túmáns est entièrement perdue puis regagnée par des opérations commerciales ou la gestion d’affaires, le huqúq doit-il être payé une seconde fois ou non ?
RÉPONSE : Dans ce cas non plus, le paiement du huqúq n’est pas requis.

(7.46)
QUESTION : En référence au verset sacré, « Dieu vous prescrit le mariage » : cette prescription est-elle obligatoire ou non ?
RÉPONSE : Elle n’est pas obligatoire.

(7.47)
QUESTION : Supposons qu’un homme ait épousé une femme en la croyant vierge et qu’il lui ait payé la dot, mais qu’au moment de la consommation du mariage, il s’avère qu’elle n’est pas vierge, les dépenses encourues et la dot devront-elles être remboursées ou non ? Et, si le mariage avait eu pour condition la virginité, cette condition non remplie invalide-t-elle le mariage ?
RÉPONSE : Dans une telle situation, les dépenses et la dot peuvent être remboursées. La condition non remplie invalide ce qu’elle conditionnait. Pourtant, taire le fait et pardonner méritera, aux yeux de Dieu, une généreuse récompense.

(7.48)
QUESTION : « ...Nous vous enjoignons d’offrir une fête... ». Est-ce obligatoire ou non ?
RÉPONSE : Ce n’est pas obligatoire.

(7.49)
QUESTION : Concernant les peines pour adultère, sodomie, vol, et leurs degrés de gravité.
RÉPONSE : La détermination des degrés de gravité de ces peines dépend de la Maison de justice.

(7.50)
QUESTION : Concernant la légitimité ou non du mariage entre parents.
RÉPONSE : Ces questions sont aussi du ressort des mandataires de la maison de justice.

(7.51)
QUESTION : Concernant les ablutions, il est révélé : « Que celui qui ne trouve pas d’eau pour les ablutions répète cinq fois les mots “Au nom de Dieu, le Très-Pur, le Très-Pur” ». Est-il permis de réciter ce verset par temps glacial, ou lors de blessures aux mains ou au visage ?
RÉPONSE : Par temps glacial, on peut utiliser de l’eau chaude. Si les mains ou le visage sont blessés, ou que d’autres raisons telles que souffrances et douleurs rendent dangereux l’usage de l’eau, on peut réciter le verset mentionné à la place des ablutions.

(7.52)
QUESTION : Est-il obligatoire de réciter le verset révélé pour remplacer la prière des signes ?
RÉPONSE : Ce n’est pas obligatoire.

(7.53)
QUESTION : En référence à l’héritage, lorsqu’il y a des frères et des soeurs germains, les frères et les soeurs utérins reçoivent-ils aussi une part ?
RÉPONSE : Ils ne reçoivent aucune part.

(7.54)
QUESTION : Il a dit, exalté soit-il : « Dans le cas où le fils du défunt décède du vivant de son père et laisse des enfants, ceux-ci héritent de la part de leur père ». Que faut-il faire si la fille décède du vivant de son père ?
RÉPONSE : Sa part de l’héritage devrait être distribuée entre les sept catégories d’héritiers selon l’ordonnance du Livre.

(7.55)
QUESTION : Si c’est une femme qui décède, à qui ira la part de son héritage ?
RÉPONSE : La part d’héritage de l’épouse est allouée au mari.

(7.56)
QUESTION : Concernant l’enveloppement du corps du défunt dans un linceul qui, suivant le décret, doit comprendre cinq pièces : s’agit-il de cinq pièces d’étoffe comme couramment utilisées jusqu’à présent, ou de cinq longueurs de linceul d’un seul tenant ?
RÉPONSE : Il s’agit d’utiliser cinq pièces d’étoffe.

(7.57)
QUESTION : Concernant les disparités entre certains versets révélés.
RÉPONSE : De nombreuses tablettes furent révélées et envoyées dans leur forme originale sans être vérifiées ni revues. En conséquence, elles furent, à notre demande, relues à voix haute en la sainte présence et mises en conformité avec les conventions grammaticales en usage, afin de prévenir les chicaneries des opposants à la Cause. Autre raison de cette pratique: on considérait que le nouveau style inauguré par le Héraut - que toutes les âmes sauf la sienne soient offertes en sacrifice par amour pour lui - présentait un certain laxisme quant au respect des règles grammaticales. C’est pourquoi, pour faciliter la compréhension et la concision de l’expression, les versets sacrés furent ensuite révélés dans un style qui est, en grande partie, en conformité avec l’usage courant.

(7.58)
QUESTION : Concernant le verset sacré : « Lorsqu’en voyage, vous vous arrêtez et vous vous reposez en quelque lieu sûr, prosternez-vous… une seule fois pour chaque prière prescrite omise » : est-ce une compensation pour la prière prescrite omise en raison de l’insécurité, ou la prière prescrite est-elle complètement suspendue pendant le voyage et la prosternation la remplace-t-elle ?
RÉPONSE : Si, au moment de la prière prescrite, l’insécurité règne, on doit, en arrivant en lieu sûr, accomplir une prosternation pour chaque prière prescrite manquée et, après la dernière prosternation, s’asseoir en tailleur et lire le verset prévu. Si l’on est en lieu sûr, la prière prescrite n’est pas suspendue pendant le voyage.

(7.59)
QUESTION : Si après un arrêt pour se reposer, l’heure de la prière prescrite arrive, doit-il réciter la prière ou peut-il effectuer la prosternation?
RÉPONSE : Excepté lors des circonstances dangereuses, il n’est pas permis d’omettre la prière prescrite.

(7.60)
QUESTION : Si, en raison de prières prescrites manquées, un certain nombre de prosternations est requis, le verset doit-il ou non être répété après chaque prosternation compensatoire ?
RÉPONSE : Il suffit de réciter le verset prévu après la dernière prosternation. Le verset ne doit pas être répété après chaque prosternation.

(7.61)
QUESTION : Si l’on a omis de dire une prière prescrite chez soi, doit-elle ou non être compensée par une prosternation ?
RÉPONSE : En réponse à des questions posées précédemment, il fut écrit : « Cette disposition concernant la prosternation compensatoire s’applique chez soi comme en voyage. »

(7.62)
QUESTION : Si quelqu’un vient d’accomplir des ablutions dans un autre but et qu’arrive l’heure de la prière prescrite, ces ablutions sont-elles suffisantes ou faut-il les renouveler ?
RÉPONSE : Ces mêmes ablutions suffisent, il n’est pas besoin de les renouveler.

(7.63)
QUESTION : Le Kitáb-i-Aqdas enjoint d’accomplir la prière prescrite, formée de neuf rak’at, matin, midi, et soir. Mais la tablette des prières prescrites [nota : la tablette contient les trois prières obligatoires actuellement en usage] semble être différente.
RÉPONSE : Ce qui fut révélé dans le Kitáb-i-Aqdas concerne une autre prière prescrite. Il y a quelques années, plusieurs ordonnances du Kitáb-i-Aqdas dont cette prière prescrite furent, pour des raisons de sagesse, écrites séparément et envoyées ailleurs avec d’autres écrits sacrés à des fins de protection et de conservation. C’est plus tard que ces trois prières prescrites furent révélées.

(7.64)
QUESTION : Est-il permis de se fier aux montres et aux pendules pour déterminer l’heure ?
RÉPONSE : Il est permis de se fier aux montres et aux pendules.

(7.65)
QUESTION : Dans la tablette des prières prescrites, trois prières sont révélées ; les trois doivent-elles être dites ou non ?
RÉPONSE : Il est ordonné d’offrir une de ces trois prières ; quelle que soit celle qui est dite, elle suffit.

(7.66)
QUESTION : Les ablutions pour la prière du matin sont-elles encore valables pour la prière de midi ? Et de même, les ablutions pour la prière de midi sont-elles encore valables le soir ?
RÉPONSE : Les ablutions sont liées à la prière prescrite pour laquelle elles sont effectuées et doivent être renouvelées pour chaque prière.

(7.67)
QUESTION : Concernant la longue prière prescrite, il est requis de se lever et de se « tourner vers Dieu ». Ceci semble indiquer qu’il n’est pas nécessaire de faire face à la Qiblih ; est-ce le cas ou non ?
RÉPONSE : Il s’agit de la Qiblih.

(7.68)
QUESTION : Concernant le verset sacré : « Récitez les versets de Dieu chaque matin et chaque soir. »
RÉPONSE : Il s’agit de tout ce qui est descendu du ciel de la parole divine. La première condition est l’ardeur et l’amour des âmes sanctifiées pour lire la parole de Dieu. Lire un verset, ou même un mot, dans un esprit de joie radieuse, est préférable à la lecture de nombreux livres.

(7.69)
QUESTION : En rédigeant son testament, une personne peut-elle affecter une portion de son avoir - en dehors de ce qui est dévolu au paiement du huqúqu’lláh et des dettes - à des oeuvres de charité ? Ou ne peut-elle allouer qu’une certaine somme pour couvrir les frais des funérailles et d’enterrement, afin que le reste de son bien soit distribué de la façon fixée par Dieu parmi les catégories désignées d’héritiers ?
RÉPONSE : Une personne a pleine juridiction sur ses biens. Si elle peut s’acquitter du Huqúqu’lláh et est libre de dettes, alors tout ce qu’elle écrit dans son testament et toute déclaration ou disposition qu’il contient seront acceptables. Dieu, en vérité, lui a permis d’agir comme elle le désire avec ce qu’il lui a accordé.

(7.70)
QUESTION : L’usage de la bague d’enterrement est-il enjoint aux seuls adultes ou aux mineurs aussi ?
RÉPONSE : Elle ne concerne que les adultes. La prière pour les défunts ne concerne aussi que les adultes.

(7.71)
QUESTION : Si une personne désire jeûner à un autre moment qu’au mois de ‘Alá’, est-ce permis ou pas ? Et, s’il a fait un voeu ou s’il s’engage à faire un tel jeûne, est-ce valable et acceptable ?
RÉPONSE : L’ordonnance du jeûne est telle qu’elle a déjà été révélée. Mais si quelqu’un s’engage à offrir un jeûne à Dieu, cherchant ainsi à accomplir un voeu ou à atteindre un autre but, c’est permis aujourd’hui comme dans le passé. Néanmoins, c’est le souhait de Dieu, exaltée soit sa gloire, que les voeux et les engagements aient pour objectif ce qui profitera à l’humanité.

(7.72)
QUESTION : Une question a encore été posée concernant la résidence et les vêtements personnels : en l’absence de descendants mâles, doivent-ils revenir à la maison de justice, ou doivent-ils être distribués comme le reste des biens ?
RÉPONSE : Deux tiers de la résidence et des vêtements personnels iront aux descendantes, et un tiers ira à la maison de justice dont Dieu a fait le trésor du peuple.

(7.73)
QUESTION : Si, à la fin de l’année de patience, le mari refuse le divorce, quelle conduite devrait adopter sa femme ?
RÉPONSE : À la fin de la période, le divorce prend effet. Pourtant, il est nécessaire qu’il y ait des témoins du début et de la fin de cette période, afin que l’on puisse faire appel à eux pour témoigner en cas de besoin.

(7.74)
QUESTION : Concernant la définition de la vieillesse.
RÉPONSE : Pour les Arabes cela indique un grand âge extrême ; mais pour le peuple de Bahá, elle commence à soixante-dix ans.

(7.75)
QUESTION : Concernant la limite du jeûne pour quelqu’un qui voyage à pied.
RÉPONSE : La limite est fixée à deux heures. Au-delà, il est permis de rompre le jeûne.

(7.76)
QUESTION : Concernant l’observance du jeûne par les gens qui font des travaux lourds pendant le mois du jeûne.
RÉPONSE : Ces personnes sont dispensées du jeûne ; pourtant, afin de montrer du respect envers la loi de Dieu et le rang élevé du jeûne, il est des plus louable et des plus convenable de manger frugalement et en privé.

(7.77)
QUESTION : Les ablutions accomplies pour la prière prescrite suffisent-elles pour les quatre-vingt-quinze répétitions du Plus-Grand-Nom ?
RÉPONSE : Il n’est pas nécessaire de renouveler les ablutions.

(7.78)
QUESTION : Concernant les habits et les bijoux qu’un mari aurait achetés pour sa femme, doivent-ils être distribués à ses héritiers après sa mort, ou sont-ils spécialement destinés à l’épouse ?
RÉPONSE : À l’exception des vêtements usagés, tout appartient au mari que ce soit des bijoux ou autre chose, sauf s’il est prouvé que ce sont des cadeaux à l’épouse.

(7.79)
QUESTION : Concernant le critère de justesse pour prouver quelque chose qui dépend du témoignage de deux témoins impartiaux.
RÉPONSE : Le critère de justesse est une référence pour les gens. Le témoignage de tout serviteur de Dieu, quelle que soit sa foi ou sa croyance, est acceptable devant son trône.

(7.80)
QUESTION : Si le défunt n’a pas rempli son obligation du huqúqu’lláh ni payé ses autres dettes, celles-ci devront-elles être acquittées par des déductions à due concurrence sur la résidence, les vêtements personnels et le reste des biens, ou la résidence et les vêtements personnels sont-ils mis de côté pour les descendants mâles et, conséquemment, les dettes réglées sur le reste des biens ? Et, si le reste des biens n’y suffit pas, comment les dettes devraient-elles être réglées ?
RÉPONSE : Les dettes impayées et les paiements du huqúq doivent être réglés par le reste des biens, mais si ce n’est pas suffisant, la différence devra être couverte par sa résidence et ses vêtements personnels.

(7.81)
QUESTION La troisième prière prescrite doit-elle être offerte assis ou debout ?
RÉPONSE : Il est préférable et plus correct de se tenir debout dans une attitude d’humble respect.

(7.82)
QUESTION : Concernant la première prière prescrite, il est ordonné : « On devrait l’accomplir à un moment où l’on se trouve dans un état d’humilité et d’adoration ardente. » Doit-elle être offerte une fois par vingt-quatre heures ou plus souvent ?
RÉPONSE : Une fois par vingt-quatre heures suffit ; voilà ce que dit la Langue du commandement divin.

(7.83)
QUESTION : Concernant les définitions de « matin », « midi » et « soir ».
RÉPONSE : Ce sont le lever du soleil, le midi et le coucher du soleil. Les moments autorisés pour les prières prescrites vont du matin à midi, de midi au coucher du soleil et du coucher du soleil jusqu’à deux heures après celui-ci. L’autorité est dans la main de Dieu, celui qui porte les deux noms.

(7.84)
QUESTION : Le mariage est-il permis entre croyant et incroyant ?
RÉPONSE : Se marier et donner en mariage sont tous deux permis ; ainsi l’a décrété le Seigneur quand il monta sur le trône de générosité et de grâce.

(7.85)
QUESTION : Concernant la prière pour les défunts : doit-elle précéder ou suivre l’enterrement ? Et doit-on faire face à la Qiblih ?
RÉPONSE : La récitation de cette prière devrait précéder l’enterrement ; et en ce qui concerne la Qiblih : « quel que soit le côté vers lequel vous vous tournez, la face de Dieu est là ». [nota : Coran, II : 115]

(7.86)
QUESTION : À midi, qui est l’heure de deux des prières prescrites - la courte prière du milieu de la journée et celle qui doit être offerte le matin, le midi et le soir - est-il nécessaire de pratiquer deux ablutions ou une suffit-elle ?
RÉPONSE : Il n’est pas nécessaire de renouveler les ablutions.

(7.87)
QUESTION : Concernant la dot des villageois qui doit être d’argent, cela concerne-t-il la fiancée, le fiancé ou les deux ? Et que faut-il faire si l’un est un citadin et l’autre un villageois ?
RÉPONSE : La dot est déterminée par le lieu d’habitation du fiancé ; si c’est un citadin, la dot est d’or, si c’est un villageois, elle est d’argent.

(7.88)
QUESTION : Par quel critère déterminer qui est citadin, et qui est villageois ? Si un citadin s’installe dans un village, ou un villageois en ville, dans l’intention d’y résider en permanence, quelle règle appliquer ? Le lieu de naissance est-il le facteur décisif ?
RÉPONSE : Le critère est la résidence permanente et, suivant l’endroit où elle se situe, l’ordonnance du Livre devra être observée en conséquence.

(7.89)
QUESTION : Dans les saintes Tablettes, il est révélé que, lorsque quelqu’un acquiert l’équivalent de dix-neuf mithqál d’or, il devrait payer le droit de Dieu sur cette somme. Le montant à payer sur ces dix-neuf (mithqál) peut-il être expliqué ?
RÉPONSE : L’ordonnance de Dieu fixe ce montant à dix-neuf pour cent. C’est sur cette base qu’il faut le calculer. On peut alors déterminer la somme due sur ces dix-neuf (mithqál).

(7.90)
QUESTION : Quand la fortune de quelqu’un dépasse dix-neuf (mithqál), doit-il l’augmenter encore de dix-neuf avant de devoir à nouveau le huqúq, ou doit-il le payer sur toute augmentation ?
RÉPONSE : Tant que le montant ajouté n’a pas atteint de nouveau dix-neuf (mithqál), il est exonéré du huqúq.

(7.91)
QUESTION : Concernant l’eau pure et le moment où elle est considérée comme usagée.
RÉPONSE : Les petites quantités d’eau, une coupe ou même deux ou trois, doivent être considérées comme usagées après un seul lavage du visage et des mains. Mais un kurr [nota : se réfère à un volume correspondant approximativement à un demi mètre cube] d’eau, ou plus, reste inchangé après un ou deux lavages du visage, et rien n’empêche de l’utiliser, sauf si l’eau est altérée dans l’un des trois aspects [nota : couleur, goût et odeur], par exemple, si sa couleur a changé, auquel cas elle devrait être considérée comme usagée.

(7.92)
QUESTION : Dans un traité en persan sur diverses questions l’âge de la maturité est fixé à quinze ans ; le mariage est-il de même conditionné par l’accession à la maturité, ou est-il permis avant cet âge ?
RÉPONSE : Puisque le consentement des deux parties est exigé dans le Livre de Dieu, et puisque leur consentement ou l’absence de consentement ne peut être certifié avant la maturité, le mariage n’est pas permis avant ce moment.

(7.93)
QUESTION : Concernant le jeûne et la prière prescrite à observer par le malade.
RÉPONSE : En vérité, je dis que la prière prescrite et le jeûne occupent un rang élevé aux yeux de Dieu. Cependant, c’est en bonne santé que leur vertu se réalise. En période de mauvaise santé, il n’est pas permis d’observer ces obligations ; tel fut de tout temps le commandement du Seigneur, exaltée soit sa gloire. Bénis les hommes et les femmes qui y prêtent attention et observent ses préceptes. Toute louange soit à Dieu, lui qui fit descendre les versets et qui est le révélateur de preuves incontestables.

(7.94)
QUESTION : Concernant les mosquées, les chapelles, les temples.
RÉPONSE : Rien de ce qui fut construit pour l’adoration du seul vrai Dieu : les mosquées, les chapelles, les temples, ne doit être utilisé pour un autre usage que la commémoration de son nom. C’est une ordonnance de Dieu et quiconque la viole est, en vérité, de ceux qui transgressent. Aucun mal ne peut arriver au bâtisseur, car il a accompli son acte pour l’amour de Dieu, et il a reçu et continuera à recevoir sa juste récompense.

(7.95)
QUESTION : Concernant les équipements d’un lieu de travail nécessaire à la pratique de ses affaires ou de sa profession : sont-ils sujets au paiement du huqúqu’lláh ou suivent-ils la même règle que les meubles de l’habitation ?
RÉPONSE : Ils sont régis par la même règle que les meubles de l’habitation.

(7.96)
QUESTION : Concernant l’échange de biens tenus en dépôt pour de l’argent, ou pour d’autres biens, afin de les protéger de la dépréciation ou de la perte.
RÉPONSE : Concernant la question écrite sur l’échange des biens tenus en dépôt pour les préserver de la dépréciation ou de la perte, cet échange est permis à condition que le produit de remplacement soit de valeur équivalente. En vérité, ton Seigneur est l’Interprète, l’Omniscient, il est l’Ordonnateur, l’Ancien des jours.

(7.97)
QUESTION : Concernant le lavage des pieds en hiver et en été.
RÉPONSE : Il en va de même dans les deux cas ; l’eau chaude est préférable, mais rien n’empêche d’utiliser de l’eau froide.

(7.98)
QUESTION : Une nouvelle question sur le divorce.
RÉPONSE : Puisque Dieu, exaltée soit sa gloire, ne favorise pas le divorce, rien n’a été révélé sur cette question. Cependant, du début de la séparation jusqu’à la fin d’une année, deux personnes, ou plus, doivent être tenues informées à titre de témoins ; si, à la fin de cette année, la réconciliation n’a pas lieu, le divorce est prononcé. Il doit être inscrit dans le registre par l’officier judiciaire chargé des affaires religieuses de la localité, nommé par les mandataires de la maison de justice. Observer cette procédure est essentiel pour éviter d’attrister le coeur de ceux qui comprennent.

(7.99)
QUESTION : Concernant la consultation.
RÉPONSE : Si la consultation entre le premier groupe de personnes réunies se termine sans accord, il faut en ajouter de nouvelles. Après quoi, des personnes au nombre du Plus-Grand-Nom, ou plus, ou moins, seront choisies par tirage au sort. On recommencera alors la consultation, et le résultat, quel qu’il soit, sera accepté. Pourtant, si l’accord n’est toujours pas atteint, la même procédure devra être répétée encore une fois, et la décision de la majorité prévaudra. En vérité, il guide celui qu’il veut dans le droit sentier.

(7.100)
QUESTION : Concernant l’héritage.
RÉPONSE : Concernant l’héritage, ce qu’ordonna le Point premier - puisse l’âme de tout autre que lui être offerte en sacrifice par amour pour lui - est appréciable. Les héritiers existants devraient recevoir leur part de l’héritage, tandis qu’un inventaire de l’héritage restant doit être soumis à la cour du Très-Haut. En sa main est la source de l’autorité ; il ordonne ce qui lui plaît. À ce sujet, une loi fut révélée en la Terre du mystère [nota : Andrinople], accordant temporairement aux héritiers existants la part des héritiers manquants, jusqu’au moment où la maison de justice sera établie et où le décret concernant ce sujet sera promulgué. Toutefois l’héritage de ceux qui émigrèrent la même année que la Beauté ancienne, a été offert à leurs héritiers ; ceci est un bienfait que Dieu leur accorda.

(7.101)
QUESTION : Concernant la loi sur la découverte de trésors.
RÉPONSE : Si quelqu’un découvre un trésor, un tiers lui appartiendra, les deux autres tiers devront être dépensés par les hommes de la maison de justice pour le bien-être de tout le peuple. Ceci sera mis en pratique après l’établissement de la maison de justice et en attendant ils seront confiés à la garde de personnes de confiance dans chaque localité ou territoire. Il est, en vérité, le Souverain, l’Ordonnateur, l’Omniscient, l’Informé.

(7.102)
QUESTION : Concernant le huqúq sur l’immobilier qui ne rapporte pas de profit.
RÉPONSE : L’ordonnance de Dieu est que la propriété immobilière qui a cessé de produire un revenu, c’est-à-dire dont le profit ne s’accroît plus, n’est pas soumise au paiement du huqúq. Il est, en vérité, le Souverain, le Munificent.

(7.103)
QUESTION : Concernant le verset sacré : « Dans les régions où les jours et les nuits s’allongent, que l’heure de la prière soit déterminée par les horloges... »
RÉPONSE : Il s’agit ici des territoires éloignés. Dans ces contrées cependant, la différence n’est que de quelques heures, et donc cette règle ne s’applique pas.

(7.104)
Dans la tablette à Abá Badí’, ce verset sacré fut révélé : « En vérité, nous enjoignons à chaque fils de servir son père. » Tel est le décret que nous avons énoncé dans le Livre.

(7.105)
Et dans une autre tablette furent révélées ces paroles exaltées : Ô Muhammad ! l’Ancien des jours a tourné son visage vers toi, il te mentionne et exhorte le peuple de Dieu à éduquer ses enfants. Si un père négligeait ce très important commandement établi dans le Kitáb-i-Aqdas par la Plume du Roi éternel, il serait déchu des droits paternels et considéré comme coupable devant Dieu. Heureux celui qui grave en son coeur les avertissements du Seigneur et s’y tient fermement. En vérité, Dieu enjoint à ses serviteurs ce qui les aidera, leur profitera et les rendra capables de se rapprocher de lui. Il est l’Ordonnateur, l’Éternel.

(7.106)
Il est Dieu, exalté soit-il, Seigneur de majesté et de pouvoir ! Les prophètes et les élus ont tous reçu du seul vrai Dieu, magnifiée soit sa gloire, la mission de nourrir les arbres de l’existence humaine avec les eaux vivifiantes de la droiture et de l’entendement, afin que de ces arbres apparaisse ce que Dieu a déposé au coeur de leur être le plus intime. Comme on peut aisément l’observer, chaque arbre produit un fruit particulier, et un arbre stérile n’est bon qu’à jeter au feu. Le but de ces éducateurs, dans tout ce qu’ils disent et enseignent, est de préserver le rang élevé de l’homme. Heureux celui qui, au jour de Dieu, se tient fermement à ses préceptes et ne dévie pas de sa loi fondamentale et véritable. Les fruits qui conviennent le mieux à l’arbre de la vie humaine sont la loyauté et la piété, la véracité et la sincérité ; mais le plus important après la reconnaissance de l’unité de Dieu, loué et glorifié soit-il, est la considération pour les droits dus à ses parents. Cet enseignement est mentionné dans tous les Livres de Dieu et réaffirmé par la Plume la plus exaltée. Considérez ce que le Seigneur miséricordieux a révélé dans le Coran, glorifiées soient ses paroles : « Adorez Dieu ! Ne lui associez rien ! Vous devez user de bonté envers vos parents…» [nota : Coran IV, 36 (traduction de D. Masson)] Voyez comme la tendre bonté envers ses parents est liée à la reconnaissance du seul vrai Dieu ! Heureux ceux qui sont doués d’une sagesse et d’une compréhension véritables, qui voient et perçoivent, qui lisent et comprennent, et qui observent ce que Dieu a révélé dans les Livres saints du passé et dans cette Tablette incomparable et merveilleuse.

(7.107)
Dans une de ses tablettes, il a révélé, exaltées soient ses paroles : En ce qui concerne la zakát, nous décrétons que vous devriez suivre ce qui est révélé dans le Coran.


8. Synopsis et codification des lois et ordonnances du Kitáb-i-aqdas

I. Nomination d'Abdu’l-Bahá

II. Anticipation de l'institution du Gardiennat

III. L'Institution de la Maison de justice

IV. Lois, ordonnances et exhortations
      A. La prière
      B. Le jeûne
      C. Lois concernant le statut personnel
            1. Mariage
            2. Divorce
            3. Héritage
      D. Lois, ordonnances et exhortations diverses
            1. Lois (pèlerinage, dons, jours saints, enterrement, interdictions...)
            2. Abrogation de lois des religions antérieures (remariage...)
            3. Exhortations (enseigner, actions, santé, langues, propreté...)

V. Remontrances (à l'espèce humaine, aux rois, aux ecclésiastiques...)

VI. Divers (infaillibilité, langue commune, prophéties, liberté...)


I. Nomination d'Abdu’l-Bahá comme successeur de Bahá’u’lláh et interprète de ses enseignements

A. Il est enjoint aux fidèles de tourner leur visage vers celui "que Dieu a désigné, qui est issu de cette Antique Racine".
#1.121

B.. Les fidèles sont priés de s'en remettre pour tout ce qu'ils ne comprennent pas dans les écrits bahá'ís à "celui qui est issu de cette puissante Souche".
#1.174

II. Anticipation de l'institution du Gardiennat
#1.42

III. L'institution de la Maison de Justice

A. La Maison de justice est formellement prescrite
#1.30 #1.42

B. Ses fonctions sont définies.
#1.27 #1.30 #1.42 #1.48 #1.52 #1.147 #2.1 #2.2 #7.49 #7.50 #7.98 #7.100

C. Ses revenus sont fixés.
#1.21 #1.22 #1.42 #1.49 #1.52 #1.72 #1.97 #7.6 #7.7 #7.11 #7.28 #7.33 #7.41 #7.72 #7.100 #7.101

IV. Lois, ordonnances et exhortations

A. La prière

1. Le rang sublime occupé par les prières obligatoires dans la révélation bahá'íe
#1.6 #1.33 #3.1 #3.6 #7.76 #7.93

2. La Qiblih :

      a) Identifiée par le Báb avec « Celui que Dieu rendra manifeste »
      #1.137

      b) La désignation faite par le Báb est confirmée par Bahá'u'lláh.
      #1.129 #1.134 #1.135 #1.136 #1.139 #1.140 #1.143 #1.157 #1.175 #1.176 #1.179 #1.180

      c) Bahá'u'lláh prescrit que le lieu où il reposera devienne la Qiblih.
      #1.6 #1.85 #1.132 #1.136

      d) Se tourner vers la Qiblih est une exigence imposée pour réciter les prières obligatoires.
      #1.6 #3.1 #4.2 #4.3 #7.14 #7.67

3. Les prières obligatoires sont impératives pour les hommes et les femmes à partir de l'âge de la maturité, qui est fixé à quinze ans
#1.10 #7.20 #7.92

4. Une dispense des prières obligatoires est accordée à :

      a) Ceux qui sont malades.
      #1.10 #7.93

      b) Ceux qui ont plus de soixante-dix ans.
      #7.74

      c) Les femmes pendant leurs menstruations, à condition qu'elles procèdent à leurs ablutions et qu'elles récitent quatre-vingt-quinze fois par jour un verset spécialement révélé.
      #1.13 #7.77

5. Les prières obligatoires doivent être offertes individuellement.
#1.12

6. Le choix d'une des trois prières obligatoires est permis.
#1.6 #3.1 #4.1 #5.1 #7.65

7. Par « matin », « midi » et « soir », cités à propos des prières obligatoires, on entend les intervalles respectifs de temps entre le lever du soleil et midi, entre midi et le coucher du soleil, et du coucher du soleil jusqu'à deux heures après celui-ci.
#7.83

8. Il est suffisant de réciter la première prière obligatoire (la longue) une fois par vingt-quatre heures.
#3.1 #7.82

9. Il est préférable d'offrir la troisième prière (la courte) en se tenant debout.
#5.1 #7.67 #7.81

10. Les ablutions :

      a) Les ablutions devront être faites avant de réciter les prières obligatoires.
      #1.13 #1.18 #1.76 #7.62 #7.77

      b) Pour chaque prière obligatoire, de nouvelles ablutions doivent être effectuées.
      #7.66

      c) Si l'on offre deux prières obligatoires à midi, une ablution est suffisante pour les deux prières.
      #7.62 #7.77 #7.86

      d) S'il n'y a pas d'eau disponible, ou si son usage est nuisible pour le visage ou les mains, il est prescrit de répéter cinq fois un verset spécifiquement révélé.
      #1.10 #1.51 #7.10

      e) Si le temps est trop froid, l'usage de l'eau chaude est recommandé.
      #7.51 #7.97

      f) Si l'on a fait des ablutions pour d'autres raisons, il n'est pas requis de les renouveler avant de réciter la prière obligatoire.
      #7.62

      g) Les ablutions sont indispensables, qu'un bain ait été pris avant ou non.
      #7.18

11. Détermination des heures fixées pour la prière :

      a) Il est permis de se fier aux horloges pour déterminer les moments durant lesquels les prières obligatoires sont offertes.
      #7.64

      b) Dans les pays situés aux extrêmes Nord ou Sud, où la durée des jours et des nuits varie considérablement, il faudrait se baser sur les pendules et les horloges, sans tenir compte du lever ou du coucher du soleil.
      #1.10 #7.64 #7.103

12. En cas de danger, que ce soit en voyage ou non, pour toute omission d'une prière obligatoire, il est enjoint de se prosterner et de réciter un verset spécifique qui doit être suivi d'un autre verset spécifique que l'on répète dix-huit fois.
#1.11 #1.14 #7.21 #7.58 #7.59 #7.60 #7.61

13. La prière en congrégation est interdite, sauf la prière pour les défunts.
#1.12 #6.1 #7.70 #7.85

14. Il est prescrit de réciter la prière pour les défunts dans son intégralité, excepté pour ceux qui ne savent pas lire, à qui il est ordonné de répéter les six passages spécifiques de cette prière.
#1.8

15. La prière obligatoire, qui doit être dite trois fois par jour - le matin, à midi, et le soir - a été remplacée par trois prières obligatoires révélées par la suite.
#3.1 , #4.1 #5.1, #7.63 #7.65

16. La prière des signes a été abrogée, et un verset spécifiquement révélé l'a remplacée. Cependant, réciter ce verset n'est pas obligatoire.
#1.11 #7.52

17. Les poils, la zibeline, les os et les choses semblables n'invalident pas la prière.
#1.9


B. Le jeûne

1. Le rang sublime occupé par le jeûne dans la révélation bahá'íe.
#7.76 #7.93

2. La période du jeûne commence juste après les jours intercalaires et prend fin avec la fête du Naw-Rúz.
#1.16 #1.111 #7.35 #7.36 #7.71

3. L'abstention de nourriture et de boisson, du lever au coucher du soleil, est obligatoire.
#1.17

4. Le jeûne est obligatoire pour les hommes et les femmes à partir de l'âge de la maturité, qui est fixé à quinze ans.
#1.10 #7.92

5. Sont dispensés du jeûne :

      a) Les voyageurs :

             (1) A condition que la durée du voyage dépasse neuf heures.
            #1.16

             (2) Ceux qui voyagent à pied, à condition que le voyage dépasse deux heures.
            #7.75

             (3) Ceux qui interrompent leur voyage pendant moins de dix-neuf jours.
            #7.22

             (4) Ceux qui, pendant le jeûne, interrompent leur voyage en un lieu où ils doivent rester dix-neuf jours ne sont dispensés du jeûne que pendant les trois premiers jours après leur arrivée.
            #7.22

             (5) Ceux qui rentrent chez eux en période de jeûne doivent commencer à jeûner dès le jour de leur arrivée.
            #7.22

      b) Ceux qui sont malades.
      #1.10 #1.16 #7.93

      c) Ceux qui ont plus de soixante-dix ans.
      #1.10 #7.70

      d) Les femmes enceintes.
      #1.16

      e) Les femmes qui allaitent.
      #1.16

      f) Les femmes pendant leurs menstruations, à condition de procéder à leurs ablutions et de réciter, quatre-vingt-quinze fois par jour, un verset spécifiquement révélé.
      #1.13 #7.77

      g) Ceux qui se livrent à des travaux lourds et auxquels il est recommandé de montrer du respect pour la loi en usant de discrétion et de modération lorsqu'ils usent de cette dispense.
      #7.76

6. Faire voeu de jeûner (pendant un mois autre que celui qui est prescrit pour le jeûne) est permis. Toutefois, les voeux utiles à l'humanité sont préférables aux yeux de Dieu.
#7.71


C. Lois concernant le statut personnel

1. Mariage

      a) Le mariage est hautement recommandé mais pas obligatoire.
      #1.63 #7.46

      b) Epouser plusieurs femmes est interdit.
      #1.63 #7.30

      c) Le mariage est soumis à cette condition : il faut que les deux parties aient atteint l'âge de la maturité, qui est fixé à quinze ans.
      #7.92

      d) Le mariage est subordonné au consentement des deux parties et à celui de leurs parents, que la femme ait été ou non mariée.
      #1.65 #7.13

      e) Il incombe aux deux parties de réciter un verset spécifiquement révélé pour exprimer leur satisfaction devant la volonté de Dieu.
      #7.3

      f) Le mariage avec sa marâtre est interdit.
      #1.107 #7.50

      g) Toutes les questions concernant le mariage avec un membre de sa famille doivent être soumises à la maison de justice.
      #7.50

      h) Le mariage avec des incroyants est autorisé.
      #1.139 #7.84

      i) Fiançailles :

             (1) La période des fiançailles ne doit pas dépasser quatre-vingt-quinze jours.
            #7.43

             (2) Se fiancer à une jeune fille avant qu'elle ait atteint l'âge de la maturité est contraire à la loi.
            #7.43

      j) La dot :

             (1) Le mariage est subordonné au versement d'une dot.
            #1.66

             (2) La dot est fixée à dix-neuf mithqáls d'or pur pour les citadins, et à dix-neuf mithqáls d'argent pour les villageois, la qualité de citadin ou de villageois dépend de la résidence permanente du mari et non de celle de la femme.
            #1.66 #7.26 #7.87 #7.88

             (3) Il est interdit de verser plus de quatre-vingt-quinze mithqáls.
            #1.66

             (4) Il est préférable qu'un homme se contente du paiement de 19 mithqáls d'argent.
            #7.26

             (5) Si la dot ne peut être versée en une fois, il est permis d'établir une promesse écrite.
            #7.39

      k) Si, après avoir récité le verset spécifiquement révélé et payé la dot, l'une des parties concevait une antipathie pour l'autre avant la consommation du mariage, la période d'attente n'est pas nécessaire avant un divorce. Toutefois, il n'est pas permis de reprendre la dot.
      #7.12

      l) Si le mari projette un voyage, il doit fixer la date de son retour à sa femme. Si, pour une raison légitime, il lui est impossible de revenir à la date fixée, il doit l'en avertir et s'efforcer de lui revenir. S'il omet de respecter l'une ou l'autre de ces conditions, sa femme doit attendre neuf mois, après lesquels elle peut se remarier, quoiqu'il soit préférable qu'elle attende plus longtemps. Si elle apprend la mort ou le meurtre de son mari, et que cette nouvelle est confirmée de notoriété publique ou par deux témoins dignes de confiance, elle peut se remarier après le délai de neuf mois.
      #1.67 #7.4 #7.19 #7.27 #7.79

      m) Si le mari part sans informer sa femme de la date de son retour, alors qu'il connaît la loi prescrite dans le Kitáb-i-Aqdas, la femme peut se remarier après une année entière d'attente. Si le mari ignore cette loi, la femme doit attendre jusqu'à ce qu'elle reçoive de ses nouvelles.
      #1.67

      n) Si, après le paiement de la dot, le mari découvre que sa femme n'est pas vierge, le remboursement de la dot et des frais encourus peut être exigé.
      #7.47

      o) Si la virginité a été la condition du mariage, le remboursement de la dot et des frais encourus peut être exigé, et le mariage invalidé. Toutefois, il est hautement méritoire aux yeux de Dieu de garder le secret à ce sujet.
      #1.47


2. Divorce

      a) Le divorce est fermement condamné.
      #7.98

      b) Si l'antipathie ou le ressentiment se développent chez le mari ou chez la femme, le divorce n'est autorisé qu'après un délai d'une année entière. Deux témoins ou plus doivent attester du début et de la fin de l'année d'attente. L'acte du divorce devrait être enregistré par l'officier judiciaire représentant la maison de justice. Les rapports sexuels sont interdits pendant cette période d'attente, et quiconque enfreint cette loi doit se repentir et verser dix-neuf mithqáls d'or à la maison de justice.
      #1.68 #7.4 #7.11 #7.12 #7.23 #7.38 #7.79 #7.98

      c) Quand le divorce est prononcé, une période d'attente supplémentaire n'est pas exigée.
      #7.11

      d) La femme dont l'infidélité a provoqué le divorce perd son droit au paiement de ses dépenses pendant la période d'attente.
      #1.70 #7.23

      e) Se remarier avec la femme dont on a divorcé est permis, à condition qu'elle n'ait pas épousé quelqu'un d'autre. Si elle est remariée, elle doit être divorcée avant que son premier mari ne puisse l'épouser à nouveau.
      #1.68 #7.31

      f) Si, à n'importe quel moment au cours de la période d'attente, l'affection revient, le lien du mariage reste valide. Si cette réconciliation est suivie d'hostilité et que le divorce est à nouveau souhaité, une nouvelle année d'attente devra être entamée.
      #7.11 #7.40 #7.73

      g) Si des différends surgissent entre mari et femme au cours d'un voyage, il doit la renvoyer au logis ou la confier à une personne sûre qui l'accompagnera jusque-là, en lui versant le montant de son voyage et de ses dépenses pour une année entière.
      #1.69

      h) Si une femme tient à divorcer de son mari plutôt que d'émigrer dans un autre pays, l'année d'attente doit être comptée à partir de leur séparation, que ce soit pendant les préparatifs de départ du mari, ou à son départ.
      #7.19

      i) La loi islamique concernant le remariage avec la femme dont on a précédemment divorcé est abrogée.
      #7.31


3. Héritage

[nota : la méthode de partage de l'héritage doit être appliquée dans les cas de mort intestat - voir le point o. de cette section]

      a) L'héritage revient aux catégories de personnes suivantes :
      #1.20 #7.5

             (1) enfants 1080 parts sur 2520 parts
             (2) mari ou femme 390 parts sur 2520 parts
             (3) père 330 parts sur 2520 parts
             (4) mère 270 parts sur 2520 parts
             (5) frère 210 parts sur 2520 parts
             (6) soeur 150 parts sur 2520 parts
             (7) éducateur 90 parts sur 2520 parts

      b) La part allouée aux enfants par le Báb est doublée par Bahá'u'lláh, tandis que celle de chacun des autres bénéficiaires est réduite dans une proportion équivalente.
      #1.20 #1.29 #7.5

      c) Héritage :

             (1) En l'absence de descendance, la part des enfants revient à la maison de justice pour être dépensée pour les orphelins et les veuves et pour tout ce qui sera profitable à l'humanité.
            #1.21

             (2) Si le fils du défunt est décédé et laisse des descendants, ceux-ci hériteront de la part de leur père. Si la fille du défunt est décédée et laisse des descendants, sa part devra être répartie entre les sept catégories d'héritiers spécifiés dans le Plus Saint Livre.
            #1.26 #7.54 #7.55

      d) Si quelqu'un laisse une descendance, mais que tout ou partie des autres catégories d'héritiers n'existe pas, les deux tiers de leurs parts reviennent aux descendants et un tiers à la maison de justice.
      #1.22 #7.28 #7.100

      e) A défaut des ayants droit mentionnés expressément, deux tiers de l'héritage reviennent aux neveux et nièces du défunt. S'il n'y en a pas, cette part revient aux oncles et aux tantes; ou, à défaut, à leurs fils et filles. Dans tous les cas, le tiers restant revient à la maison de justice.
      #1.23

      f) A défaut des héritiers susmentionnés, l'héritage tout entier revient à la maison de justice.
      #1.24 #7.7

      g) La résidence et les vêtements personnels du père défunt reviennent à la descendance masculine, et non à la féminine. S'il existe plusieurs résidences, la principale et la plus importante est réservée aux descendants masculins. Quant aux autres résidences, et autres biens du défunt, ceux-ci doivent être partagés entre les héritiers. S'il n'y a pas de descendant masculin, deux tiers de la résidence principale et les vêtements personnels du père défunt reviendront aux descendantes, et un tiers à la maison de justice. Pour ce qui est de la mère défunte, tous ses vêtements usagés seront partagés de manière égale entre ses filles. Ses vêtements neufs, ses bijoux et ses biens doivent être partagés entre ses héritiers, de même que ses vêtements usagés si elle ne laisse pas de fille.
      #1.25 #7.34 #7.37 #7.41 #7.72 #7.78 #7.80

      h) Si les enfants du défunt sont mineurs, leurs parts doivent être confiées à une personne digne de confiance ou à une société chargée de l'investir jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de la maturité. Une partie de l'intérêt provenant de cette transaction devrait être attribuée au mandataire.
      #1.27 #7.20 #7.95 #7.96

      i) On ne devrait pas procéder au partage de l'héritage avant d'avoir versé le huqúqu'lláh (le droit de Dieu) et payé toutes les dettes contractées par le défunt, ainsi que toutes les dépenses encourues pour les funérailles et une sépulture convenables.
      #1.28 #7.8 #7.9 #7.42 #7.69 #7.80

      j) Si le frère du défunt est du même père, il héritera de la part entière qui lui est allouée. S'il est issu d'un autre père, il n'héritera que des deux tiers de sa part, le tiers restant revenant à la maison de justice. La même loi est applicable à la soeur du défunt.
      #7.6

      k) S'il y a des frères germains ou des soeurs germaines, les frères et les soeurs du côté maternel n'héritent pas.
      #7.53

      l) Un éducateur qui n'est pas bahá'í n'hérite pas. Quand il y a plus d'un éducateur, le lot assigné aux éducateurs doit être réparti entre eux à parts égales.
      #7.33

      m) Les descendants non-bahá'ís n'héritent pas.
      #1.139 #7.33

      n) Hormis les vêtements usagés de l'épouse et les cadeaux de bijoux ou autres - pour lesquels il a été prouvé qu'ils lui avaient été donnés par son mari - tout ce que celui-ci a acheté pour elle doit être considéré comme des biens du mari et être partagé entre ses héritiers.
      #7.37 #7.78

      o) Chacun est libre de léguer ses biens comme bon lui semble, à condition qu'il fasse les provisions nécessaires au paiement du huqúqu'lláh et au règlement de ses dettes.
      #1.108 #7.69 #7.95


D. Lois, ordonnances et exhortations diverses

1. Lois et ordonnances diverses

      a) Le pèlerinage.
      #1.32 #7.25 #7.29

      b) Le huqúqu'lláh.
      #1.97 #7.42 #7.44 #7.45 #7.89 #7.90 #7.95 #7.102

      c) Les dotations.
      #1.16 #1.42 #1.48 #1.147 #7.69

      d) Le Mashriqu'l-Adhkár.
      #1.31 #1.115 #1.150 #7.15 #7.94

      e) La durée de la dispensation bahá'íe.
      #1.37

      f) Les fêtes bahá'íes.
      #1.16 #1.57 #1.110 #1.111 #1.112 #7.1 #7.2 #7.35 #7.36 #7.48

      g) La fête des Dix-Neuf jours.
      #1.57

      h) L'année bahá'íe.
      #1.111 #1.127

      i) Les jours intercalaires.
      #1.16 #1.111 #7.35 #7.36 #7.71

      j) L'âge de la maturité.
      #7.20

      k) L'enterrement des défunts.
      #1.28 #1.128 #1.129 #1.130 #7.9 #7.16 #7.56 #7.69 #7.70 #7.85

      l) L'exercice d'un commerce ou d'une profession est rendu obligatoire, et il est élevé au rang d'adoration.
      #1.33

      m) L'obéissance au gouvernement.
      #1.64 #1.95 #2.2

      n) L'éducation des enfants.
      #1.48 #1.77 #1.149 #1.150 #7.68 #7.105

      o) La rédaction d'un testament.
      #1.109 #7.69

      p) La dîme (zakát).
      #1.146 #7.107

      q) La répétition du Plus Grand Nom quatre-vingt-quinze fois par jour.
      #1.18 #1.29 #1.51 #1.127 #7.77

      r) La chasse aux animaux.
      #1.60 #1.187 #7.24

      s) La manière de traiter les servantes.
      #1.63 #7.30

      t) La découverte de biens perdus.
      #7.17

      u) La disposition concernant les trésors trouvés.
      #7.101

      v) La disposition concernant les biens dont on a la garde.
      #1.27 #7.96 #7.101

      w) L'homicide involontaire.
      #1.188

      x) La définition du témoin équitable.
      #7.79

      y) Les interdictions :

             (1) L'interprétation des écrits sacrés.
            #1.37 #1.105 #1.167 #1.168

             (2) La traite des esclaves.
            #1.72

             (3) L'ascétisme.
            #1.36

             (4) Le monachisme.
            #1.147

             (5) La mendicité.
            #1.33 #1.147

             (6) La prêtrise.
            #1.29 #1.33 #1.54 #1.99 #1.101 #1.138 #1.143 #1.144 #1.165 #1.167 #1.168 #1.169 #1.177 #7.84 #7.94

             (7) L'usage des chaires de prédicateurs.
            #1.154

             (8) Le baisemain.
            #1.154

             (9) La confession des péchés.
            #1.34 #1.37 #1.49 #1.184 #7.11 #7.47

             (10) La pluralité des épouses.
            #1.63 #7.30 #7.31

             (11) Les boissons enivrantes.
            #1.119

             (12) L'opium.
            #1.155 #1.190

             (13) Les jeux d'argent.
            #1.155

             (14) L'incendie volontaire.
            #1.62

             (15) L'adultère.
            #1.19 #1.49 #7.11 #7.23 #7.49

             (16) Le meurtre.
            #1.19 #1.62 #1.73 #1.188

             (17) Le vol.
            #1.45 #7.49

             (18) L'homosexualité.
            #1.107 #7.49

             (19) La prière en congrégation, sauf la prière pour les défunts.
            #1.12

             (20) La cruauté envers les animaux.
            #1.60 #1.187

             (21) L'oisiveté et la paresse.
            #1.33 #1.147

             (22) La médisance.
            #1.19 #1.153

            (23) La calomnie.
            #1.19

             (24) Le port d'armes, sauf en cas de nécessité absolue.
            #1.159 #7.24

             (25) L'usage des bassins publics dans les bains persans.
            #1.106

             (26) Pénétrer dans une maison sans l'assentiment du propriétaire.
            #1.145

             (27) Frapper ou blesser quelqu'un.
            #1.56 #1.148

             (28) Dispute et conflit.
            #1.19 #1.148 #1.165 #1.169 #2.3

             (29) Marmotter des versets sacrés dans la rue.
            #1.108

             (30) Plonger la main dans la nourriture.
            #1.16

             (31) Se raser la tête.
            #1.44 #7.10

            (32) Pour les hommes, porter les cheveux au-dessous du lobe de l'oreille.
            #1.44


2. Abrogation des lois et ordonnances propres aux religions antérieures qui prescrivaient

      a) La destruction des livres.
      #1.77

      b) L'interdiction de porter de la soie.
      #1.159

      c) L'interdiction d'employer des ustensiles en or et en argent.
      #1.46

      d) La limitation dans les voyages.
      #1.131

      e) D'offrir des présents inestimables au fondateur de la foi.
      #1.114

      f) L'interdiction de questionner le fondateur de la foi.
      #1.126

      g) L'interdiction de se remarier avec la femme dont on a divorcé.
      #7.31

      h) De pénaliser quiconque est cause de tristesse pour son voisin.
      #1.148

      i) L'interdiction de la musique.
      #1.51

      j) Les restrictions dans le costume et le port de la barbe.
      #1.159

      k) L'impureté de personnes et d'objets divers.
      #1.75

      l) L'impureté du sperme.
      #1.74

      m) L'impureté de certains objets servant à la prosternation.
      #1.10


3. Exhortations diverses

      a) Fréquenter les disciples de toutes les religions avec fraternité.
      #1.75 #1.144 #4.3

      b) Honorer ses parents.
      #1.48 #1.65 #7.13 #7.104 #7.105 #7.106

      c) Ne pas souhaiter à autrui ce qu'on ne désire pas pour soi-même.
      #1.148

      d) Enseigner et propager la foi après l'ascension de son fondateur.
      #1.35 #1.38 #1.53 #2.3

      e) Aider ceux qui se lèvent pour promouvoir la foi.
      #1.35 #1.38 #1.53 #1.74 #1.84 #1.117 #1.157 #1.184 #3.10

      f) Ne pas s'écarter des Ecrits ni se laisser induire en erreur par ceux qui le font.
      #1.36 #1.117 #1.119 #1.138 #1.161 #1.164 #1.167 #1.168

      g) Se référer aux Ecrits saints lorsque des différends surgissent.
      #1.53 #1.99 #1.182

      h) S'immerger dans l'étude des enseignements.
      #1.48 #1.77 #1.78 #1.99 #1.102 #1.138 #1.149 #7.68

      i) Ne pas suivre ses chimères ni ses vaines imaginations.
      #1.2 #1.17 #1.35 #1.37 #1.41 #1.132 #1.165 #1.178 #3.18

      j) Réciter les versets sacrés le matin et le soir.
      #1.149 #7.68

      k) Réciter les versets sacrés d'une voix mélodieuse.
      #1.116 #1.150

      l) Apprendre à ses enfants à chanter les versets sacrés dans le Mashriqu'l-Adhkár.
      #1.150

      m) Etudier les arts et les sciences utiles à l'humanité.
      #1.77

      n) Se consulter.
      #1.30 #7.99

      o) Ne pas se montrer indulgent dans l'application des lois de Dieu.
      #1.142

      p) Se repentir devant Dieu de ses péchés.
      #1.34 #3.15 #3.17 #6.1

      q) Se distinguer par de bonnes actions :
      #1.1 #1.36 #1.46 #1.70 #1.73 #1.117 #1.157 #1.159 #1.161

             (1) Etre véridique.
            #1.7 #1.97 #1.108 #1.120 #1.149 #7.106

             (2) Etre digne de confiance.
            #1.27 #1.29 #1.30 #1.68 #1.108 #7.79 #7.101 #7.106

             (3) Etre loyal.
            #2.2

             (4) Etre vertueux et craindre Dieu.
            #1.17 #1.30 #1.37 #1.45 #1.64 #1.73 #1.88 #1.106 #1.120 #1.132 #1.134 #1.138 #1.141 #1.151 #1.167 #1.171 #1.184 #7.105

             (5) Etre juste et équitable.
            #1.26 #1.52 #1.56 #1.60 #1.63 #1.70 #1.72 #1.73 #1.88 #1.134 #1.158 #1.167 #1.187 #2.2 #7.98

             (6) Avoir du tact et de la sagesse.
             #1.29 #1.73 #2.3

             (7) Etre courtois.
             #1.120

             (8) Etre hospitalier.
             #1.16 #1.57 #1.145

             (9) Etre persévérant.
             #1.134 #1.163 #1.164 #1.173 #4.1 #4.6

             (10) Etre détaché.
             #1.40 #1.54 #1.55 #1.58 #1.71 #1.79 #1.82 #1.83 #1.84 #1.129 #1.178 #3.2 #6.1

             (11) Etre complètement soumis à la volonté de Dieu.
             #1.2 #1.17 #3.2 #3.3 #3.4 #3.11 #6.2 #7.3

             (12) Ne pas inciter à la discorde.
             #2.3

             (13) Ne pas être hypocrite.
             #1.36 #1.52

             (14) Ne pas être orgueilleux.
             #1.41 #1.82 #1.86 #1.89 #1.122 #1.148 #1.149

             (15) Ne pas être fanatique.
             #1.60 #1.142

             (16) Ne pas se préférer à son prochain.
             #1.148

             (17) Ne pas se disputer avec son prochain.
             #1.56 #1.73 #2.3 #7.98

             (18) Ne pas céder à ses passions.
             #1.2 #1.41 #1.51 #1.58 #1.64 #1.89 #1.123 #1.184

             (19) Ne pas se lamenter dans l'adversité.
             #1.43 #1.134

             (20) Ne pas entrer en conflit avec ceux qui détiennent l'autorité.
             #1.64 #2.3

             (21) Ne pas s'emporter.
             #1.153 #2.3

             (22) Ne pas irriter son prochain.
             #1.64 #2.3 #7.98

      r) Etre étroitement unis.
      #1.58 #1.65

      s) Consulter des médecins compétents en cas de maladie.
      #1.113

      t) Répondre aux invitations.
      #1.156

      u) Montrer de la bonté à la famille du fondateur de la foi.
      #1.42 #1.61

      v) Etudier les langues pour faire progresser la foi.
      #1.118

      w) Favoriser le développement des villes et des campagnes pour la glorification de la foi.
      #1.160

      x) Restaurer et préserver les sites associés aux fondateurs de la foi.
      #1.42 #1.133 #7.32

      y) Etre l'essence de la propreté :
      #1.74 #1.76 #1.151

             (1) Se laver les pieds.
             #1.152 #7.97

             (2) Se parfumer.
             #1.76

             (3) Se baigner dans de l'eau propre.
             #1.74 #1.106 #7.91

             (4) Se couper les ongles.
             #1.106

             (5) Laver à l'eau propre les objets souillés.
             #1.76 #7.91

             (6) Porter des vêtements sans tache.
             #1.74

             (7) Renouveler l'ameublement de sa maison.
             #1.151 #7.8 #7.42 #7.95


V. Remontrances, reproches et avertissements spécifiques

      1. A l'espèce humaine tout entière.
      #1.3 #1.50 #1.54 #1.55 #1.58 #1.107 #1.119 #1.120 #1.123 #1.132 #1.134 #1.135 #1.136 #1.157 #1.174 #1.181 #1.183 #7.106

      2. Aux têtes couronnées du monde.
      #1.78 #1.79 #1.80 #1.81 #1.82 #1.83 #1.84 #1.85 #1.86

      3. A l'assemblée des ecclésiastiques.
      #1.29 #1.41 #1.89 #1.99 #1.100 #1.101 #1.102 #1.104 #1.143 #1.164 #1.165 #1.166 #1.167 #1.168 #1.169 #1.170 #1.171 #1.172

      4. Aux dirigeants d'Amérique et aux présidents de ses républiques.
      #1.88

      5. A Guillaume 1er roi de Prusse.
      #1.86 #1.90

      6. A François Joseph, empereur d'Autriche.
      #1.85

      7. Au peuple du Bayán.
      #1.117 #1.137 #1.138 #1.139 #1.140 #1.141 #1.142 #1.143 #1.176 #1.177 #1.178 #1.179 #1.180

      8. Aux membres des parlements à travers le monde.
      #1.189


VI. Sujets divers

      1. Le caractère transcendant de la révélation bahá'íe.
      #1.1 #1.5 #1.75 #1.78 #1.81 #1.96 #1.103 #1.104 #1.116 #1.118 #1.129 #1.136 #1.138 #1.140 #1.163 #1.165 #1.168 #1.175 #1.176 #1.177 #4.6

      2. Le rang exalté de l'auteur de la foi.
      #1.35 #1.37 #1.39 #1.47 #1.53 #1.78 #1.80 #1.81 #1.82 #1.88 #1.92 #1.96 #1.97 #1.100 #1.104 #1.132 #1.135 #1.136 #1.142 #1.143 #1.167 #1.172 #1.175 #1.176 #1.183 #3.14 #3.16 #3.19 #4.3 #7.106

      3. L'importance suprême du Kitáb-i-Aqdas, "le Plus Saint Livre".
      #1.1 #1.7 #1.98 #1.120 #1.142

      4. La doctrine de la "plus grande Infaillibilité".
      #1.47 #1.99 #1.148 #1.183

      5. Les devoirs jumeaux de reconnaître la manifestation et d'observer ses lois, et le fait qu'ils sont indissociables.
      #1.1

      6. La fin de tout enseignement est la reconnaissance de celui qui est l'objet de toute connaissance.
      #1.1 #1.38 #1.39 #1.41 #1.47 #1.50 #1.55 #1.80 #1.82 #1.85 #1.86 #1.100 #1.102 #1.134 #1.137 #1.138 #1.157 #1.161 #1.165 #1.167 #1.171 #1.182 #1.183 #1.186 #5.1 #7.106

      7. La félicité de ceux qui ont reconnu la vérité fondamentale "Il n'aura pas à rendre compte de ses actes".
      #1.3 #1.7 #1.47 #1.49 #1.157 #1.161 #3.5 #3.8 #3.11 #3.17 #4.6 #5.1

      8. L'effet révolutionnaire du "plus grand ordre".
      #1.2 #1.54 #1.181

      9. Le choix d'une seule langue et l'adoption d'une écriture commune pour tous les habitants de la terre : un des deux signes de la maturité de l'espèce humaine.
      #1.189

      10. Prophéties du Báb concernant "Celui que Dieu rendra manifeste".
      #1.181 #4.3

      11. Prédiction concernant l'opposition à la foi.
      #1.37 #1.57 #1.73 #1.88 #1.135 #1.140 #1.141 #1.148 #1.164 #1.166 #1.167 #1.169 #1.170 #1.179

      12. Eloge du roi qui professera la foi et se lèvera pour la servir.
      #1.84 #1.159

      13. L'instabilité des affaires humaines.
      #1.39 #1.40 #1.134

      14. La signification de la vraie liberté.
      #1.122 #1.123 #1.124 #1.125

      15. Le mérite de tous les actes dépend de leur acceptation par Dieu.
      #1.36 #1.73 #1.117 #1.157 #1.167 #3.2 #3.3

      16. L'importance de l'amour pour Dieu en tant que motif d'obéissance à ses lois.
      #1.1 #1.4 #1.7 #1.15 #1.36 #1.45 #1.59 #1.87 #1.97 #1.125 #1.132 #1.148 #2.3 #3.3 #3.4 #3.7 #3.8 #3.9 #3.13 #3.15

      17. L'importance de l'emploi des moyens matériels.
      #1.66 #1.113

      18. L'éloge des savants parmi le peuple de Bahá.
      #1.173

      19. L'assurance du pardon pour Mírzá Yahyá s'il se repentait.
      #1.37 #1.164 #1.184

      20. L'apostrophe adressée à Tihrán.
      #1.91 #1.92 #1.93

      21. L'apostrophe adressée à Constantinople et à son peuple.
      #1.89

      22. L'apostrophe adressée aux “ rives du Rhin ”.
      #1.86 #1.90

      23. La condamnation de ceux qui prétendent indûment à la connaissance ésotérique.
      #1.36 #1.41

      24. La condamnation de ceux qui laissent l'orgueil qu'ils tirent de leur savoir les exclure de Dieu.
      #1.102

      25. Les prophéties relatives au Khurásán.
      #1.94

      26. Les prophéties relatives au Kirmán.
      #1.164

      27. L'allusion au Shaykh Ahmad-i-Ahsá'í.
      #1.143 #1.157

      28. L'allusion au tamiseur de blé.
      #1.166

      29. La condamnation de Hájí Muhammad-Karím Khán.
      #1.170

      30. La condamnation de Shaykh Muhammad-Hasan.
      #1.166

      31. L'allusion à Napoléon III.
      #1.86

      32. L'allusion à Siyyid Muhammad-i-Isfahání.
      #1.184

      33. L'assurance d'une aide à tous ceux qui se lèvent pour servir la foi.
      #1.38 #1.42 #1.53 #1.74 #1.84 #1.94 #1.159 #1.164 #1.178


9. Notes du Kitáb-i-aqdas

[nota : les notes sont numérotées de 1 à 194. Chacune d’elles commence par une phrase ou partie de phrase tirée du Kitáb-i-Aqdas, imprimée en caractère gras, suivie du numéro de paragraphe, d’où elle a été extraite].

(9.1) Le doux parfum de mon vêtement §4
Allusion à l’histoire de Joseph dans le Coran et dans l’Ancien Testament, dans laquelle l’habit de Joseph apporté par ses frères à leur père Jacob, lui permit d’identifier son fils bien-aimé perdu depuis longtemps. La métaphore du vêtement parfumé est fréquemment utilisée dans les Écrits bahá’ís, en référence à la reconnaissance de la Manifestation de Dieu et à sa révélation.
Bahá’u’lláh, dans une de ses tablettes, se décrit lui-même comme le divin Joseph vendu par les inconscients au prix le plus dérisoire. Le Báb, dans le Qayyúmu’l-Asmá’, identifie Bahá’u’lláh au vrai Joseph et prédit les épreuves qu’il devra endurer de la part de son frère perfide (voir note 190). De même, Shoghi Effendi trace un parallèle entre l’intense jalousie que la prééminence de ‘Abdu’l-Bahá suscita chez son demi-frère, Mírzá Muhammad ‘Alí, et la jalousie mortelle « qu’avait allumée la haute perfection de Joseph dans le coeur de ses frères ».

(9.2) Nous décachetons plutôt, avec les doigts du pouvoir, le vin de choix. §5
La consommation de vin et de boissons alcoolisées est interdite par le Kitáb-i-Aqdas (voir notes 144 et 170). La référence à l’usage du mot « vin » dans un sens allégorique - en tant que cause d’extase spirituelle - se retrouve non seulement dans la révélation de Bahá’u’lláh, mais aussi dans la Bible, dans le Coran et dans les anciennes traditions hindoues.
Par exemple, dans le Coran, il est promis aux justes qu’il leur sera donné à boire du vin de choix scellé. Dans ses tablettes, Bahá’u’lláh identifie le vin de choix à sa révélation, dont le parfum musqué s’est répandu sur toutes choses créées. Il déclare avoir « descellé ce vin », dévoilant ainsi des vérités spirituelles jusqu’alors inconnues, et permettant à ceux qui en boivent à longs traits de « discerner les splendeurs de la lumière de l’unité divine et de saisir le dessein fondamental qui sous-tend les Écritures de Dieu ».
Dans une de ses méditations, Bahá’u’lláh implore Dieu de fournir aux croyants le « vin de choix de ta grâce, afin qu’ils soient oublieux de tous hormis toi, qu’ils se lèvent pour servir ta cause et soient fermes dans leur amour pour toi ».

(9.3) Nous vous enjoignons de réciter une prière prescrite §6
En arabe, il y a plusieurs mots pour prière. Le mot salát qui apparaît ici dans l’original, se réfère à une catégorie particulière de prières, dont la récitation à des moments spécifiques de la journée est imposée aux croyants. Afin de la différencier des autres catégories de prières, le mot est traduit par prière prescrite.
Bahá’u’lláh déclare que la prière prescrite et le jeûne occupent un rang élevé aux yeux de Dieu (Q&R 93). ‘Abdu’l-Bahá affirme que de telles prières « conduisent à l’humilité et à la soumission, à tourner son visage vers Dieu et à lui exprimer sa dévotion, et qu’à travers ces prières, l’homme communie avec Dieu, cherche à se rapprocher de lui, converse avec le Bien-Aimé de son coeur et atteint des niveaux spirituels ».
La prière prescrite (voir note 9) à laquelle ce verset fait référence, fut remplacée par les trois prières prescrites révélées plus tard par Bahá’u’lláh (Q&R 63). Dans ce volume, les textes des trois prières actuellement utilisées, ainsi que les instructions relatives à leur récitation, se trouvent parmi les textes révélés par Bahá’u’lláh en supplément au Kitáb-i-Aqdas.
Plusieurs points dans Questions et Réponses ont trait à certains aspects des trois nouvelles prières prescrites. Bahá’u’lláh précise que chacun peut choisir n’importe laquelle des trois prières prescrites (Q&R 65). D’autres clauses se trouvent expliquées dans Questions et Réponses, numéros 66, 67, 81 et 82. Les détails de la loi relative à la prière prescrite se trouvent résumés dans le paragraphe IV. A. 1-17. de Synopsis et Codification.

(9.4) neuf rak’at §6
Une rakat consiste en la récitation de versets spécifiquement révélés, accompagnés d’une série de génuflexions et autres mouvements ordonnés. La prière originelle prescrite par Bahá’u’lláh à ses disciples consistait en neuf rak’at. La nature précise de cette prière et les instructions spécifiques quant à sa récitation sont inconnues, cette prière ayant été perdue (voir note 9).
Dans une tablette commentant les prières prescrites actuelles, ‘Abdu’l-Bahá indique que « dans chaque mot et dans chaque mouvement de la prière prescrite il y a des allusions, des mystères et une sagesse que l’homme ne peut comprendre, et que lettres et parchemins ne peuvent contenir ».
Selon les explications de Shoghi Effendi, les quelques directives simples données par Bahá’u’lláh sur la façon de réciter certaines prières ont non seulement une signification spirituelle, mais elles aident aussi l’individu « à se concentrer complètement lorsqu’il prie et médite ».

(9.5) le midi ainsi que le matin et le soir §6
En ce qui concerne la définition des mots matin, midi et soir, moments durant lesquels la prière prescrite moyenne doit être récitée, Bahá’u’lláh a dit que ces moments coïncident avec le « lever du soleil, le midi et le coucher du soleil » (Q&R 83). Il précise que les « moments autorisés pour les prières prescrites vont du matin à midi, de midi au coucher du soleil et du coucher du soleil jusqu’à deux heures après celui-ci ». De plus, ‘Abdu’l-Bahá a dit que la prière prescrite du matin peut être dite dès l’aurore. La définition de midi, comme période allant de midi au coucher du soleil, s’applique à la récitation de la courte prière prescrite, ainsi qu’à la moyenne.

(9.6) Nous vous en dispensons d’un plus grand nombre §6
Dans les dispensations bábíe et islamique, les exigences des prières prescrites étaient plus astreignantes que celles relatives à l’accomplissement de la prière en neuf rak’at prescrite dans le Kitáb-i-Aqdas (voir note 4).
Dans le Bayán, le Báb prescrivait une prière prescrite en dix-neuf rak’at qui devait être accomplie une fois toutes les vingt-quatre heures - à partir de midi, jusqu’au midi du jour suivant.
La prière musulmane se récite cinq fois par jour : tôt le matin, à midi, dans l’après-midi, en fin d’après-midi et le soir. Alors que le nombre de rak’at varie selon le moment de la récitation, dix-sept rak’at au total sont offerts au cours d’une journée.

(9.7) Lorsque vous voulez faire cette prière, tournez-vous vers la Cour de ma très sainte présence, ce Lieu sacré dont Dieu… décrète être le Point d’adoration pour les habitants des cités de l’éternité §6
Le Point d’adoration, c’est-à-dire, le point vers lequel l’adorateur doit se tourner lorsqu’il offre la prière prescrite, s’appelle la Qiblih. Le concept de Qiblih existe dans les religions antérieures. Dans le passé, Jérusalem fut choisie dans ce but. Muhammad déplaça la Qiblih vers La Mecque. Les instructions du Báb dans le Bayán arabe sont : « La Qiblih est, en vérité, Celui-que-Dieu-rendra-manifeste ; quand il se déplace, la Qiblih se déplace jusqu’à ce qu’il repose. »
Ce passage est cité par Bahá’u’lláh dans le Kitáb-i-Aqdas (§137) et confirmé par ses soins dans le verset ci-dessus. Il précise également que se tourner dans la direction de la Qiblih est une « exigence imposée pour la récitation de la prière prescrite » (Q&R 14 et 67). Mais pour les autres prières et dévotions, le croyant peut se tourner dans n’importe quelle direction.

(9.8) Et lorsque le Soleil de vérité et de la parole se couchera, tournez vos visages vers ce Lieu que nous établissons pour vous §6
Bahá’u’lláh décrète que sa dernière demeure sera la Qiblih après sa mort. Le plus saint Tombeau se trouve à Bahjí, Acre. ‘Abdu’l-Bahá décrit ce lieu comme « le Tombeau lumineux, l’endroit autour duquel l’Assemblée d’en haut effectue la circumambulation ».
Dans une lettre écrite de sa part, Shoghi Effendi utilise l’analogie de la plante se tournant en direction du soleil, pour expliquer la signification spirituelle que représente le fait de se tourner vers la Qiblih : « … tout comme la plante s’étire vers la lumière du soleil - duquel elle reçoit vie et croissance - de même nous tournons notre coeur vers la Manifestation de Dieu, Bahá’u’lláh, lorsque nous prions… nous tournons notre visage… vers l’endroit de cette terre où reposent ses cendres comme symbole de cet acte intérieur ».

(9.9) Nous avons exposé les détails de la prière prescrite dans une autre tablette. §8
Pour des raisons de sagesse, Bahá’u’lláh révéla la prière prescrite originelle dans une tablette séparée (Q&R 63). Elle ne fut pas communiquée aux croyants de son vivant, ayant été remplacée par les trois prières prescrites utilisées actuellement. Peu après l’ascension de Bahá’u’lláh, le texte de cette prière ainsi qu’un certain nombre d’autres tablettes furent volés par Muhammad-̒Alí, l’archibriseur de son alliance.

(9.10) la prière pour les défunts §8
La prière pour les défunts (voir l’ouvrage « Quelques textes supplémentaires au Kitáb-i-Aqdas ») est, dans la foi bahá’íe, la seule prière prescrite qui doit être récitée en public ; elle doit être récitée par un croyant, alors que toutes les personnes présentes se tiennent debout en silence (voir note 19). Bahá’u’lláh a précisé que la prière pour les défunts n’est requise que lorsque le défunt est un adulte (Q&R 70), que la prière doit être récitée avant l’inhumation du défunt, et qu’il n’est pas exigé de se tourner vers la Qiblih (Q&R 85) lors de la récitation de cette prière. D’autres détails relatifs à la prière pour les défunts se trouvent résumés dans Synopsis et Codification, § IV. A. 13-14.

(9.11) Dieu, le Révélateur des versets, a envoyé six invocations précises §8
Les invocations qui font partie de la prière pour les défunts comportent six fois la salutation Alláh-u-Abhá (Dieu le Très-Glorieux), chacune suivie de la répétition dix-neuf fois d’un des six versets spécifiquement révélés. Ces versets sont identiques à ceux de la prière pour les défunts révélés par le Báb dans le Bayán. Bahá’u’lláh y ajouta une supplique qui précède ces passages.

(9.12) La fourrure n’invalide pas votre prière, ni rien de ce que l’esprit a quitté, comme les os par exemple. Vous êtes libres de porter de la fourrure de zibeline, comme vous porteriez celle de castor, d’écureuil et d’autres animaux §9
Dans certaines dispensations religieuses antérieures, porter sur soi la fourrure de certains animaux ou certains objets était sensé annuler la prière. Ici, Bahá’u’lláh confirme la déclaration du Báb dans le Bayán arabe, selon laquelle de telles choses n’invalident pas la prière faite par quelqu’un.

(9.13) Nous vous ordonnons de prier et de jeûner dès le début de la maturité §10
Bahá’u’lláh définit « l’âge de la maturité en ce qui concerne les devoirs religieux » à « quinze ans tant pour les hommes que pour les femmes » (Q&R 20). Pour les détails relatifs à la période du jeûne, voir note 25.

(9.14) Il en exempte les personnes qui sont affaiblies par la maladie ou par l’âge §10
Pour ceux qui sont affaiblis par la maladie ou par leur âge avancé, la dispense de réciter les prières prescrites et de jeûner est expliquée dans Questions et Réponses. Bahá’u’lláh indique que, « en période de mauvaise santé, il n’est pas permis d’observer ces obligations » (Q&R 93). Dans ce contexte, il définit l’âge avancé à soixante-dix ans (Q&R 74). En réponse à une question, Shoghi Effendi a précisé que les gens qui atteignent l’âge de soixante-dix ans sont exemptés, qu’ils soient faibles ou non. La dispense de jeûner est également accordée à d’autres catégories spécifiques de personnes, énumérées dans Synopsis et Codification, IV. B. 5. Voir notes 20, 30 et 31 pour d’autres explications.

(9.15) Dieu vous laisse libres de vous prosterner sur toute surface propre, car nous avons supprimé les limites fixées à ce sujet dans le Livre. §10
Les exigences de la prière, dans les dispensations antérieures, comprenaient souvent la prosternation. Dans le Bayán arabe, le Báb appelle les croyants, lorsqu’ils se prosternent, à appliquer le front sur des surfaces de cristal. De même, dans l’islam, certaines restrictions sont imposées quant à la surface sur laquelle il est permis aux musulmans de se prosterner. Bahá’u’lláh abroge ces restrictions et précise simplement « toute surface propre ».

(9.16) Que celui qui ne trouve pas d’eau pour les ablutions répète cinq fois les mots « Au nom de Dieu, le Très-Pur, le Très-Pur », et qu’ensuite il se livre à ses dévotions. §10
Le croyant doit faire les ablutions en préparation à l’offrande de la prière prescrite. Elles consistent à se laver les mains et le visage. S’il n’y a pas d’eau disponible, il est prescrit de répéter cinq fois le verset révélé à cet effet. Voir note 34 au sujet des ablutions en général. La disposition relative aux règles à suivre lorsqu’il n’y a pas d’eau disponible a des antécédents dans les dispensations antérieures. On la trouve dans le Coran et dans le Bayán arabe.

(9.17) Dans les régions où les jours et les nuits s’allongent, que l’heure de la prière soit déterminée par les horloges ou par d’autres instruments qui marquent le passage des heures. §10
Ceci concerne les territoires situés à l’extrême Nord ou à l’extrême Sud, où la durée des jours et des nuits varie sensiblement (Q&R 64 et 103). Cette disposition s’applique également au jeûne.

(9.18) Nous vous dispensons de l’exigence d’accomplir la prière des signes. §11
La prière des signes est une forme particulière de prière prescrite musulmane. Il était ordonné de la réciter lors d’événements naturels tels que tremblements de terre, éclipses et autres phénomènes du genre, susceptibles de faire peur et d’être alors interprétés comme des signes ou des actes de Dieu. L’obligation de réciter cette prière est annulée. À sa place, un bahá’í peut dire : « La souveraineté est à Dieu, le Seigneur du visible et de l’invisible, le Seigneur de la création », mais ceci n’est pas obligatoire (Q&R 52).

(9.19) À l’exception de la prière pour les défunts, la pratique collective de la prière est abrogée. §12
La pratique collective de la prière, dans le sens de prière prescrite formelle à réciter suivant un rite établi - comme c’est, par exemple, la coutume en islam lorsque, dans la mosquée, la prière du vendredi est conduite par un imam - est abolie dans la dispensation bahá’íe. La prière pour les défunts (voir note 10) est la seule prière prescrite qui soit prévue en public par la loi bahá’íe. Elle doit être récitée par un des membres présents, tandis que les autres personnes se tiennent debout en silence ; le lecteur n’a pas de statut spécial. Il n’est pas demandé à l’assemblée de faire face à la Qiblih (Q&R 85).
Les trois prières prescrites doivent être récitées individuellement, pas en public. Il n’y a pas de modalité prévue pour la récitation des nombreuses autres prières bahá’íes, et tous sont libres d’utiliser ces prières non prescrites ensemble ou individuellement comme il leur plaît. À ce sujet, Shoghi Effendi déclare que : « …bien que les amis soient en fait libres de suivre leur propre penchant… ils devraient faire tout leur possible pour qu’en aucune manière, leur pratique ne revête un caractère trop rigide et ne devienne par là une institution. Les amis devraient toujours garder cela à l’esprit, de crainte de dévier de la voie claire indiquée par les enseignements. »

(9.20) Dieu exempte les femmes qui ont leurs règles de la prière prescrite et du jeûne. §13
En période de règles, les femmes sont dispensées de la prière prescrite et du jeûne ; à la place, elles devraient faire leurs ablutions (voir note 34) et répéter quatre-vingt-quinze fois par jour, d’un midi à l’autre, le verset « Glorifié soit Dieu, le Seigneur de splendeur et de beauté ». Cette clause a son antécédent dans le Bayán arabe, où une dispense semblable fut accordée.
Dans certaines dispensations religieuses antérieures, les femmes, pendant leurs règles, étaient considérées comme rituellement impures, et il leur était interdit d’observer les devoirs de la prière et du jeûne. Le concept d’impureté rituelle a été aboli par Bahá’u’lláh (voir note 106).
La Maison universelle de justice a clairement indiqué que les clauses du Kitáb-i-Aqdas accordant l’exemption de certains devoirs et responsabilités sont, comme le mot l’indique, des exemptions et non des interdictions. Ainsi, tout croyant ou croyante est libre de se prévaloir d’une exemption permise, dans la mesure où il ou elle le désire. Cependant, la Maison de justice conseille au croyant, lorsqu’il décide d’agir ou de ne pas agir ainsi, de faire preuve de sagesse et de réaliser que Bahá’u’lláh avait de bonnes raisons pour accorder ces exemptions.
L’exemption prescrite de la prière prescrite, qui a trait à l’origine à la prière prescrite constituée de neuf rak’at est dorénavant applicable aux trois prières prescrites qui l’ont remplacée.

(9.21) Lorsqu’en voyage, vous vous arrêtez et vous vous reposez en quelque lieu sûr, prosternez-vous, hommes ou femmes, une seule fois pour chaque prière prescrite omise §14
L’exemption de la prière prescrite est accordée à ceux qui se trouvent dans une telle condition d’insécurité que la récitation des prières prescrites n’est pas possible. Que l’on soit en voyage ou à la maison, l’exemption est applicable et fournit un moyen de compenser les prières prescrites qui n’ont pas été dites en raison de ces circonstances d’insécurité.
Bahá’u’lláh déclare clairement que la prière prescrite « n’est pas suspendue pendant le voyage » tant qu’il est possible de trouver un lieu sûr où l’on peut la réciter (Q&R 58).
Les numéros 21, 58, 59, 60 et 61 dans Questions et Réponses, développent cette clause.

(9.22) Après vous être prosternés asseyez-vous en tailleur §14
L’expression arabe haykalu’t-tawhid, traduite ici par en tailleur, signifie la « posture d’unité ». Elle a traditionnellement signifié une position en tailleur.

(9.23) Dis : Dieu a fait de mon amour caché la clé du Trésor §15
Il est une tradition islamique bien connue concernant Dieu et sa création :
« J’étais un Trésor caché. Je souhaitais être connu. Aussi appelai-je la création à l’existence afin de me faire connaître. »
Des références et des allusions à cette tradition se trouvent partout dans les Écrits bahá’ís. Par exemple, dans l’une de ses prières, Bahá’u’lláh révèle :
« Loué soit ton nom, ô Seigneur mon Dieu ! J’atteste que tu étais un Trésor caché dissimulé dans ton être immémorial, et un mystère impénétrable enchâssé dans ta propre essence. Souhaitant te révéler, tu as appelé à l’existence le plus grand et le plus petit des mondes, et tu as choisi l’homme au-dessus de toutes tes créatures, et tu as fait de lui un signe de ces deux mondes, ô toi qui es notre Seigneur, le plus compatissant ! Tu l’as élevé afin qu’il occupe ton trône devant tous les peuples de ta création. Tu lui as permis de dévoiler tous tes mystères, de briller des lumières de ton inspiration et de ta révélation, et de rendre manifestes tes noms et tes attributs. À travers lui, tu as orné la préface du livre de ta création, ô toi qui es le Souverain de l’univers que tu as façonné. »
(Prayers and Meditations by Bahá’u’lláh, XXXVIII)
De même, dans Les Paroles cachées, il déclare :
« Ô fils de l’homme ! J’ai aimé ta création, aussi t’ai-je créé. Aime-moi donc afin que je mentionne ton nom et que, de l’esprit de vie, j’emplisse ton âme ».
‘Abdu’l-Bahá, dans son commentaire de la tradition citée ci-dessus, écrivit :
« Ô voyageur dans le sentier du Bien-Aimé ! sache que le but principal de cette sainte tradition est de mentionner des phases d’occultation et de manifestation de Dieu dans les Incarnations de la vérité, qui sont les Orients de son être très glorieux. Ainsi, avant que la flamme du feu éternel soit allumée et manifeste, elle existe par elle-même, en elle-même, dans l’identité cachée des Manifestations universelles ; c’est la phase du « Trésor caché ». Lorsque l’Arbre béni est enflammé par lui-même en lui-même, que ce feu divin brûle par son essence en son essence, c’est la phase de « Je souhaitais me faire connaître ». Et quand il brille d’une infinité de noms et d’attributs divins, à l’horizon de l’univers, au-dessus des mondes contingents et transcendant tout espace, cela constitue l’émergence d’une nouvelle et merveilleuse création, qui correspond à l’étape de « Alors j’appelai la création à l’existence. » Et quand les âmes sanctifiées déchirent les voiles de tous les attachements terrestres et de toutes les conditions matérielles, qu’elles se hâtent vers l’étape de la contemplation de la beauté de la divine Présence, qu’elles sont honorées par leur reconnaissance de la Manifestation et peuvent témoigner de la splendeur du plus grand Signe de Dieu en leur coeur, alors sera rendu manifeste le dessein de la création, qui est la connaissance de celui qui est la Vérité éternelle. »

(9.24) Ô Plume du Très-Haut ! §16
« La Plume du Très-Haut, la Plume suprême et la Plume la plus exaltée » font référence à Bahá’u’lláh, illustrant sa fonction de révélateur du verbe de Dieu.

(9.25) nous vous prescrivons de jeûner durant une brève période §16
Le jeûne et la prière prescrite sont les deux piliers qui soutiennent la loi révélée de Dieu. Bahá’u’lláh, dans une de ses tablettes, affirme qu’il a révélé les lois de la prière prescrite et du jeûne afin que les croyants puissent, par elles, se rapprocher de Dieu.
Shoghi Effendi indique que la période du jeûne, qui implique une abstinence totale de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil, est :
« …essentiellement une période de méditation et de prière, de récupération spirituelle, durant laquelle le croyant doit s’efforcer d’effectuer, dans sa vie intérieure, les rajustements nécessaires, de renouveler et de renforcer les forces spirituelles latentes en son âme. C’est pourquoi, sa signification et son but revêtent un caractère essentiellement spirituel. Le jeûne est un symbole et un rappel d’abstinence des désirs égoïstes et charnels. »
Le jeûne est prescrit à tous les croyants dès qu’ils ont atteint l’âge de quinze ans et jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de soixante-dix ans.
Un résumé des dispositions détaillées relatives à la loi du jeûne et aux catégories de personnes qui en sont exemptées se trouve dans Synopsis et Codification, IV. B. 1-6. Pour plus de détails relatifs aux exemptions du jeûne, voir notes 14, 20, 30 et 31.
La période des dix-neuf jours de jeûne coïncide avec le mois bahá’í de ‘Alá’, généralement du 2 au 20 mars, immédiatement après les jours intercalaires (voir note 27 et 147), elle est suivie par la fête du Naw-Rúz (voir note 26).

(9.26) à l’issue de laquelle nous avons conçu pour vous la fête du Naw-Rúz §16
Le Báb a introduit un nouveau calendrier, connu maintenant comme le calendrier badí’ ou bahá’í (voir note 27 et 147). Suivant ce calendrier, un jour correspond à la période comprise entre deux couchers de soleil. Dans le Bayán, le Báb ordonna que le mois de ‘Alá’ soit le mois du jeûne, il décréta que le jour du Naw-Rúz marquerait la fin de cette période et il désigna le Naw-Rúz comme le jour de Dieu. Bahá’u’lláh confirme le calendrier badí’ dans lequel le Naw-Rúz est qualifié de fête.
Le Naw-Rúz est le premier jour de la nouvelle année. Il coïncide avec l’équinoxe de printemps dans l’hémisphère Nord, qui tombe habituellement le 21 mars. Bahá’u’lláh explique que ce jour de fête doit être célébré le jour précis où le soleil passe dans la constellation du Bélier (c’est-à-dire l’équinoxe vernal), même si cela arrive moins d’une minute avant le coucher du soleil (Q&R 35). Ainsi le Naw-Rúz pourrait tomber un 20, 21 ou 22 mars en fonction de l’heure de l’équinoxe.
Bahá’u’lláh a laissé à la Maison universelle de justice le soin de compléter les détails de nombreuses lois. Parmi ceux-ci, un certain nombre concernent le calendrier bahá’í. Le Gardien a déclaré que la mise en application, à l’échelle mondiale, de la loi concernant le jour du Naw-Rúz, nécessiterait le choix d’un endroit particulier sur terre, qui servira de référence pour fixer le moment de l’équinoxe de printemps. Il a également indiqué que le choix de cet endroit avait été laissé à la discrétion de la Maison universelle de justice.

(9.27) Que les jours en surplus des mois soient placés avant le mois du jeûne. §16
Le calendrier badí’ est basé sur l’année solaire de 365 jours, 5 heures et quelques 50 minutes. L’année consiste en 19 mois de 19 jours (soit 361 jours) auxquels s’ajoutent 4 jours en surplus (5, les années bissextiles). Le Báb n’avait pas fixé de place précise pour les jours intercalaires dans le nouveau calendrier. Le Kitáb-i-Aqdas résout cette question en assignant aux jours en surplus une place fixe dans le calendrier, précédant immédiatement le mois de ̒Alá’, la période de jeûne. Pour plus de détails, voir le chapitre relatif au calendrier bahá’í dans « The Bahá’í World », volume XVIII.

(9.28) Nous décrétons que… ils sont les manifestations de la lettre Há §16
Connus sous le nom d’Ayyám-i-Há (les jours de Há), les jours intercalaires ont le mérite d’être associés avec la lettre Há. La valeur numérique de cette lettre arabe dans le système abjad est cinq, ce qui correspond au nombre possible des jours intercalaires. Dans les Écrits saints, la lettre Há a reçu plusieurs significations spirituelles, parmi lesquelles celle d’un symbole de l’essence de Dieu.

(9.29) ces jours de générosité qui précèdent la période d’abstinence §16
Bahá’u’lláh a enjoint à ses disciples de consacrer ces jours à la fête, aux réjouissances et à la charité. Dans une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi, il est expliqué que « les jours intercalaires sont spécialement réservés à l’hospitalité, au don de présents, etc. ».

(9.30) Le voyageur… pas tenu de jeûner §16
La durée minimum d’un voyage qui dispense le croyant de jeûner est définie par Bahá’u’lláh (Q&R 22 et 75). Les détails de cette clause sont résumés dans Synopsis et Codification, IV. B. 5. a. i-v.
Shoghi Effendi a précisé que, bien que les voyageurs soient dispensés du jeûne, ils demeurent libres de jeûner s’ils le désirent. Il a également précisé que la dispense s’applique à toute la période du voyage, pas uniquement aux heures passées dans le train ou en voiture, etc.

(9.31) Le voyageur, le malade, la femme enceinte ou qui allaite, ne sont pas tenus de jeûner ; Dieu les en dispense en signe de sa grâce. §16
Sont dispensés de jeûner les malades ou les personnes d’âge avancé (voir note 14), les femmes durant leurs règles (voir note 20), les voyageurs (voir note 30), les femmes enceintes et celles qui allaitent. Cette dispense du jeûne est également étendue aux personnes qui effectuent des travaux lourds à qui il est conseillé, par ailleurs, « de montrer du respect envers la loi de Dieu et le rang élevé du jeûne en mangeant frugalement et en privé » (Q&R 76). Shoghi Effendi a précisé que le genre de travaux qui exempterait les gens du jeûne serait défini par la Maison universelle de justice.

(9.32) Abstenez-vous de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil §17
Cela concerne la période du jeûne. ‘Abdu’l-Bahá, dans une de ses tablettes, après avoir déclaré que le jeûne consistait en l’abstinence de nourriture et de boisson, indiqua de plus que fumer est une forme de « boisson ». En arabe, en effet, le verbe « boire » s’applique également au fait de fumer.

(9.33) Il est ordonné à chaque croyant en Dieu… de répéter chaque jour quatre-vingt-quinze fois Alláh-u-Abhá §18
Alláh-u-Abhá est une locution arabe qui signifie « Dieu le Très-Glorieux ». C’est une forme du Plus-Grand-Nom de Dieu (voir note 137). Il est une tradition dans l’islam selon laquelle, parmi les multiples noms de Dieu, il en est un qui est le plus grand ; pourtant, l’identité de ce Plus-Grand-Nom était cachée. Bahá’u’lláh a confirmé que le Plus-Grand-Nom est Bahá.
Les nombreux dérivés du mot Bahá sont également considérés comme le Plus-Grand-Nom. Le secrétaire de Shoghi Effendi, écrivant de sa part, explique que :
Le Plus-Grand-Nom est le nom de Bahá’u’lláh. Yá Bahá’u’l-Abhá est une invocation qui signifie : « Ô toi Gloire des gloires ! » Alláh-u-Abhá est une salutation qui signifie : « Dieu le Très-Glorieux ». Les deux se réfèrent à Bahá’u’lláh. Par Plus-Grand-Nom, on entend que Bahá’u’lláh est apparu dans le Plus-Grand-Nom de Dieu, autrement dit, qu’il est la Manifestation suprême de Dieu.
La salutation Alláh-u-Abhá fut adoptée durant la période d’exil de Bahá’u’lláh à Andrinople.
La répétition de Alláh-u-Abhá quatre-vingt-quinze fois doit être précédée des ablutions (voir note 34).

(9.34) Faites les... ablutions pour la prière prescrite §18
Les ablutions sont associées de manière spécifique à certaines prières. Elles doivent précéder l’offrande des trois prières prescrites, la récitation journalière de quatre-vingt-quinze fois Alláh-u-Abhá et la récitation du verset prévu pour les femmes pendant leurs règles comme alternative à la prière prescrite et au jeûne (voir note 20).
Les ablutions ordonnées consistent à se laver les mains et le visage en préparation à la prière. Dans le cas de la prière prescrite de longueur moyenne, elles sont accompagnées de la récitation de certains versets (voir le livre : « Quelques textes révélés par Bahá’u’lláh en supplément au Kitáb-i-Aqdas »).
Les ablutions ont une signification qui va au-delà du fait de se laver ; on peut le comprendre, car il est toujours nécessaire d’effectuer des ablutions même si l’on vient de prendre un bain juste avant les prières prescrites. (Q&R 18).
Lorsqu’il n’y a pas d’eau disponible pour les ablutions, il est prescrit de réciter cinq fois un verset particulier (voir note 16). Cette clause s’étend aux personnes pour qui l’utilisation de l’eau pourrait être physiquement nuisible (Q&R 51).
Les clauses détaillées de la loi relative aux ablutions figurent dans Synopsis et Codification, IV. A. 10. a-g., ainsi que dans Questions et Réponses, numéros 51, 62, 66, 77 et 86.

(9.35) Il vous est interdit de commettre le meurtre §19
L’interdiction d’ôter la vie à autrui est répétée par Bahá’u’lláh au paragraphe 73 du Kitáb-i-Aqdas. Des peines sont prescrites en cas de meurtre prémédité (voir note 86). En cas d’homicide involontaire, on devra payer à la famille du défunt une indemnité déterminée (voir Kitáb-i-Aqdas, §188).

(9.36) ou l’adultère §19
Le mot arabe ziná, traduit ici par « adultère », signifie à la fois fornication et adultère. Il s’applique non seulement aux relations sexuelles entre une personne mariée et quelqu’un qui n’est pas son conjoint, mais également à toute relation sexuelle extraconjugale en général. Une des formes de ziná est le viol. La seule peine prescrite par Bahá’u’lláh est réservée à ceux qui se livrent à la fornication (voir note 77) ; les peines réservées aux autres cas d’offense sexuelle seront déterminées par la Maison universelle de justice.

(9.37) de vous livrer à la médisance ou à la calomnie §19
Bahá’u’lláh a maintes fois condamné le fait de médire, de calomnier et de s’appesantir sur les fautes d’autrui. Dans Les Paroles cachées, Il déclare clairement : « Ô fils de l’existence ! Comment peux-tu oublier tes propres défauts et t’occuper de ceux d’autrui ? Qui agit ainsi, je le maudis. Et encore : Ô fils de l’homme ! Ne souffle mot des péchés des autres aussi longtemps que tu es toi-même un pécheur. Si tu transgresses ce commandement, tu seras maudit. J’en témoigne ! » Cette forte mise en garde se trouve réitérée plus tard dans son dernier ouvrage, « le Livre de mon alliance » : « En vérité, je le dis, la langue est faite pour mentionner ce qui est bien, ne la souillez pas de paroles inconvenantes. Dieu pardonne le passé. Désormais, chacun devrait exprimer ce qui est bien et convenable et devrait s’interdire les calomnies, les insultes et tout ce qui provoque la tristesse chez l’homme ».

(9.38) Nous avons divisé l’héritage en sept catégories §20
Les lois bahá’íes relatives à l’héritage ne s’appliquent qu’en cas d’intestat, c’est-à-dire lorsque quelqu’un meurt sans avoir laissé de testament. Dans le Kitáb-i-Aqdas (§109), Bahá’u’lláh demande à chaque croyant d’écrire un testament. Ailleurs, il déclare clairement que l’individu a pleine juridiction sur ses biens, qu’il est libre de déterminer la façon dont ils seront répartis et de désigner ses héritiers, par testament, qu’ils soient bahá’ís ou non (Q&R 69). À ce sujet, une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi explique que :
« …bien qu’il soit permis à un bahá’í de disposer, dans son testament, de ses biens comme il l’entend, il n’en reste pas moins tenu, moralement et consciemment, de garder toujours à l’esprit, quand il rédige son testament, la nécessité de soutenir le principe de Bahá’u’lláh relatif à la fonction sociale de la richesse et à la nécessité qui en découle d’éviter l’accumulation et la concentration des richesses chez quelques individus ou groupes d’individus. »
Ce verset de l’Aqdas introduit un long passage dans lequel Bahá’u’lláh élabore la loi bahá’íe sur l’héritage. À la lecture de ce passage, il faut se rappeler que la loi est formulée en présumant que le défunt est un homme ; ses clauses s’appliquent, mutatis mutandis, lorsqu’il s’agit d’une femme.
Le système d’héritage, qui prévoit le partage des biens du défunt entre sept catégories d’héritiers (enfants, épouse, père, mère, frères, soeurs et éducateurs), repose sur les clauses prévues par le Báb dans le Bayán. Les principales mesures des lois bahá’íes sur l’héritage, en cas d’intestat, sont :
1. Si le défunt est père et que ses biens comportent une résidence personnelle, cette résidence revient au fils aîné (Q&R 34).
2. Si le défunt n’a pas de descendants mâles, les deux tiers de la résidence reviennent aux filles, et le troisième tiers revient à la maison de justice (Q&R 41, 72). Voir note 42 au sujet des niveaux de l’institution de la maison de justice auxquels cette loi s’applique. (Voir note 44.)
3. Le reste des biens est partagé entre les sept catégories d’héritiers. Pour les détails relatifs au nombre de parts que doit recevoir chaque groupe, se reporter à Questions et Réponses, numéro 5, et à Synopsis et Codification, IV. C. 3. a.
4. S’il y a plus d’un héritier dans l’une de ces catégories, la part allouée à cette catégorie doit être partagée de façon égale entre eux, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes.
5. S’il n’y a pas de descendance, la part des enfants revient à la maison de justice (Q&R 7, 41).
6. Si quelqu’un laisse une descendance, mais que tout ou partie des autres types d’héritiers n’existe pas, deux tiers de leur part vont aux descendants et un tiers à la maison de justice (Q&R 7).
7. À défaut des ayants droit mentionnés expressément, les deux tiers de l’héritage vont aux neveux et nièces du défunt. S’il n’y en a pas, ces mêmes parts vont aux oncles et tantes ou, à défaut, à leurs fils et filles. Dans tous les cas, le tiers restant va à la maison de justice.
8. Si quelqu’un ne laisse aucun des héritiers susmentionnés, l’héritage tout entier va à la maison de justice.
9. Bahá’u’lláh déclare que les non-bahá’ís n’ont aucun droit d’hériter de leurs parents ou de leurs proches (Q&R 34). Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, indique que cette restriction ne s’applique « que lorsqu’un bahá’í meurt sans laisser de testament et que, pour cette raison, ses biens doivent être partagés suivant les règles indiquées dans l’Aqdas. Sinon, un bahá’í est libre de léguer ses biens à n’importe qui, quelle que soit sa religion, à condition toutefois qu’il laisse un testament précisant ses volontés ». Ainsi, il est toujours possible à un bahá’í de pourvoir aux besoins de son conjoint non bahá’í, de ses enfants ou de ses proches, en laissant un testament.
Des détails complémentaires sur les lois de l’héritage sont résumés dans Synopsis et Codification, IV. C. 3. a-o.

(9.39) aux frères, cinq lots… aux soeurs, quatre lots §20
Questions et Réponses développe les clauses de la loi lorsqu’elle se rapporte aux parts d’héritage allouées aux frères et soeurs du défunt. Si le frère ou la soeur est du même père que le défunt, il ou elle hérite de la part entière qui lui a été allouée. Cependant, si le frère ou la soeur est d’un autre père, il ou elle n’hérite que des deux tiers de la part attribuée et le tiers restant va à la maison de justice (Q&R 6). De plus, dans le cas où le défunt a des frères et des soeurs germains parmi ses héritiers, les frères et les soeurs utérins n’héritent pas (Q&R 53). Les frères et les soeurs utérins héritent bien sûr, de leur propre père.

(9.40) aux éducateurs §20
Dans une tablette, ‘Abdu’l-Bahá, compare les éducateurs responsables de l’éducation spirituelle de l’enfant au « père spirituel qui dote son enfant de la vie éternelle ». Il explique que c’est la raison pour laquelle « les éducateurs figurent parmi les héritiers » dans « la loi de Dieu ». Bahá’u’lláh précise les conditions dans lesquelles l’éducateur ou l’éducatrice hérite ainsi que le lot qu’il ou elle reçoit (Q&R 33).

(9.41) Lorsque nous entendîmes les cris des enfants à naître, nous doublâmes leur part, diminuant celles des autres. §20
Dans les lois du Báb sur l’héritage, les enfants du défunt se voyaient alloués neuf lots consistant en 540 parts. Cette allocation constituait un quart de tous les biens. Bahá’u’lláh doubla leur portion en la portant à 1 080 parts et réduisit en conséquence celles allouées aux six autres catégories d’héritiers. Il souligna également l’intention précise de ce verset et ses implications quant à la répartition de l’héritage (Q&R 5).

(9.42) la maison de justice §21
Se référant à la maison de justice dans le Kitáb-i-Aqdas, Bahá’u’lláh ne fait pas toujours explicitement la distinction entre la Maison universelle de justice et la maison locale de justice, deux institutions qui sont établies dans ce Livre. De manière générale, il se réfère simplement à la maison de justice, laissant toute latitude pour une clarification ultérieure du ou des niveaux de l’institution à laquelle se réfère chacune des lois.
Dans une tablette énumérant les revenus de la trésorerie locale, ‘Abdu’l-Bahá inclut les successions pour lesquelles il n’y a pas d’héritiers, indiquant par là que la maison de justice, dont il est fait mention dans ces passages de l’Aqdas relatifs à l’héritage, est la maison de justice locale.

(9.43) Si le défunt laisse des descendants, mais aucune autre catégorie d’héritiers §22
Bahá’u’lláh précise que : « Cette règle a une application tant générale que spécifique, ce qui revient à dire que si une de ces classes d’héritiers est absente, deux tiers de leur héritage vont aux descendants et le tiers restant à la maison de justice. » (Q&R 7).

(9.44) Nous attribuons la résidence et les vêtements personnels du défunt à la descendance masculine, et non à la descendance féminine ou aux autres héritiers. §25
Dans une tablette, ‘Abdu’l-Bahá indique que la résidence et les vêtements personnels du défunt vont à la descendance masculine. Ils vont au fils aîné et, en l’absence du fils aîné, au fils suivant et ainsi de suite. ‘Abdu’l-Bahá explique que cette clause est une expression de la loi de primogéniture, laquelle fut invariablement soutenue par la loi de Dieu. Dans une tablette adressée à un disciple de la Foi en Perse, il écrit : « Dans toutes les dispensations divines, le fils aîné s’est vu accorder des distinctions extraordinaires. Même le rang de prophète est un droit d’aînesse. » Cependant, les distinctions accordées au fils aîné sont accompagnées de devoirs concomitants. Ainsi il a, par amour pour Dieu, la responsabilité morale de prendre soin de sa mère et de veiller aux besoins des autres héritiers.
Bahá’u’lláh clarifie différents aspects de cette partie de la loi sur l’héritage. Il précise que s’il y a plus d’une résidence, la résidence principale et la plus importante va à la descendance masculine. Les autres résidences ainsi que les autres biens du défunt devront être partagés entre les héritiers (Q&R 34), et il indique qu’en l’absence de descendance masculine, deux tiers de l’habitation principale et des vêtements personnels du père défunt iront aux descendantes et un tiers à la maison de justice (Q&R 72). De plus, lorsque la personne disparue est une femme, Bahá’u’lláh déclare que tous ses vêtements usagés doivent être répartis à parts égales entre ses filles. Les vêtements qu’elle n’a pas portés, ses bijoux et ses biens doivent être partagés entre ses héritiers, de même que ses vêtements usagés dans le cas où elle ne laisse pas de fille (Q&R 37).

(9.45) Dans le cas où le fils du défunt décède du vivant de son père et laisse des enfants, ceux-ci héritent de la part de leur père §26
Cet aspect de la loi ne s’applique que dans le cas du fils qui meurt avant son père ou sa mère. Si la fille du défunt est décédée en laissant une descendance, sa part devra être partagée entre les sept catégories spécifiées dans le Très-Saint-Livre (Q&R 54).

(9.46) Si le défunt laisse des enfants mineurs, leur part d’héritage doit être confiée à un mandataire sûr §27
Le mot amín, traduit dans ce paragraphe par « personne sûre » et « mandataire », connote en arabe toute une série de significations ayant trait principalement à l’idée de loyauté, mais touchant également à des qualités comme le sérieux, le dévouement, la fidélité, la droiture, l’honnêteté etc. Utilisé dans le langage légal, amín indique, entre autres, un mandataire, un garant, un protecteur, un gardien et un détenteur.

(9.47) Le partage des biens ne devrait s’effectuer qu’après avoir payé le huqúqu’lláh, remboursé toutes les dettes, couvert les frais des funérailles et d’inhumation §28
Bahá’u’lláh spécifie que l’ordre de préséance pour le règlement de ces dépenses est d’abord les frais de funérailles et d’inhumation, ensuite les dettes du défunt, puis le huqúqu’lláh (voir note 125 ainsi que Q&R 9). Il précise aussi que le montant du règlement de ces frais doit être prélevé d’abord sur le reliquat des biens puis, si cela n’est pas suffisant, sur la résidence et les vêtements personnels du défunt (Q&R 80).

(9.48) Ceci est le savoir caché qui ne changera jamais, car il commence par le chiffre neuf §29
Dans le Bayán arabe, le Báb décrit sa loi sur l’héritage comme étant « en accord avec une connaissance cachée dans le Livre de Dieu - une connaissance qui ne changera jamais et ne sera jamais remplacée ». Il déclare également que les nombres par lesquels la division de l’héritage a été exprimée ont été investis d’une signification dont le but est d’aider à reconnaître Celui-que-Dieu-rendra-manifeste.
Le neuf mentionné ici est représenté dans le texte arabe par son équivalent dans la notation abjad, la lettre Ṭá (voir Glossaire). C’est le premier élément du partage de l’héritage où le Báb désigne neuf lots comme la part des enfants. La signification de neuf réside dans le fait qu’il est l’équivalent numérique du Plus-Grand-Nom, Bahá, dont il est fait allusion dans la suite du verset en tant que « le nom caché et manifeste, inviolable et incommensurablement exalté ». (Voir note 33.)

(9.49) Le Seigneur ordonne qu’en chaque ville soit établie une maison de justice §30
L’institution de la maison de justice est constituée de collèges élus qui opèrent aux niveaux local, national et international de la société. Bahá’u’lláh institue à la fois la Maison universelle de justice et les maisons locales de justice dans le Kitáb-i-Aqdas. Dans son Testament, ‘Abdu’l-Bahá prévoit les maisons de justice secondaires (nationales ou régionales) et expose la méthode à suivre quant à l’élection de la Maison universelle de justice.
Dans le verset précité, la référence concerne la maison locale de justice, institution qui doit être élue dans une localité dès qu’il y a neuf résidents bahá’ís adultes ou plus. Pour ce faire, l’âge adulte fut temporairement fixé à vingt et un ans par le Gardien, qui indiqua qu’à l’avenir, cet âge pourrait être modifié par la Maison universelle de justice.
Les maisons de justice locales et secondaires sont connues, pour le moment, sous le nom d’assemblées spirituelles locales et d’assemblées spirituelles nationales. Shoghi Effendi a précisé que c’était là une « appellation temporaire » qui,
« …lorsque la position et les buts de la foi bahá’íe seront mieux compris et pleinement reconnus, sera progressivement supplantée par la désignation permanente et plus appropriée de maison de justice. Non seulement les assemblées spirituelles actuelles seront, dans l’avenir, appelées différemment, mais encore, elles auront la capacité d’ajouter à leurs fonctions actuelles ces pouvoirs, devoirs et prérogatives rendus nécessaires par la reconnaissance de la foi de Bahá’u’lláh, à la fois comme l’un des systèmes religieux reconnus du monde, et comme la religion d’État d’un pouvoir souverain et indépendant ».

(9.50) au nombre de Bahá §30
L’équivalent numérique de Bahá dans le système abjad est neuf. La Maison universelle de justice ainsi que les assemblées spirituelles nationales et locales ont actuellement neuf membres chacune, nombre minimum prescrit par Bahá’u’lláh.

(9.51) Il leur incombe d’être les gens de confiance du Miséricordieux parmi les hommes §30
Les pouvoirs et les devoirs généraux de la Maison universelle de justice, des assemblées spirituelles nationales et des assemblées spirituelles locales, ainsi que les conditions d’éligibilité des membres, sont définis dans les Écrits de Bahá’u’lláh et de ‘Abdu’l-Bahá, dans les lettres de Shoghi Effendi et dans les explications de la Maison universelle de justice. Les principales fonctions de ces institutions sont exposées dans les statuts de la Maison universelle de justice et dans ceux des assemblées spirituelles nationales et locales.

(9.52) de se consulter §30
Bahá’u’lláh a établi la consultation comme l’un des principes fondamentaux de sa foi, et il a exhorté les croyants à se consulter sur tous les sujets. Il décrit la consultation comme la lampe de la providence qui éclaire la voie, et la source de la compréhension. Shoghi Effendi déclare que le « principe de consultation… est une des lois fondamentales de l’ordre administratif bahá’í.
Dans Questions et Réponses, numéro 99, Bahá’u’lláh esquisse une approche de la consultation et souligne l’importance d’atteindre l’unanimité lors d’une prise de décision, faute de quoi la décision de la majorité doit prévaloir. La Maison universelle de justice a précisé que ce conseil relatif à la consultation avait été révélé avant l’établissement des assemblées spirituelles, et qu’il s’agissait là d’une réponse à une question posée sur les enseignements bahá’ís relatifs à la consultation. La Maison universelle de justice précise que la formation d’assemblées spirituelles vers lesquelles les amis peuvent toujours se tourner pour demander assistance, ne leur interdit nullement de suivre la procédure exposée dans Questions et Réponses. Les amis, s’ils le souhaitent, peuvent utiliser cette approche quand ils désirent se consulter à propos de leurs problèmes personnels.

(9.53) Édifiez dans tous les pays des maisons d’adoration §31
La maison d’adoration bahá’íe est consacrée à la louange de Dieu. La maison d’adoration est l’édifice central du Mashriqu’l-Adhkár (l’Orient de la louange à Dieu), un complexe qui, lorsqu’il se développera dans l’avenir, comprendra en plus de la maison d’adoration, un certain nombre de dépendances consacrées à des fins sociales, humanitaires, éducatives et scientifiques. ‘Abdu’l-Bahá décrit le Mashriqu’l-Adhkár comme « une des institutions les plus vitales du monde » et Shoghi Effendi indique que c’est un exemple tangible d’intégration de « l’adoration et du service bahá’ís ». Anticipant le développement futur de cette institution, Shoghi Effendi envisage que la maison d’adoration et ses dépendances « apporteront le soulagement » à celui qui souffre, la subsistance au pauvre, l’abri au voyageur, la consolation à l’affligé et l’éducation à l’ignorant
». Dans l’avenir, des maisons d’adoration seront construites dans chaque ville et chaque village.

(9.54) Le Seigneur ordonne à ceux qui le peuvent, de se rendre en pèlerinage à la Maison sacrée §32
Cette ordonnance concerne deux demeures sacrées, la Maison du Báb à Chiraz et la Maison de Bahá’u’lláh à Bagdad. Bahá’u’lláh a précisé qu’un pèlerinage à l’une ou l’autre de ces deux maisons satisfait à l’exigence exprimée dans ce passage (Q&R 25, 29). Dans deux tablettes distinctes, connues sous le titre de Súriy-i-Hajj (Q&R 10), Bahá’u’lláh prescrit des rites spécifiques pour chacun de ces pèlerinages. En ce sens, l’accomplissement d’un pèlerinage est plus qu’une simple visite de ces deux demeures.
Après le décès de Bahá’u’lláh, ‘Abdu’l-Bahá désigna le tombeau de Bahá’u’lláh à Bahjí comme un lieu de pèlerinage. Dans une tablette, il indique que le « plus saint Tombeau, la Demeure bénie de Bagdad et la Maison vénérée du Báb à Chiraz sont consacrés au pèlerinage », et qu’il est « obligatoire » de visiter ces endroits « si l’on en a les moyens et la capacité, et si nul obstacle ne s’y oppose ». Aucun rite n’a été prescrit quant au pèlerinage au plus saint Tombeau.

(9.55) Dans sa miséricorde, il en a exempté les femmes §32
Dans le Bayán, le Báb prescrivit l’ordonnance du pèlerinage, une fois dans leur vie, à ceux de ses disciples qui avaient les moyens financiers d’entreprendre le voyage. Il déclara que cette obligation ne concernait pas les femmes afin de leur éviter les rigueurs du voyage.
De même, Bahá’u’lláh a exempté les femmes de ses prescriptions relatives au pèlerinage. La Maison universelle de justice a précisé que cette exemption n’est pas une interdiction et que les femmes sont libres d’effectuer le pèlerinage.

(9.56) de s’engager dans une occupation §33
Il est obligatoire pour les hommes et les femmes de se livrer au commerce ou de s’engager dans une profession. Bahá’u’lláh élève « l’engagement dans un travail au rang d’adoration » de Dieu. La signification spirituelle et pratique de cette loi, et la responsabilité mutuelle de l’individu et de la société quant à sa réalisation, sont expliquées dans une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi :
En ce qui concerne le commandement de Bahá’u’lláh relatif à l’engagement des croyants dans quelque profession que ce soit, les enseignements à ce sujet sont très catégoriques, tout particulièrement la déclaration dans l’Aqdas, qui explique clairement que les désoeuvrés qui n’ont aucun désir de travailler ne peuvent avoir de place dans le nouvel ordre mondial. En corollaire à ce principe, Bahá’u’lláh déclare plus loin, que la mendicité devrait, non seulement être découragée, mais entièrement éradiquée de la société. Il est du devoir de ceux qui ont la charge de l’organisation de la société, de donner à chaque individu l’opportunité d’acquérir le talent nécessaire à l’exercice d’une profession, quelle qu’elle soit, ainsi que les moyens d’utiliser ce talent tant pour son bien que pour gagner sa vie. Chaque individu, aussi handicapé ou limité qu’il soit, est dans l’obligation de s’engager dans une certaine profession car le travail, surtout quand il est accompli dans un esprit de service est, selon Bahá’u’lláh, une forme d’adoration. Il n’a pas seulement un but utilitaire, mais il a une valeur en soi, car il nous rapproche de Dieu et nous permet de mieux saisir son dessein pour nous ici-bas. Il est évident, de ce fait, que l’héritage de richesses ne peut dispenser personne du travail quotidien ».
Dans une de ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá déclare que « si une personne est incapable de gagner sa vie, qu’elle est frappée d’une extrême pauvreté ou se trouve sans ressources, alors il incombe aux riches ou aux mandataires de lui fournir une allocation mensuelle destinée à sa subsistance… Par « mandataires » il faut entendre les représentants du peuple, c’est-à-dire les membres de la maison de justice. » (Voir également note 162 sur la mendicité.)
En réponse à une question demandant si l’injonction de Bahá’u’lláh exigeait qu’une épouse et mère travaille aussi, comme son mari, pour gagner sa vie, la Maison universelle de justice a expliqué que la directive de Bahá’u’lláh s’adressait aux amis pour qu’ils se livrent à une occupation qui sera profitable à eux-mêmes et aux autres, et que vaquer aux soins du ménage était un travail hautement honorable, une tâche à grande responsabilité et d’une importance fondamentale pour la société.
En ce qui concerne la retraite des personnes qui ont atteint un certain âge, Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, déclara : « …c’est là une question sur laquelle la Maison internationale de justice devra légiférer, car il n’y a aucune disposition à ce sujet dans l’Aqdas ».

(9.57) Baiser la main est interdit dans le Livre. §34
Dans plusieurs dispensations religieuses antérieures, ainsi que dans certaines cultures, le fait de baiser la main d’un personnage religieux ou d’une personne importante était considéré comme une marque de respect et de déférence envers ces personnes, et comme un témoignage de soumission à leur autorité. Bahá’u’lláh interdit de baiser la main et, dans ses tablettes, il condamne également des pratiques comme celle de se prosterner devant une autre personne, et d’autres formes de comportement qui abaissent l’individu dans ses relations avec autrui. (Voir aussi note 58)

(9.58) Il n’est permis à personne de chercher l’absolution auprès d’un autre §34
Bahá’u’lláh interdit la confession, ainsi que la recherche de l’absolution de ses péchés auprès d’un être humain. En lieu et place, on devrait implorer le pardon de Dieu. Dans la Tablette de Bishárát, il déclare que : « une telle confession engendre humiliation et honte chez la personne, et il affirme que Dieu ne souhaite pas l’humiliation de ses serviteurs ».
Shoghi Effendi situe l’interdiction dans son contexte. Son secrétaire a écrit de sa part :
…qu’il nous est interdit de confesser nos péchés et nos manquements à quelqu’un comme le font les catholiques à leurs prêtres, ou en public à la manière de certaines sectes religieuses. Pourtant, si nous désirons spontanément reconnaître que nous avons eu tort en quoi que ce soit ou que nous avons un certain défaut de caractère, et que nous voulons demander l’indulgence ou le pardon de quelqu’un, nous sommes tout à fait libres de le faire.
La Maison universelle de justice a également précisé que l’interdiction de Bahá’u’lláh relative à la confession des péchés n’empêche pas un individu d’admettre ses fautes au cours de consultations tenues sous l’égide d’institutions bahá’íes. De même elle n’exclut pas la possibilité de demander conseil à un ami proche ou à un conseiller professionnel en ce qui concerne de telles matières.

(9.59) Parmi les hommes, il y a celui qui s’assied près de la porte, au milieu des sandales, alors qu’en son coeur, il convoite la place d’honneur. §36
En Orient, il est traditionnel de retirer ses sandales ou ses chaussures avant de pénétrer dans un lieu de réunion. La partie de la pièce la plus éloignée de l’entrée est considérée comme la tête de cette pièce et une place d’honneur où sont assises les personnes les plus importantes de l’assistance. Les autres se trouvent assises, par ordre décroissant d’importance en allant vers la porte près de laquelle les chaussures et les sandales ont été déposées, et où prennent place les personnes les plus modestes.

(9.60) Et parmi les hommes, il y a celui qui prétend à la connaissance intérieure §36
Ceci se réfère aux gens qui revendiquent l’accès à la connaissance ésotérique, et dont l’attachement à une telle connaissance leur voile la révélation de la Manifestation de Dieu. Ailleurs, Bahá’u’lláh affirme : « Ceux qui sont les adorateurs de l’idole gravée par leur imagination et qui l’appellent réalité intérieure, de tels hommes sont, en vérité, comptés parmi les idolâtres ».

(9.61) Combien d’hommes vivent reclus dans les régions de l’Inde, se refusant les choses que Dieu a décrétées licites, s’imposant austérités et mortifications §36
Ces versets constituent l’interdiction de la vie monastique et de l’ascétisme, voir Synopsis et Codification, IV. D. 1. Y. III-IV. Dans les Paroles du paradis, Bahá’u’lláh développe ces clauses. Il déclare : « Vivre retiré du monde ou pratiquer l’ascétisme n’est pas acceptable aux yeux de Dieu, et il appelle les personnes concernées à se conformer à ce qui sera cause de joie et de rayonnement ». Il ordonne à ceux qui ont « habité des grottes des montagnes ou qui se réunissent la nuit dans les cimetières » d’abandonner ces pratiques ; il les enjoint de ne pas se priver des bienfaits de ce monde qui ont été créés par Dieu pour l’humanité. Et dans la Tablette de Bishárát, bien qu’il manifeste sa gratitude pour les actes pieux des moines et des prêtres, Bahá’u’lláh les appelle en disant : « qu’ils abandonnent, en ce jour, leur vie recluse, dirigent leurs pas vers le monde séculier et oeuvrent pour leur profit et celui des autres ». Il leur accorde aussi la permission de « se marier afin de donner au monde un enfant qui fera mention de Dieu ».

(9.62) Quiconque prétend à une révélation directe de Dieu avant l’expiration de mille ans révolus §37
La dispensation de Bahá’u’lláh durera jusqu’à la venue de la prochaine Manifestation de Dieu, dont l’avènement n’aura pas lieu avant au moins mille ans révolus. Bahá’u’lláh met en garde quiconque donnerait à ce verset une autre signification que celle qu’il offre de toute évidence et, dans une de ses tablettes, il précise que chaque année de cette période de mille ans consiste en douze mois selon le Coran, et en dix-neuf mois de dix-neuf jours chacun, selon le Bayán.
L’annonce à Bahá’u’lláh de sa révélation dans le Síyáh-Chál de Téhéran, en octobre 1852, marque la naissance de sa mission prophétique et, par là même, le commencement des mille années ou plus qui doivent s’écouler avant l’apparition de la prochaine Manifestation de Dieu.

(9.63) C’est de cela que nous vous avions averti, lorsque nous résidions en Irak puis, plus tard, lorsque nous étions en Terre du mystère et maintenant depuis ce lieu resplendissant. §37
La Terre du mystère se réfère à Andrinople, et ce Lieu resplendissant à Acre.

(9.64) Parmi les hommes, il y a celui qui s’enorgueillit de son savoir… et celui qui, entendant le bruit des pas qui le suivent, s’enfle de sa propre estime §41
En Orient, les disciples d’un chef religieux avaient l’habitude de marcher un ou deux pas derrière lui, en signe de déférence.

(9.65) Nemrod §41
Le Nemrod dont il est fait référence dans ce verset est, tant dans la tradition juive qu’islamique, un roi qui persécuta Abraham et dont le nom devint un symbole de grand orgueil.

(9.66) Aghsán §42
Aghsán (pluriel de Ghusn) est le mot arabe pour « Branches ». Bahá’u’lláh utilise ce terme pour désigner ses descendants masculins. Il a des implications particulières, non seulement pour l’attribution des biens, mais aussi pour la transmission de l’autorité après le décès de Bahá’u’lláh (voir note 145) et de ‘Abdu’l-Bahá. Dans le Livre de son alliance, Bahá’u’lláh désigne ‘Abdu’l-Bahá, son fils aîné, comme le Centre de son alliance et le chef de la foi. ‘Abdu’l-Bahá, dans son Testament, désigne Shoghi Effendi, l’aîné de ses petits-fils, comme le Gardien et le chef de la foi.
Ainsi, ce passage de l’Aqdas anticipe la succession des Aghsán choisis, et donc l’institution du Gardiennat ; il envisage la possibilité d’une interruption dans leur lignée. Le décès de Shoghi Effendi en 1957 précipita la situation prévue dans ce passage, puisque la lignée des Aghsán prit fin avant que la Maison universelle de justice ait été établie (voir note 67).

(9.67) reviendront au peuple de Bahá §42
Bahá’u’lláh prévoit la possibilité que la lignée des Aghsán s’éteigne avant l’établissement de la Maison universelle de justice. Il stipule que, dans une telle situation, « les dotations reviendront au peuple de Bahá ». Le terme « peuple de Bahá » a, dans les Écrits bahá’ís, plusieurs sens différents. Dans cet exemple, les gens de ce peuple sont ceux « qui ne parlent qu’avec sa permission, et qui ne jugent qu’en accord avec ce que Dieu décrète dans cette tablette ». Au lendemain du décès de Shoghi Effendi en 1957, les Mains de la cause de Dieu dirigèrent les affaires de la Cause jusqu’à l’élection de la Maison universelle de justice en 1963 (voir note 183).

(9.68) Ne vous rasez pas la tête §44
Dans certaines traditions religieuses, on tient pour souhaitable de se raser la tête. Bahá’u’lláh interdit de se raser la tête, et il explique clairement que la clause contenue dans sa Súriy-i-Hajj demandant aux pèlerins qui se rendent à la sainte Maison à Chiraz de se raser la tête, a été remplacée par ce verset du Kitáb-i-Aqdas (Q&R 10).

(9.69) il n’est pas convenable de laisser les cheveux dépasser la limite des oreilles §44
Shoghi Effendi a expliqué clairement que, à l’encontre de l’interdiction de se raser la tête, cette loi interdisant de se laisser pousser les cheveux au-delà du lobe de l’oreille, concerne uniquement les hommes. Pour appliquer cette loi, des éclaircissements de la part de la Maison universelle de justice seront nécessaires.

(9.70) Exil et emprisonnement sont décrétés pour le voleur §45
Bahá’u’lláh déclare qu’il appartient à la Maison universelle de justice de déterminer le degré de la peine en fonction de la gravité du délit (Q&R 49). Les punitions réservées au vol sont destinées à un état futur de la société, quand elles auront été complétées et mises en application par la Maison universelle de justice.

(9.71) au troisième délit, placez une marque sur son front afin qu’ainsi identifié, il ne soit admis ni dans les villes ni dans les pays de Dieu §45
La marque qui doit être faite sur le front du voleur a pour objet d’avertir les gens de ses inclinations. Tous les détails quant à la nature de la marque, la façon dont elle devra être appliquée, la durée durant laquelle elle devra être portée, les conditions qui lui permettront d’être enlevée, ainsi que l’évaluation des différents degrés de gravité du vol, ont été laissés par Bahá’u’lláh à la discrétion de la Maison universelle de justice qui décidera quand appliquer la loi.

(9.72) Qui souhaite se servir de vaisselle d’argent ou d’or est libre de le faire. §46
Dans le Bayán, le Báb a permis l’utilisation d’ustensiles en or et en argent, abrogeant ainsi la condamnation islamique de leur utilisation, qui ne découle pas d’une injonction explicite du Coran, mais de traditions musulmanes. Bahá’u’lláh confirme ici la règle du Báb.

(9.73) Gardez-vous, en partageant de la nourriture, de plonger les mains dans les plats. §46
Cette interdiction a été définie par Shoghi Effendi comme « plonger la main dans la nourriture ». Dans de nombreuses parties du monde, il est coutumier de manger avec les mains en puisant dans un plat commun.

(9.74) Adoptez les usages les plus raffinés. §46
C’est le premier de plusieurs extraits se référant à l’importance du raffinement et de la propreté. Le mot originel arabe latáfah, rendu ici par raffinement, présente une large gamme de significations aux implications tant spirituelles que physiques : élégance, grâce, propreté, courtoisie, politesse, douceur, délicatesse et bienveillance, tout comme le fait d’être discret, raffiné, sanctifié et pur. Selon le contexte des différents extraits où il apparaît dans le Kitáb-i-Aqdas, il a été traduit soit par « raffinement » soit par « propreté ».

(9.75) Lui qui est l’Orient de la cause de Dieu n’a pas de partenaire dans la Très-Grande-Infaillibilité. §47
Dans la Tablette d’Ishráqát, Bahá’u’lláh affirme que la Très-Grande-Infaillibilité est limitée aux Manifestations de Dieu.
Le chapitre 45 des Leçons de Saint-Jean-d’Acre est consacré à une explication de ce verset de l’Aqdas par ‘Abdu’l-Bahá. Dans ce chapitre, il souligne, entre autres, que l’infaillibilité essentielle est une qualité consubstantielle des Manifestations de Dieu, et il affirme que « tout ce qui émane d’elles est l’essence de la vérité, et est conforme à la réalité », qu’« elles ne sont pas sous l’ombre des lois précédentes », et que « tout ce qu’elles disent est la parole de Dieu, et tout ce qu’elles font est juste ».

(9.76) À chaque père, il est enjoint d’instruire son fils et sa fille dans l’art de lire et d’écrire §48
Dans ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá non seulement attire l’attention sur la responsabilité des parents d’éduquer tous leurs enfants, mais il précise aussi clairement que la « formation et l’éducation des filles sont plus nécessaires que celles des fils », car un jour les filles deviendront des mères, et les mères sont les premières éducatrices de la nouvelle génération. S’il n’est pas possible à une famille d’éduquer tous ses enfants, la préférence devra donc être accordée aux filles, car c’est par les mères éduquées que le bénéfice de la connaissance pourra être le plus efficacement et le plus rapidement répandu dans la société.

(9.77) Dieu impose à celui ou à celle qui commet l’adultère une amende à payer à la maison de justice §49
Bien que le terme se traduise ici par adultère, il se réfère, dans son sens le plus large, au rapport sexuel illicite entre des personnes mariées ou non (voir note 36 pour une définition du terme). ‘Abdu’l-Bahá précise que la punition prescrite ici concerne les rapports sexuels entre personnes non mariées. Il indique que ce sera à la Maison universelle de justice de déterminer la peine pour un adultère commis par une personne mariée. (Voir également Q&R 49.)
Dans une de ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá évoque quelques implications spirituelles et sociales de la violation des lois morales. Au sujet de la pénalité ici décrite, il indique que cette loi a pour but de faire savoir à tous qu’un tel acte est honteux aux yeux de Dieu. Dans le cas où le délit est établi et l’amende imposée, le but principal est de dénoncer les coupables de sorte qu’ils soient couverts de honte et disgraciés aux yeux de la société. Il affirme qu’une telle révélation publique représente, en elle-même, la plus grande punition.
La maison de justice dont il est question dans ce verset est vraisemblablement la maison locale de justice, actuellement connue comme assemblée spirituelle locale.

(9.78) neuf mithqál d’or, à doubler en cas de récidive §49
Un mithqál est une unité de poids. Le poids du mithqál traditionnel utilisé au Moyen-Orient équivaut à vingt-quatre nakhud. Cependant, le mithqál utilisé par les bahá’ís consiste en dix-neuf nakhud, « en accord avec la stipulation du Bayán » (Q&R 23). Le poids de neuf de ces mithqál équivaut à 32,775 grammes ou 1,05374 onces troy.
Au sujet de l’application de l’amende, Bahá’u’lláh précise clairement que chaque amende successive équivaut au double de la précédente (Q&R 23) ; ainsi l’amende infligée progresse de façon géométrique. L’imposition de cette amende est destinée à l’état futur de la société, lorsque la loi sera complétée et appliquée par la Maison universelle de justice.

(9.79) Nous rendons licite l’écoute de la musique et du chant. §51
‘Abdu’l-Bahá a écrit que : « Chez certaines nations orientales, la musique était considérée comme répréhensible ». Bien que le Coran ne contienne aucune directive précise à ce sujet, certains musulmans considèrent qu’il est illicite d’écouter de la musique alors que d’autres tolèrent la musique dans certaines limites et en fonction de conditions particulières.
Il y a plusieurs passages dans les Écrits bahá’ís qui louent la musique. ‘Abdu’l-Bahá, par exemple, affirme que « chantée ou jouée, la musique est une nourriture spirituelle pour l’âme et pour le coeur ».

(9.80) Ô vous hommes de justice ! §52
Il est expliqué dans les Écrits de ‘Abdu’l-Bahá et de Shoghi Effendi que femmes et hommes peuvent être élus membres des maisons secondaires et locales de justice (actuellement appelées assemblées spirituelles nationales et locales), alors que la qualité de membre de la Maison universelle de justice est réservée aux hommes,

(9.81) Les peines encourues pour avoir frappé ou blessé quelqu’un, dépendent de la gravité de la blessure ; pour chaque degré, le Seigneur du jugement a prescrit une certaine indemnité. §56
Même si Bahá’u’lláh précise que l’importance de la peine dépend de « la gravité de la blessure », il n’est pas établi qu’il ait donné des détails quant à l’importance de l’indemnité à verser selon le degré du délit. C’est à la Maison universelle de justice qu’il appartiendra de le faire.

(9.82) En vérité, nous vous enjoignons d’offrir une fête une fois par mois §57
Cette ordonnance sert de base à la tenue de fêtes bahá’íes mensuelles, et constitue à ce titre l’institution de la fête des dix-neuf jours. Dans le Bayán arabe, le Báb appelle ses disciples à se réunir une fois tous les dix-neuf jours, afin de faire preuve d’hospitalité et de camaraderie. Ici, Bahá’u’lláh confirme et souligne le rôle unificateur de telles occasions. ‘Abdu’l-Bahá et Shoghi Effendi après lui, ont dévoilé progressivement le sens institutionnel de cette ordonnance.
‘Abdu’l-Bahá a souligné l’importance du caractère spirituel et pieux de ces réunions. Shoghi Effendi, à côté d’une élaboration plus poussée des aspects de dévotion et de rencontre sociale de la fête, a développé l’élément administratif de telles réunions. En instituant systématiquement la fête, il a prévu une période réservée à la consultation sur les affaires de la communauté bahá’íe, incluant le partage d’informations et de messages.
En réponse à une question demandant s’il était obligatoire d’obéir à cette ordonnance, Bahá’u’lláh déclara que non (Q&R 48). Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, ajoute :
« Assister à la fête des dix-neuf jours n’est pas obligatoire mais très important, et chaque croyant devrait considérer comme un devoir et un privilège d’être présent en de telles occasions ».

(9.83) Si vous devez chasser à l’aide d’animaux ou d’oiseaux de proie, invoquez le nom de Dieu lorsque vous les lancez à la poursuite de leur proie. Ainsi, toute capture vous sera licite, quand bien même la proie serait morte entre-temps. §60
Par cette loi, Bahá’u’lláh simplifie beaucoup les pratiques et les règlements religieux du passé relatifs à la chasse. Il déclare également que la chasse à l’aide d’armes, tels que arcs, flèches, fusils et autres armes, fait partie de cette règle, mais que la consommation de gibier trouvé mort dans un piège ou un filet est illicite (Q&R 24).

(9.84) prenez garde de chasser à l’excès §60
Bien que la chasse ne soit pas interdite par Bahá’u’lláh, il met en garde contre une chasse excessive. La Maison universelle de justice aura, le moment venu, à examiner ce qui constitue un excès en matière de chasse.

(9.85) il ne lui donne aucun droit sur la propriété d’autrui. §61
L’injonction de témoigner de la bienveillance envers la parenté de Bahá’u’lláh ne donne à celle-ci aucun droit sur une part des biens d’autrui. Ceci contraste avec l’usage musulman chiite, suivant lequel les descendants en ligne directe de Muhammad sont en droit de recevoir une part d’une certaine taxe.

(9.86) Si quelqu’un détruit intentionnellement une maison par le feu, qu’il soit lui-même brûlé ! Si quelqu’un ôte délibérément la vie à un autre, qu’il soit lui-même mis à mort ! §62
La loi de Bahá’u’lláh prescrit la peine de mort pour le meurtre et l’incendie criminel, avec l’alternative de l’emprisonnement à vie (voir note 87).
Dans ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá explique la différence entre la vengeance et la punition. Il affirme que les individus n’ont pas le droit de se venger, que la vengeance est méprisable aux yeux de Dieu, et que le motif de la punition n’est pas la vengeance, mais l’imposition d’une peine pour le délit commis. Dans Les Leçons de Saint-Jean-d’Acre, il confirme que c’est le droit de la société de punir les criminels afin de protéger ses membres et de défendre son existence.
Au sujet de cette clause, Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, donne l’explication suivante :
Dans l’Aqdas, « Bahá’u’lláh donne la peine de mort comme sanction du meurtre. Cependant, il autorise l’emprisonnement à vie comme alternative. Les deux pratiques seraient en accord avec ses lois. D’aucuns parmi nous ne sont peut-être pas à même d’en saisir la sagesse lorsqu’elle ne s’accorde pas avec notre propre vision limitée ; mais nous devons l’accepter, sachant que sa sagesse, sa miséricorde et sa justice sont parfaites et destinées au salut du monde entier. Si un homme était, à tort, condamné à mort, ne pouvons-nous croire que Dieu Tout-Puissant lui accorderait, pour cette injustice humaine, des milliers de compensations dans l’autre monde ? Vous ne pouvez renoncer à une loi salutaire uniquement parce que, en de rares cas, un innocent pourrait être puni. »
Les détails de la loi bahá’íe sur la punition du meurtre et de l’incendie criminel, loi destinée à un état futur de la société, n’ont pas été précisés par Bahá’u’lláh. Les différents détails de cette loi, tels que les degrés de gravité du délit, la prise en considération de circonstances atténuantes ou non et le choix entre les deux peines prescrites pour faire office de norme sont laissés à la discrétion de la Maison universelle de justice qui décidera de l’entrée en vigueur de la loi à la lumière des circonstances qui prévaudront alors. La manière dont la punition devra être appliquée est également laissée à la décision de la Maison universelle de justice.
En ce qui concerne l’incendie volontaire, la peine dépend de la « maison » incendiée. Il y a, de toute évidence, une énorme différence dans le degré du délit, entre la personne qui incendie un entrepôt vide et celle qui met le feu à une école remplie d’enfants.

(9.87) Si vous condamnez l’incendiaire et le meurtrier à un emprisonnement à vie, les dispositions du Livre le permettent. §62
Shoghi Effendi, en réponse à une question posée sur ce verset de l’Aqdas, déclara que, bien que la peine capitale ait été autorisée, une alternative a été prévue : l’emprisonnement à vie, alternative « qui atténue sérieusement les rigueurs d’une telle condamnation ». Il ajoute que « Bahá’u’lláh nous a donné un choix et, de ce fait, nous a laissés libres d’utiliser notre propre sagesse dans certaines limites imposées par sa loi ». En l’absence de directive spécifique quant à l’application de cet aspect de la loi bahá’íe, c’est à la Maison universelle de justice de légiférer sur le sujet dans l’avenir.

(9.88) Dieu vous prescrit le mariage. §63
Dans une de ses tablettes, Bahá’u’lláh déclare que Dieu, en établissant cette loi, a fait du mariage « une forteresse pour le bien-être et le salut ».
Le Synopsis et Codification, IV. C. 1, a-o, récapitule et synthétise les clauses du Kitáb-i-Aqdas et de Questions et Réponses relatives au mariage et aux conditions dans lesquelles il est permis (Q&R 3, 13, 46, 50, 84, et 92), à la loi sur les fiançailles (Q&R 43), au paiement de la dot (Q&R 12, 26, 39, 47, 87, et 88), aux procédures à adopter en cas d’absence prolongée d’un des conjoints (Q&R 4 et 27) et aux autres circonstances diverses (Q&R 12 et 47). (Voir note 89-99.)

(9.89) Prenez garde à ne pas prendre plus de deux épouses. Si un homme se contente d’une seule femme parmi les servantes de Dieu, lui et sa compagne vivront dans la tranquillité. §63
Bien que le texte du Kitáb-i-Aqdas semble permettre la bigamie, Bahá’u’lláh recommande de trouver la tranquillité et la satisfaction dans la monogamie. Dans une autre tablette, il souligne l’importance, pour l’individu, d’agir de façon à « trouver le bien-être pour lui-même et pour son épouse ». ‘Abdu’l-Bahá, l’interprète autorisé des Écrits bahá’ís, déclare qu’en fait le texte de l’Aqdas enjoint la monogamie. Il développe ce thème dans un certain nombre de tablettes, notamment :
« Sache que la polygamie n’est pas autorisée par la loi de Dieu, car se contenter d’une seule épouse a été clairement stipulé. Prendre une seconde épouse est conditionné, en toutes circonstances, par le respect de l’équité et de la justice envers les deux épouses. Cependant, le respect de la justice et de l’équité envers les deux épouses est totalement impossible. Le fait que la bigamie dépende d’une condition impossible est une preuve évidente de son interdiction absolue. C’est pourquoi il n’est pas permis à un homme d’avoir plus d’une épouse ».
Pour la majorité de l’humanité, la polygamie est une très ancienne pratique. L’introduction de la monogamie ne s’effectua que graduellement par l’intermédiaire des Manifestations de Dieu. Jésus, par exemple, n’a pas interdit la polygamie, mais a aboli le divorce, sauf en cas de fornication ; Muhammad a limité le nombre d’épouses à quatre, tout en subordonnant la pluralité d’épouses à la justice, et il a réintroduit le divorce ; Bahá’u’lláh qui révéla ses enseignements au sein d’une société musulmane, introduisit graduellement la question de la monogamie, selon les principes de sagesse et la mise en place progressive de son intention. Le fait qu’il laissa à ses adeptes un interprète infaillible de ses Écrits lui permit d’autoriser en apparence deux épouses dans le Kitáb-i-Aqdas, mais en prévoyant une condition qui donna plus tard à ‘Abdu’l-Bahá la possibilité d’expliquer que l’intention de la loi était d’imposer la monogamie.

(9.90) celui qui prend une jeune fille à son service peut le faire sans manquer aux convenances §63
Bahá’u’lláh déclare qu’un homme peut employer une jeune fille pour ses services domestiques. Ce n’était pas permis par l’usage musulman chiite, à moins que l’employeur n’établisse un contrat de mariage avec elle. Bahá’u’lláh insiste sur le fait que le « service » dont il est question dans ce verset est uniquement le « service accompli par n’importe quelle autre classe de serviteurs, jeunes ou vieux, en échange de gages » (Q&R 30). Un employeur n’a aucun droit sexuel sur sa servante. Elle est « libre de choisir un mari quand il lui plaît », car l’achat de femmes est interdit (Q&R 30).

(9.91) Ceci est mon commandement à votre intention ; suivez-le, c’est une aide pour vous. §63
Le mariage est prescrit dans le Kitáb-i-Aqdas, mais Bahá’u’lláh précise qu’il n’est pas obligatoire (Q&R 46). Dans une lettre écrite de sa part, Shoghi Effendi déclare également que « le mariage n’est en aucun cas une obligation », et il affirme que, « en dernier ressort, c’est à l’individu de décider s’il souhaite mener une vie de famille ou s’il souhaite vivre dans le célibat ». Si quelqu’un doit attendre très longtemps avant de trouver un conjoint ou finalement rester célibataire, cela ne signifie pas qu’à cause de cela, il est incapable de réaliser le but de sa vie, lequel est fondamentalement spirituel.

(9.92) nous l’avons conditionné… à la permission de leurs parents §65
Dans une lettre écrite de sa part, Shoghi Effendi commente cette clause de la loi :
« Bahá’u’lláh a clairement déclaré que le consentement de tous les parents vivants est exigé pour le mariage bahá’í. Cela s’applique, que les parents soient bahá’ís ou non, divorcés depuis plusieurs années ou non. Il a décrété cette loi importante afin de consolider le tissu social, de resserrer plus étroitement les liens du foyer, afin de mettre dans le coeur des enfants une certaine gratitude et un certain respect envers ceux qui leur ont donné la vie et lancé leur âme sur l’éternel chemin vers leur créateur ».

(9.93) On ne peut contracter mariage sans le paiement d’une dot §66
Le Synopsis et Codification, § IV. C. 1. j. i-v., résume les principales clauses relatives à la dot. Ces clauses ont leurs antécédents dans le Bayán.
La dot doit être payée par le fiancé à la fiancée. Elle est fixée à dix-neuf mithqál d’or pur pour les citadins, et à dix-neuf mithqál d’argent pour les villageois (voir note 94). Bahá’u’lláh indique : si, au moment du mariage, le fiancé n’est pas à même de payer la dot dans sa totalité, il lui est permis d’établir une promesse écrite à la fiancée (Q&R 39).
Avec la révélation de Bahá’u’lláh, nombre de concepts familiers, coutumes et institutions sont redéfinis et prennent une nouvelle signification. C’est le cas de la dot. L’institution de la dot est une pratique très ancienne au sein de nombreuses cultures et prend de nombreuses formes. Dans certains pays, c’est un paiement effectué par les parents de la fiancée au fiancé ; dans d’autres, c’est un paiement fait par le fiancé aux parents de la fiancée et appelé « prix de la fiancée ». Dans ces deux cas, le montant est souvent assez considérable. La loi de Bahá’u’lláh abolit toutes ces variantes et convertit la dot en un acte symbolique par lequel le fiancé présente à la fiancée un cadeau d’une valeur limitée.

(9.94) à dix-neuf mithqál d’or pur pour les citadins, et d’argent pour les villageois §66
Bahá’u’lláh précise que le critère qui déterminera le paiement de la dot est le lieu de résidence permanente du fiancé, et non celui de la fiancée (Q&R 87, 88).

(9.95) Il est interdit à celui qui souhaiterait augmenter cette somme de dépasser la limite de quatre-vingt-quinze mithqál… Cependant, s’il s’en tient au montant le moins élevé selon le Livre, ce sera mieux pour lui. §66
En réponse à une question relative à la dot, Bahá’u’lláh déclara :
« En ce qui concerne ceux qui habitent les villes et les villages, tout ce qui est révélé dans le Bayán est approuvé et devrait être mis à exécution. Cependant, dans le Kitáb-i-Aqdas, il est fait mention du niveau le plus bas ; c’est à dire les dix-neuf mithqál d’argent spécifiés dans le Bayán pour les villageois. Cela est plus plaisant aux yeux de Dieu, à condition que les deux parties soient d’accord. Le but est de favoriser le bien-être de tous et d’établir la concorde et l’union parmi les gens. C’est pourquoi, plus on montrera de considération envers ces questions, mieux cela sera… Dans le peuple de Bahá, chacun doit s’associer et se comporter l’un envers l’autre avec le plus grand amour et avec la plus grande sincérité. Chacun devrait être soucieux des intérêts de tous, spécialement des amis de Dieu ».
Dans une de ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá résume certaines des clauses qui déterminent le niveau de la dot. L’unité de paiement mentionné dans l’extrait ci-dessous est le váhid. Un váhid équivaut à dix-neuf mithqál. Il déclare :
« Les habitants des villes doivent payer en or et les villageois en argent. Cela dépend des ressources financières dont dispose le fiancé. S’il est pauvre, il paie un váhid ; si ses moyens sont modestes, il paie deux váhid ; si bon lui semble, trois váhid ; s’il est riche, quatre váhid ; et s’il est très riche, il donne cinq váhid. C’est, en vérité, une question d’accord entre le fiancé, la fiancée et leurs parents. Quel que soit l’accord conclu, celui-ci doit être appliqué ».
Dans cette même tablette, ‘Abdu’l-Bahá encourage les croyants à s’en référer, pour les questions touchant à l’application de cette loi, à la Maison universelle de justice, qui a « l’autorité pour légiférer ». Il souligne que « c’est cette institution qui promulguera les lois et qui légiférera sur les questions secondaires qui ne sont pas explicites dans le Texte saint ».

(9.96) si l’un de ses serviteurs a l’intention de voyager, il doit fixer pour son épouse un temps pour son retour au foyer §67
Si le mari quitte son épouse sans l’informer de la date de son retour, qu’aucune nouvelle de lui ne parvient à celle-ci et qu’on a perdu toute trace de lui, Bahá’u’lláh stipule : Si le mari est au courant de la loi prescrite dans le Kitáb-i-Aqdas, l’épouse pourra se remarier au bout d’une année révolue. Si, cependant, le mari n’est pas au courant de la loi, l’épouse devra attendre jusqu’à ce qu’elle reçoive de ses nouvelles (Q&R 4).

(9.97) elle doit attendre neuf mois, après quoi, rien ne l’empêche de prendre un autre mari §67
Dans le cas où le mari ne peut rentrer avant la fin de la période fixée ou signifier un délai à son épouse, celle-ci doit attendre neuf mois, après quoi elle sera libre de se remarier, bien qu’il soit préférable pour elle d’attendre plus longtemps (voir note 147 au sujet du calendrier bahá’í).
Bahá’u’lláh déclare que si, en de telles circonstances, l’épouse apprend la mort ou le meurtre de son mari, elle doit également attendre neuf mois avant de se remarier (Q&R 27). De plus, dans une tablette, ‘Abdu’l-Bahá précise que la période d’attente de neuf mois qui suit l’annonce du décès du mari ne s’applique que si le mari est au loin au moment de son décès, et non s’il meurt à la maison.

(9.98) elle devrait choisir la voie la plus louable §67
Bahá’u’lláh définit « la ligne de conduite digne d’éloges » comme « la pratique de la patience » (Q&R 4).

(9.99) deux témoins dignes de foi §67
Bahá’u’lláh fixe le critère de justesse en ce qui concerne les témoins, comme « une bonne réputation parmi le peuple ». Il déclare qu’il n’est pas nécessaire que les témoins soient bahá’ís puisque « le témoignage de tout serviteur de Dieu, quelle que soit sa foi ou sa croyance, est acceptable devant son trône » (Q&R 79).

(9.100) Si ressentiment ou aversion naissait entre un mari et sa femme, il ne pourrait pas divorcer, mais devrait faire preuve de patience pendant une année entière §68
Dans les enseignements bahá’ís, le divorce est fortement condamné. Si cependant, l’antipathie ou le ressentiment naissent entre les époux, le divorce est permis après la période d’une année entière. Durant cette année de patience, le mari est obligé de pourvoir au soutien financier de sa femme et de ses enfants, et il est vivement conseillé au couple de s’efforcer d’aplanir leurs différends. Shoghi Effendi stipule que le mari et la femme « ont un droit égal de demander le divorce » quand l’un ou l’autre des partenaires « estime que c’est absolument indispensable ».
Dans Questions et Réponses, Bahá’u’lláh élabore un certain nombre de points relatifs à l’année de patience et à son respect (Q&R 12). Il fixe la date de son commencement (Q&R 19 et 40), les conditions de réconciliation (Q&R 38), et le rôle des témoins et de la maison de justice locale (Q&R 73 et 98). En ce qui concerne les témoins, la Maison universelle de justice a précisé que, de nos jours, les devoirs des témoins, en cas de divorce, sont remplis par les assemblées spirituelles.
Les dispositions détaillées des lois bahá’íes sur le divorce sont résumées dans Synopsis et Codification, IV. C. 2. a-i.

(9.101) le Seigneur a interdit la pratique à laquelle vous aviez précédemment recours lorsque vous divorciez trois fois d’une femme. §68
Ceci se réfère à une loi de l’islam fixée par le Coran, qui décrétait que dans certaines conditions, un homme ne pouvait épouser de nouveau la femme dont il avait divorcé, à moins qu’elle n’ait été remariée à un autre homme dont elle aurait divorcé ensuite. Bahá’u’lláh affirme que c’est cette pratique qu’interdit le Kitáb-i-Aqdas (Q&R 31).

(9.102) Celui qui a divorcé de sa femme peut, chaque mois révolu, choisir de l’épouser à nouveau s’il y a affection mutuelle et consentement, à moins qu’elle ait pris un autre mari… sauf évidemment si les circonstances changeaient pour elle. §68
Shoghi Effendi déclare, dans une lettre écrite de sa part, que l’intention de chaque mois révolu n’est pas d’imposer une limitation, et qu’il est possible à un couple divorcé de se remarier n’importe quand après le divorce, pourvu qu’aucune des parties ne soit, à ce moment-là, mariée à une autre personne.

(9.103) le sperme n’est pas impur §74
Dans plusieurs traditions et dans la pratique musulmane chiite, le sperme a été déclaré rituellement impur. Bahá’u’lláh rejette ici ce concept. (Voir également la note 106)

(9.104) Tenez-vous fermement à la corde du raffinement §74
‘Abdu’l-Bahá fait référence à l’effet que « pureté et sainteté, propreté et raffinement ont sur l’élévation de la condition humaine et le développement de la réalité intérieure de l’homme. » Il déclare : « Le fait d’avoir un corps pur et sans tache exerce une influence sur l’esprit de l’homme ». (Voir également note 74.)

(9.105) À l’aide d’une eau n’ayant subi d’altération dans aucun des trois aspects, lavez tout ce qui est souillé §74
Les trois aspects dont il est question dans ce verset sont les changements de couleur, de goût et d’odeur de l’eau. Bahá’u’lláh donne une indication supplémentaire concernant l’eau pure et le moment à partir duquel elle est considérée impropre à l’utilisation (Q&R 91).

(9.106) Dieu… abolit le concept d’impureté, par lequel certaines choses et certaines personnes étaient tenues pour impures. §75
Le concept d’impureté rituelle, tel qu’il était compris et pratiqué dans certaines sociétés tribales et dans les communautés religieuses de certaines dispensations antérieures, est aboli par Bahá’u’lláh. Il déclare que par sa révélation « toutes choses créées furent immergées dans la mer de la purification ». (Voir également notes 12, 20 et 103)

(9.107) premier jour du Ridván §75
Référence à l’arrivée de Bahá’u’lláh et de ses compagnons dans le jardin de Najíbíyyih, en dehors de la ville de Bagdad, ultérieurement appelé le jardin du Ridván par les bahá’ís. Cet événement, qui eut lieu trente et un jours après le Naw-Rúz, en avril 1863, marqua le début de la période durant laquelle Bahá’u’lláh déclara sa mission à ses compagnons. Dans une tablette, il se réfère à sa déclaration comme « le jour de suprême félicité », et il décrit le jardin du Ridván comme « l’endroit d’où il répandit sur la création tout entière les splendeurs de son nom, le Très-Miséricordieux ». Bahá’u’lláh passa douze jours dans ce jardin avant son départ pour Istanbul, lieu vers lequel il avait été banni.
La déclaration de Bahá’u’lláh est célébrée chaque année par les douze jours de la fête du Ridván, décrite par Shoghi Effendi comme « la plus sainte et la plus significative des fêtes bahá’íes » (voir note 138 et 140).

(9.108) le Bayán §77
Le Bayán, le Livre mère de la dispensation bábíe, est le titre donné par le Báb à son livre des lois ; ce titre s’applique également à l’ensemble de ses Écrits. Le Bayán persan est l’oeuvre doctrinale majeure et le recueil principal des lois prescrites par le Báb. Le contenu du Bayán arabe est analogue mais plus court et moins important. Décrivant le Bayán persan dans Dieu passe près de nous, Shoghi Effendi indique que l’on devrait le considérer « principalement comme un panégyrique du Promis plutôt que comme un code de lois et d’ordonnances destiné à guider de manière permanente les générations futures. »
‘Abdu’l-Bahá écrit : « Le Kitáb-i-Aqdas a remplacé le Bayán, sauf pour les lois qui sont confirmées et mentionnées dans le Kitáb-i-Aqdas ».

(9.109) la destruction des livres §77
Dans la Tablette d’Ishráqát, Bahá’u’lláh, se référant au fait que le Báb avait décrété les lois du Bayán en les soumettant à son approbation, déclare qu’il a mis certaines lois du Báb en vigueur en les incorporant dans le Kitáb-i-Aqdas en termes différents, alors qu’il en a abrogés d’autres. Au sujet de la destruction des livres, le Bayán ordonnait aux disciples du Báb de détruire tous les livres à l’exception de ceux qui étaient écrits pour défendre la cause et la religion de Dieu. Bahá’u’lláh abroge cette loi spécifique du Bayán.
Quant à la nature et la sévérité des lois du Bayán, Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, fournit le commentaire suivant :
On ne peut estimer et comprendre à leur juste valeur les lois et les injonctions rigoureuses révélées par le Báb que si elles sont interprétées à la lumière de ses propres déclarations quant à la nature, au but et au caractère de sa propre révélation. Comme ces déclarations le révèlent clairement, la révélation bábíe avait essentiellement le caractère d’une révolution religieuse et, en fait, sociale ; c’est pourquoi, elle devait être de courte durée, mais chargée d’événements tragiques, de réformes drastiques et radicales. Ces mesures énergiques imposées par le Báb et ses disciples furent prises dans le but de saper les fondations mêmes de l’orthodoxie chiite, et donc de préparer la venue de Bahá’u’lláh. Afin d’affirmer l’indépendance de la nouvelle révélation et de préparer aussi le terrain pour la proche révélation de Bahá’u’lláh, le Báb devait révéler des lois très rigoureuses, même si la plupart d’entre elles ne furent jamais appliquées. Mais le seul fait qu’il les révéla fut en soi une preuve du caractère indépendant de sa révélation et suffit à créer une agitation d’une telle étendue et à susciter, de la part du clergé, une opposition telle qu’elle conduisit ce clergé à provoquer son martyre.

(9.110) Nous vous permettons d’étudier les sciences qui vous sont profitables, et non celles qui finissent en vaines discussions §77
Les Écrits bahá’ís enjoignent l’acquisition des connaissances et l’étude des arts et des sciences. Les bahá’ís sont exhortés à respecter les savants et les personnes de talent ; ils sont mis en garde contre la poursuite d’études qui ne mènent qu’à des disputes futiles.
Dans ses tablettes, Bahá’u’lláh conseille aux croyants d’étudier les sciences et les arts utiles qui servent au progrès et à l’avancement de la société, et il les met en garde contre les sciences qui commencent par des mots et finissent par des mots. Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, compara les sciences qui commencent par des mots et finissent par des mots à des excursions stériles dans l’ergotage métaphysique et, dans une autre lettre, il expliqua que, par de telles sciences, Bahá’u’lláh entendait principalement ces traités et commentaires théologiques qui encombrent l’esprit humain plutôt que de l’aider à atteindre la vérité.

(9.111) Celui qui conversait avec Dieu §80
C’est là un titre traditionnel, juif et islamique de Moïse. Bahá’u’lláh déclare qu’avec la venue de sa révélation l’oreille humaine a eu le privilège d’entendre ce que lui-même, qui conversait avec Dieu, a entendu sur le Sinaï.

(9.112) Sinaï §80
La montagne où la loi fut révélée par Dieu à Moïse.

(9.113) l’Esprit de Dieu §80
C’est un des titres utilisés dans les Écrits islamiques et bahá’ís pour désigner Jésus-Christ.

(9.114) Carmel… Sion §80
Le Carmel, le Vignoble de Dieu, est en Terre sainte la montagne où sont situés le tombeau du Báb et le siège du centre administratif mondial de la Foi.
Sion est une colline de Jérusalem, le site traditionnel du tombeau du roi David et le symbole de Jérusalem en tant que cité sainte.

(9.115) cette arche vermeille §84
L’arche vermeille fait référence à la cause de Bahá’u’lláh. Ses disciples sont désignés comme les « compagnons de l’arche vermeille », loués par le Báb dans le Qayyúmu’l-Asmá’.

(9.116) Ô empereur d’Autriche ! celui qui est l’Aurore de la lumière de Dieu se trouvait dans la prison d’Acre lorsque tu te mis en route pour visiter la mosquée El-Aqsá. §85
François Joseph (Franz Josef, 1830-1916), empereur d’Autriche et roi de Hongrie, fit un pèlerinage à Jérusalem en 1869. Alors qu’il était en Terre sainte, il ne saisit pas l’occasion de s’enquérir de Bahá’u’lláh qui, à ce moment-là, était prisonnier à Acre (Saint-Jean-d’Acre).
La mosquée El-Aqsá, littéralement la mosquée la plus éloignée, à laquelle le Coran fait référence, s’est identifiée avec le mont du Temple à Jérusalem.

(9.117) Ô roi de Berlin ! §86
Le kaiser Guillaume 1er (Wilhelm Friedrich Ludwig, 1797-1888), septième roi de Prusse, fut acclamé premier empereur d’Allemagne en janvier 1871 à Versailles, en France, à la suite de la victoire de l’Allemagne sur la France lors de la guerre franco-prussienne.

(9.118) celui dont la puissance dépassait ta puissance et dont le rang surpassait ton rang §86
Référence à Napoléon III (1808-1873), empereur des Français, qui fut considéré par de nombreux historiens comme le monarque le plus éminent de son temps en Occident.
Bahá’u’lláh adressa deux tablettes à Napoléon III ; dans la seconde, il prophétisa clairement que son royaume « sera jeté dans le chaos », que son « empire s’échappera » de ses mains et que son peuple connaîtra de grandes agitations.
Moins d’un an après, Napoléon III subit une retentissante défaite face au kaiser Guillaume 1er, lors de la bataille de Sedan en 1870. Il fut exilé en Angleterre où il mourut trois ans plus tard.

(9.119) Ô peuple de Constantinople ! §89
Le mot traduit ici par Constantinople est, dans le texte original, Ar-Rúm ou Rome. Ce terme a généralement été utilisé au Moyen Orient pour désigner Constantinople et l’Empire romain oriental, puis la ville de Byzance et son empire, et plus tard l’Empire ottoman.

(9.120) Ô ville située sur les rivages des deux mers ! §89
Référence à Constantinople, appelée aujourd’hui Istanbul. Située sur le Bosphore, un détroit d’environ trente et un kilomètres de long qui relie la mer Noire et la mer de Marmara, elle est la plus grande ville et le plus grand port maritime de Turquie.
Constantinople fut la capitale de l’Empire ottoman de 1453 à 1922. Durant le séjour de Bahá’u’lláh dans cette ville, le tyrannique sultan ‘Abdu’l-̒Azíz occupait le trône. Les sultans ottomans étaient également les califes, chefs de l’islam sunnite. Bahá’u’lláh prédit la chute du califat, qui fut aboli en 1924.

(9.121) Ô rives du Rhin ! §90
Dans une de ses tablettes rédigée avant la première guerre mondiale (1914-1918), ‘Abdu’l-Bahá explique que la mention par Bahá’u’lláh de sa vision des rives du Rhin « couvertes de sang » se rapporte à la guerre franco-prussienne (1870-1871), et que plus de souffrances sont encore à venir.
Dans « Dieu passe près de nous », Shoghi Effendi déclare que le « traité d’une sévérité accablante » imposé à l’Allemagne après sa défaite lors de la première guerre mondiale « provoqua les lamentations [de Berlin] qui, un siècle plus tôt, avaient été prédites de manière si inquiétante ».

(9.122) ô terre de Ṭá §91
Ṭá est la lettre initiale de Téhéran, capitale de l’Iran. Bahá’u’lláh a souvent choisi de désigner certains endroits par l’initiale de leur nom. Conformément au système de calcul abjad, la valeur numérique de Ṭá est neuf, qui équivaut à la valeur numérique du nom Bahá.

(9.123) en faisant naître en tes murs la Manifestation de sa gloire §92
Ceci se rapporte à la naissance de Bahá’u’lláh à Téhéran le 12 novembre 1817.

(9.124) Ô terre de Khá ! §94
Référence à la province iranienne du Khurásán et des régions avoisinantes, qui comprend la ville de ‘Ishqábád (Ashkhabad).

(9.125) Si quelqu’un acquiert cent mithqál d’or, dix-neuf appartiennent à Dieu et doivent lui être remis §97
Ce verset instaure le huqúqu’lláh, le droit de Dieu, l’offrande d’une part fixe de la valeur des biens du croyant. Cette offrande était faite à Bahá’u’lláh en tant que Manifestation de Dieu puis, après son ascension, à ‘Abdu’l-Bahá au titre de Centre de son alliance. Dans son testament, ‘Abdu’l-Bahá stipule que le huqúqu’lláh doit être offert « par l’intermédiaire du Gardien de la cause de Dieu ». Comme il n’y a plus de Gardien maintenant, il est offert par l’intermédiaire de la Maison universelle de justice, en tant qu’institution suprême de la foi. Ce fonds est utilisé tant pour la promotion de la foi de Dieu et de ses intérêts que pour ses différents buts philanthropiques. L’offrande du huqúqu’lláh est une obligation spirituelle, dont l’accomplissement est laissé à la conscience de chaque bahá’í. Alors que les obligations de la loi sur le huqúq sont rappelées à la communauté, on ne peut solliciter aucun croyant individuellement pour le payer.
Dans Questions et Réponses, un certain nombre de points expliquent davantage cette loi. Le paiement du huqúqu’lláh est basé sur le calcul de la valeur des biens de l’individu. Si quelqu’un possède des biens équivalents au moins à la valeur de dix-neuf mithqál d’or (Q&R 8), il a l’obligation spirituelle de payer dix-neuf pour cent du montant total, et ce une fois seulement, au titre de huqúqu’lláh (Q&R 89). Par la suite, chaque fois que ses revenus, après règlement de toutes les dépenses, augmentent la valeur de ses biens d’un montant d’au moins dix-neuf mithqál d’or, il doit payer dix-neuf pour cent de cette augmentation, et il en va de même pour chaque nouvelle augmentation (Q&R 8, 90).
Certaines catégories de biens, comme sa résidence, sont exemptées du payement du huqúqu’lláh (Q&R 8, 42, 95), et des clauses spécifiques prévoient les cas de pertes financières (Q&R 44, 45), l’échec d’investissements destinés à rapporter un profit (Q&R 102), et le paiement du huqúqu’lláh en cas de décès d’une personne (Q&R 9, 69, 80). (Dans ce dernier cas, voir note 47.)
De nombreux extraits de tablettes, Questions et Réponses, et d’autres écrits relatifs à la signification spirituelle du huqúqu’lláh et aux détails de sa mise en application ont été publiés dans une compilation intitulée Le droit du Dieu.

(9.126) De nombreuses requêtes de croyants relatives aux lois de Dieu… sont parvenues jusqu’à notre trône. En conséquence, nous avons révélé cette sainte Tablette et l’avons revêtue du manteau de sa loi dans l’espoir que le peuple observe les commandements de son Seigneur. §98
« Durant plusieurs d’années », déclare Bahá’u’lláh dans une de ses tablettes, « des pétitions de différents pays, sollicitant les lois de Dieu, parvinrent en la plus sainte Présence, mais nous avons retenu notre plume jusqu’à ce que le temps fixé soit venu ». Ce n’est que plus de vingt ans après la naissance de sa mission prophétique dans le Síyáh-Chál de Téhéran que Bahá’u’lláh révéla le Kitáb-i-Aqdas, recueil des lois de sa dispensation. Même après sa révélation, il retint l’Aqdas pendant un certain temps avant de l’envoyer aux amis en Perse. Ce délai répondant au dessein divin pour la révélation des lois fondamentales de Dieu pour cet âge, ainsi que la mise en application ultérieure et graduelle de leurs dispositions, illustrent le principe de la révélation progressive qui s’applique de manière identique au sein du ministère de chaque prophète.

(9.127) le lieu vermeil §100
Se rapporte à la ville-prison d’Acre. Dans les Écrits bahá’ís, le mot vermeil est utilisé dans plusieurs sens allégoriques et symboliques. (Voir note 115.)

(9.128) le Sadratu’l-Muntahá §100
Littéralement l’arbre le plus éloigné traduit par Shoghi Effendi comme « l’arbre au-delà duquel il n’y a pas de passage ». Ce terme est utilisé dans l’islam, par exemple dans le récit du voyage nocturne de Muhammad, comme un symbole marquant le point des cieux que ni hommes ni anges ne peuvent franchir dans leur approche vers Dieu et donc pour fixer les limites de la connaissance divine révélée à l’humanité. D’où son utilisation fréquente dans les Écrits bahá’ís pour désigner la Manifestation de Dieu en personne. (Voir note 164)

(9.129) le Livre mère §103
Le terme Livre mère est généralement utilisé pour désigner le livre central d’une dispensation religieuse. Dans le Coran et dans les hadiths islamiques, le terme est utilisé pour désigner le Coran lui-même. Dans la dispensation bábíe, le Bayán est le Livre mère, et le Kitáb-i-Aqdas est le Livre mère de la dispensation de Bahá’u’lláh. De plus, le Gardien, dans une lettre écrite de sa part, déclare que ce concept peut également être utilisé comme un « terme collectif désignant l’ensemble des enseignements révélés par Bahá’u’lláh ». Dans un sens plus large, ce terme est également utilisé pour désigner la source divine de la révélation.

(9.130) Quiconque interprète ce qui est envoyé du ciel de la révélation et en altère le sens évident §105
Dans plusieurs de ses tablettes, Bahá’u’lláh confirme la différence entre les versets allégoriques qui sont sujets à interprétation et les versets qui ont trait à des questions telles que les lois et les ordonnances, l’adoration et les observances religieuses dont le sens est évident et qui demandent l’acquiescement des croyants.
Comme expliqué dans les notes 145 et 184, Bahá’u’lláh désigna ‘Abdu’l-Bahá, son fils aîné, comme son successeur et interprète de ses enseignements. ‘Abdu’l-Bahá à son tour désigna son petit-fils aîné, Shoghi Effendi, pour lui succéder en tant qu’interprète des saintes Écritures et comme Gardien de la cause. Les interprétations de ‘Abdu’l-Bahá et de Shoghi Effendi sont considérées comme étant divinement inspirées et s’imposent aux bahá’ís.
L’existence d’interprétations qui font autorité n’empêche pas les individus de s’engager dans l’étude des enseignements et d’en arriver ainsi à une interprétation ou à une compréhension personnelle. Il y a cependant dans les Écrits bahá’ís, une distinction clairement tracée entre l’interprétation qui fait autorité et la compréhension à laquelle parvient chaque individu par l’étude des enseignements. Les interprétations individuelles basées sur la compréhension des enseignements constituent le fruit du pouvoir rationnel de l’homme et peuvent fort bien contribuer à une plus grande compréhension de la Foi. Néanmoins, de telles vues ne disposent pas d’autorité. En présentant leurs idées personnelles, les individus sont l’objet de mises en garde : ne pas tenir compte de l’autorité des paroles révélées, ne pas nier l’interprétation qui fait autorité ou s’en écarter et ne pas s’engager dans la controverse ; ils devraient plutôt offrir leurs réflexions comme une contribution à la connaissance, en précisant clairement que ce n’est que leur propre point de vue.

(9.131) Restez à l’écart des bassins publics des bains persans §106
Bahá’u’lláh interdit l’utilisation des bassins que l’on trouve dans les bains publics traditionnels de Perse. Dans ces bains, il était d’usage, pour de nombreuses personnes, de se laver dans le même bassin dont l’eau n’était changée qu’à de rares intervalles. De ce fait, l’eau se trouvait altérée, souillée, insalubre et avait une odeur particulièrement nauséabonde.

(9.132) Évitez de même les bassins malodorants dans les cours des maisons persanes §106
La plupart des maisons en Perse avaient, dans leur cour, un bassin qui servait de réservoir à l’eau utilisée pour se laver, pour faire la lessive et pour d’autres tâches domestiques. Comme l’eau du bassin était stagnante et n’était habituellement changée qu’au bout de plusieurs semaines, elle avait tendance à dégager une odeur très déplaisante.

(9.133) Il vous est interdit d’épouser les femmes de votre père. §107
Se marier avec sa belle-mère est, ici, explicitement interdit. Cette interdiction s’applique également au mariage avec son beau-père. Lorsque Bahá’u’lláh exprime une loi concernant l’homme vis-à-vis de la femme, celle-ci s’applique mutatis mutandis à la femme vis-à-vis de l’homme, à moins que le contexte ne le permette pas.
‘Abdu’l-Bahá et Shoghi Effendi confirmèrent que, bien que les belles-mères (seconde épouse du père) soient la seule catégorie parentale mentionnée dans le texte, cela ne signifie pas que toutes les autres unions au sein d’une famille soient permises. Bahá’u’lláh déclare qu’il appartient à la Maison de justice de légiférer « concernant la légitimité ou non du mariage entre personnes d’une même famille » (Q&R 50). ‘Abdu’l-Bahá écrivait que plus la parenté par le sang au sein du couple était éloignée, mieux c’était, car de tels mariages sont la base du bien-être physique de l’humanité et conduisent à l’amitié parmi le genre humain.

(9.134) du sujet des garçons §107
Le mot traduit ici par garçon implique, dans ce contexte et dans l’original arabe, la pédérastie. Shoghi Effendi a interprété cette référence comme une interdiction de toutes relations homosexuelles.
Les enseignements bahá’ís sur la moralité sexuelle basent toute la structure de la société humaine sur le mariage et la famille ; ils sont destinés à protéger et à consolider cette institution divine. Ainsi, la loi bahá’íe limite les relations sexuelles permises à celles qui existent entre un homme et la femme avec laquelle il est marié.
Dans une lettre écrite de sa part, Shoghi Effendi déclare :
« Quelles que soient la ferveur et la qualité d’un amour entre personnes d’un même sexe, c’est une erreur que de lui permettre de s’exprimer dans l’acte sexuel. Dire que cet amour est idéal n’est pas une excuse. Bahá’u’lláh interdit absolument l’immoralité sous toutes ses formes et, en dehors du fait qu’elles sont contre nature, il considère les relations homosexuelles de la même façon. En être affligé constitue un lourd fardeau pour une personne consciencieuse. Mais, par les conseils et l’aide de médecins, au prix d’un effort sérieux et déterminé, et par la prière, une personne peut surmonter ce handicap. »
Bahá’u’lláh stipule qu’il appartiendra à la Maison universelle de justice de fixer les peines relatives à l’adultère et à la sodomie, en fonction du degré de l’offense (Q&R 49).

(9.135) Il n’est permis à personne de marmonner des versets sacrés aux yeux de tous en déambulant dans la rue ou sur la place du marché. §108
Ceci est une allusion à la pratique de certains ecclésiastiques et chefs religieux de dispensations antérieures qui, avec hypocrisie et affectation, et afin de s’attirer la louange de leurs disciples, marmottaient de façon ostentatoire des prières dans les lieux publics pour démontrer leur piété. Bahá’u’lláh interdit une telle conduite et souligne l’importance de l’humilité et de la dévotion sincère à Dieu.

(9.136) Il est enjoint à chacun de rédiger un testament. §109
Selon les enseignements de Bahá’u’lláh, chacun a le devoir de rédiger un testament et est libre de disposer de ses biens comme il l’entend (voir note 38).
Bahá’u’lláh affirme qu’en rédigeant son testament, « une personne a pleine juridiction sur ses biens », puisque Dieu a autorisé celle-ci à « agir comme elle le désire avec ce qu’il lui a accordé » (Q&R 69). Il y a, dans le Kitáb-i-Aqdas, des clauses prévues pour la répartition de l’héritage en cas d’intestat (voir note 38-48).

(9.137) du Plus-Grand-Nom §109
Comme expliqué dans la note 33, le Plus-Grand-Nom de Dieu peut prendre différentes formes, toutes basées sur le mot Bahá. En Orient, les bahá’ís ont appliqué cette injonction de l’Aqdas en inscrivant en tête de leur testament des phrases telles que « Ô toi, Gloire du Très-Glorieux », « Au nom de Dieu, le Très-Glorieux », ou « Il est le Très-Glorieux » etc.

(9.138) Toutes les fêtes atteignent leur apogée dans les deux plus grandes fêtes et dans les deux autres fêtes qui tombent les jours jumeaux. §110
Ce passage établit quatre grandes fêtes dans l’année bahá’íe. Les deux premières, désignées par Bahá’u’lláh comme les deux plus grandes fêtes sont premièrement la fête du Ridván, qui commémore la déclaration par Bahá’u’lláh de sa mission prophétique dans le jardin du Ridván à Bagdad, durant douze jours d’avril/mai 1863, et qu’il appelle la reine des fêtes et deuxièmement la déclaration du Báb, qui eut lieu à Chiraz en mai 1844. Les premier, neuvième et douzième jours de la fête du Ridván sont des jours saints (Q&R 1), de même que le jour de la déclaration du Báb.
Les deux autres fêtes sont les anniversaires de la naissance de Bahá’u’lláh et du Báb. Dans le calendrier lunaire musulman, celles-ci tombent deux jours consécutifs : la naissance de Bahá’u’lláh le second jour du mois de Muharram 1233 A. H. (12 novembre 1817) et la naissance du Báb, le premier jour du même mois 1235 A. H. (20 octobre 1819). C’est pourquoi on les appelle les « Anniversaires jumeaux », et Bahá’u’lláh déclare qu’aux yeux de Dieu, ces deux jours sont n’en font qu’un seul (Q&R 2). Il déclare que, s’ils tombaient durant le mois du jeûne, la loi du jeûne ne s’appliquerait pas à ces jours-là (Q&R 36). Le calendrier bahá’í étant un calendrier solaire (voir notes 26 et 147), il appartient à la Maison universelle de justice de décider si les Anniversaires jumeaux devront être célébrés selon le calendrier solaire ou lunaire.

(9.139) le premier jour du mois de Bahá §111
Dans le calendrier bahá’í, le premier mois de l’année et le premier jour de chaque mois portent le nom de Bahá. Ainsi, le jour de Bahá du mois de Bahá est le nouvel an bahá’í - le Naw-Rúz - qui fut désigné comme une fête par le Báb, et qui est confirmé ici par Bahá’u’lláh (voir notes 26 et 147).
En plus des sept jours saints ordonnés dans ces passages du Kitáb-i-Aqdas, l’anniversaire du martyre du Báb était également commémoré comme un jour saint du vivant de Bahá’u’lláh et, en corollaire, ‘Abdu’l-Bahá ajouta la commémoration de l’ascension de Bahá’u’lláh, portant à neuf le nombre total de jours saints. Deux autres anniversaires sont célébrés mais le travail n’y est pas suspendu, ce sont le jour de l’alliance et l’anniversaire de l’ascension de ‘Abdu’l-Bahá. Voir le paragraphe sur le calendrier bahá’í dans « The Bahá’í World », volume XVIII.

(9.140) La Très-Grande-Fête est, en effet, la souveraine des fêtes. §112
Une référence à la fête du Ridván (voir note 107 et 138).

(9.141) Dans le passé, Dieu avait conféré à chaque croyant le devoir de déposer au pied de notre trône des cadeaux précieux provenant de ses possessions. Maintenant… nous le relevons de cette obligation. §114
Ce passage abroge une clause du Bayán qui décrétait que tous les objets incomparables dans leur genre devraient, à l’apparition de Celui-que-Dieu-rendra-manifeste, lui être remis. Puisque la Manifestation est elle-même incomparable, expliquait le Báb, tout ce qui était incomparable dans son genre devrait lui être réservé de plein droit, à moins qu’il n’en décide autrement.

(9.142) l’aube §115
Se référant à la participation aux prières de l’aube dans le Mashriqu’l-Adhkár, la maison d’adoration bahá’íe, Bahá’u’lláh explique que tout moment est acceptable à partir du « point du jour, entre l’aube et le lever de soleil ou même jusqu’à deux heures après le lever du soleil », même si le moment précis est « à l’aube » dans le Livre de Dieu, (Q&R 15).

(9.143) Ces Écritures sont ornées du sceau de celui qui fait se lever l’aube, qui élève la voix entre ciel et terre. §117
Bahá’u’lláh affirme de façon répétée l’authenticité absolue de ses Écrits en tant que parole de Dieu. Certaines de ses tablettes portent aussi la marque de l’un de ses sceaux. The Bahá’í World, volume V, p. 4, contient la photographie de plusieurs sceaux de Bahá’u’lláh.

(9.144) Il est inadmissible que l’homme, qui fut doté de raison, consomme ce qui la lui dérobe. §119
Il y a, dans les Écrits bahá’ís, de nombreuses références à l’interdiction de consommer du vin ou d’autres boissons alcoolisées, et qui décrivent les effets nuisibles de telles boissons enivrant l’individu. Dans une de ses tablettes, Bahá’u’lláh déclare :
« Prenez garde d’échanger le vin de Dieu pour votre propre vin, car il abrutira votre raison et détournera votre visage de la face de Dieu, le Très-Glorieux, l’Incomparable, l’Inaccessible. Ne vous en approchez pas, car cela vous est interdit par le commandement de Dieu, le Suprême, le Tout-Puissant ».
‘Abdu’l-Bahá explique que l’Aqdas interdit à la fois les boissons légères et les boissons fortes, et il déclare que la raison de l’interdiction de ces boissons alcoolisées est due au fait que « l’alcool égare la raison et affaiblit le corps ».
Shoghi Effendi, dans des lettres écrites de sa part, déclare que cette interdiction n’exclut pas seulement la consommation de vin, mais de « tout ce qui dérange la raison », et il explique que l’utilisation de l’alcool n’est permise que lorsqu’elle fait partie d’un traitement médical prescrit sur le conseil d’« un médecin compétent et consciencieux, qui peut avoir à le prescrire pour la guérison d’une affection particulière ».

(9.145) tournez votre visage vers celui qui est le Dessein de Dieu, celui qui est la Branche issue de cette antique Racine. §121
Bahá’u’lláh fait ici allusion à ‘Abdu’l-Bahá en tant que son successeur et appelle les croyants à se tourner vers lui. Dans le « Livre de l’alliance », son testament, Bahá’u’lláh dévoile l’intention de ce verset. Il déclare : « L’objet de ce verset sacré n’est autre que la Plus-Grande-Branche ». La Plus-Grande-Branche est un des titres conférés par Bahá’u’lláh à ‘Abdu’l-Bahá. (Voir également notes 66 et 184)

(9.146) Dans le Bayán, il vous était interdit de nous poser des questions. §126
Le Báb interdit à ses disciples de poser des questions à Celui-que-Dieu-rendra-manifeste (Bahá’u’lláh), à moins que ces questions ne lui soient soumises par écrit et qu’elles abordent des sujets dignes de son rang élevé (voir « Sélection des Écrits du Báb »).
Bahá’u’lláh lève cette interdiction du Báb. Il invite les croyants à poser des questions « que vous jugez nécessaires » et les avise de s’abstenir de poser des « questions futiles » du genre de celles qui préoccupaient « les hommes du passé ».

(9.147) Le nombre de mois dans une année est fixé à dix-neuf dans le Livre de Dieu. §127
L’année bahá’íe, suivant le calendrier badí’, consiste en dix-neuf mois de dix-neuf jours chacun, auxquels s’ajoutent quelques jours intercalaires (quatre dans une année ordinaire, et cinq dans une année bissextile) entre le dix-huitième et le dix-neuvième mois, de manière à ajuster le calendrier à l’année solaire. Le Báb nomma les mois selon certains attributs de Dieu. Le nouvel an bahá’í, le Naw-Rúz, est fixé astronomiquement et coïncide avec l’équinoxe de mars (voir note 26). Pour plus de détails, notamment les noms des jours, des semaines et des mois, voir dans « The Bahá’í World », volume XVIII, le paragraphe relatif au calendrier bahá’í.

(9.148) Le premier d’entre eux est orné de ce nom qui domine toute la création. §127
Dans le Bayán persan, le Báb donna le nom de Bahá au premier mois de l’année (voir note 139).

(9.149) Le Seigneur décrète que les défunts soient enterrés dans des cercueils §128
Dans le Bayán, le Báb prescrivait que le défunt soit enterré dans un cercueil de cristal ou de pierre polie. Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, explique que, par cette clause, on voulait témoigner du respect envers le corps humain qui « fut un temps exalté par l’âme immortelle de l’homme ».
En résumé, la loi bahá’íe pour l’enterrement des défunts établit qu’il est interdit de transporter le corps à plus d’une heure de voyage du lieu du décès ; que le corps doit être enveloppé dans un linceul de soie ou de coton, et qu’à son doigt, il faut passer une bague portant l’inscription : « Je vins de Dieu et je retourne à Lui, détaché de tout sauf de Lui, me tenant fermement à son nom, le Miséricordieux, le Compatissant » . Le cercueil doit être de cristal, de pierre ou de bois noble et dur. Une prière spécifique pour le défunt (voir note 10) est prescrite, et doit être récitée avant l’inhumation. Comme l’ont affirmé ‘Abdu’l-Bahá et le Gardien, cette loi exclut l’incinération des défunts. La prière officielle et la bague sont prévues pour ceux qui ont atteint l’âge de la maturité, c’est-à-dire quinze ans (Q&R 70).
En ce qui concerne la matière qui doit être utilisée pour la confection du cercueil, l’esprit de la loi dit que les cercueils devraient être d’une matière aussi durable que possible. D’où l’explication de la Maison universelle de justice, qui dit qu’en plus des matériaux spécifiés dans l’Aqdas, il n’y a pas d’objection à utiliser, pour le cercueil, le bois le plus dur qui soit disponible, ou le béton. Pour le moment, les bahá’ís sont libres de faire leurs propres choix en cette matière.

(9.150) le Point du Bayán §129
Le Point du Bayán est un des titres par lequel le Báb fait référence à lui-même.

(9.151) le défunt doit être enveloppé dans cinq pièces de soie ou de coton. §130
Dans le Bayán, le Báb précisait que le corps du défunt devait être enveloppé dans cinq pièces de soie ou de coton. Bahá’u’lláh confirme cette clause et, de plus, stipule que : « Pour ceux dont les moyens sont limités, une seule pièce d’une de ces matières suffira ».
Lorsque l’on demanda à Bahá’u’lláh si les cinq pièces, dont il est question dans la loi signifient « une pièce équivalant à cinq longueurs d’un seul tenant » ou « cinq pièces d’étoffe comme couramment utilisées jusqu’ici », il répondit que l’intention est d’utiliser cinq pièces d’étoffe (Q&R 56). En ce qui concerne la façon dont le corps doit être enveloppé, il n’y a rien dans les Écrits bahá’ís qui décrive comment envelopper le corps, que l’on utilise cinq pièces d’étoffe ou qu’il n’y en ait qu’une seule. Actuellement, les bahá’ís sont libres de suivre leur jugement en la matière.

(9.152) Il vous est interdit de transporter le corps du défunt à une distance de plus d’une heure de trajet de la cité. §130
Le but de ce commandement est de limiter la durée du voyage à une heure, sans tenir compte des moyens de transport choisis pour porter le corps sur le lieu d’inhumation. Bahá’u’lláh affirme que plus tôt on effectuera l’enterrement, « plus c’est acceptable et mieux c’est ». (Q&R 16).
Le lieu du décès peut être considéré comme englobant la cité ou la ville où la personne est décédée ; c’est pourquoi le voyage d’une heure peut être calculé à partir des limites de la ville jusqu’à l’endroit de l’inhumation. L’esprit de la loi de Bahá’u’lláh est que le défunt, ou la défunte, soit enterré près du lieu de son décès.

(9.153) Dieu lève les restrictions sur les voyages imposées par le Bayán. §131
Le Báb apporta aux voyages certaines restrictions qui devaient être respectées jusqu’à l’avènement du Promis du Bayán, moment auquel les croyants devraient se rendre, même à pied, à sa rencontre, car parvenir en sa présence était le fruit et le but même de leur existence.

(9.154) Magnifiez et exaltez les deux maisons dans les lieux jumeaux sacrés, ainsi que les autres sites où le trône de votre Seigneur… fut établi. §133
Bahá’u’lláh identifie les deux maisons comme étant sa maison de Bagdad, qu’il appelle la Très-Grande-Maison et la maison du Báb à Chiraz ; il décrète qu’elles sont toutes deux lieux de pèlerinage (voir Q&R 29, 32 et note 34).
Shoghi Effendi explique que les « autres sites où le trône de votre Seigneur… fut établi », fait référence aux endroits où la personne de la Manifestation de Dieu a résidé. Bahá’u’lláh déclare que « les personnes des régions où ils sont situés peuvent choisir de conserver soit chacune des maisons où le trône fut établi, soit l’une d’entre elles » (Q&R 32). Les institutions bahá’íes ont identifié et décrit plusieurs sites historiques associés aux Manifestations jumelles acquis et restaurés lorsque c’était possible.

(9.155) Prenez garde que rien dans le Livre ne vous empêche d’écouter le Livre vivant §134
Le Livre est le recueil de la parole révélée des Manifestations de Dieu. Le Livre vivant se réfère à la personne de la Manifestation.
Ces mots contiennent une allusion à une déclaration du Báb dans le Bayán persan au sujet du Livre vivant, qu’il identifie à Celui-que-Dieu-rendra-manifeste. Dans une de ses tablettes, Bahá’u’lláh lui-même déclare : « Le Livre de Dieu est descendu sous la forme de ce jeune homme ».
Dans ce verset de l’Aqdas, et aussi au paragraphe §168 de l’Aqdas, Bahá’u’lláh fait référence à lui-même en tant que « Livre vivant ». Il met en garde les « disciples des autres religions » de chercher « dans leurs Livres saints des raisons » pour réfuter les déclarations du « Livre vivant ». Il engage les gens à ne pas permettre à ce qui est mentionné dans le Livre de les empêcher de reconnaître son rang et à adhérer fermement au contenu de cette nouvelle révélation.

(9.156) de la plume de celui qui fut mon héraut, en hommage à cette révélation §135
L’hommage que Bahá’u’lláh cite dans ce passage vient du Bayán arabe.

(9.157) La Qiblih est, en vérité, Celui-que-Dieu-rendra-manifeste ; quand il se déplace, la Qiblih se déplace jusqu’à ce qu’il repose. §137
Pour toute explication sur ce verset, voir notes 7 et 8.

(9.158) Épouser quelqu’un qui ne croit pas au Bayán est illégitime. Dans un mariage, si l’un des époux embrasse cette Cause, ses possessions deviennent illicites pour l’autre partenaire §139
Le passage du Bayán que Bahá’u’lláh cite ici attirait l’attention des croyants sur l’imminence de la venue de Celui-que-Dieu-rendra-manifeste. Son interdiction du mariage avec un non-bábí et sa clause suivant laquelle les biens de l’époux ou de l’épouse qui a embrassé la foi ne peuvent légalement revenir au conjoint non bábí furent clairement gardées en suspens par le Báb et Bahá’u’lláh les a annulées avant même qu’elles puissent prendre effet. En citant cette loi, Bahá’u’lláh relève le fait qu’en la révélant, le Báb avait clairement prévu la possibilité que la cause de Bahá’u’lláh ait préséance sur celle du Báb lui-même.
Dans Dieu passe près de nous, Shoghi Effendi indique que le Bayán « doit être considéré avant tout comme une louange à l’égard du Promis plutôt que comme un code de lois et ordonnances destiné à diriger les générations futures d’une façon immuable ». « Volontairement sévère dans les statuts et règlements qu’il imposait », continue-t-il, « révolutionnaire par les principes qu’il inculquait, visant à réveiller le clergé et le peuple de leur torpeur séculaire ainsi qu’à porter un coup soudain et fatal à des institutions périmées et corrompues, il proclamait, par ses stipulations rigoureuses, l’avènement du jour attendu, le jour où “Celui qui appelle convoquera les hommes pour une chose inexorable”, quand il “détruira tout ce qui était avant lui, de même que l’Apôtre de Dieu avait aboli ce qui fut institué par ceux qui le précédèrent”. » (voir aussi note 109).

(9.159) le Point du Bayán §140
Un des titres du Báb.

(9.160) En vérité, il n’est d’autre Dieu que moi §143
Les Écrits bahá’ís renferment de nombreux passages qui élucident la nature de la Manifestation et sa relation avec Dieu. Bahá’u’lláh souligne la nature unique et transcendante de la divinité. Il explique : « Et comme il ne peut y avoir de lien direct entre le seul vrai Dieu et sa création », Dieu ordonne « qu’en tout âge et en chaque ère, une âme pure et sans tache soit manifestée dans les royaumes du ciel et de la terre ». Cet « être mystérieux et éthéré », la Manifestation de Dieu, possède une nature humaine qui appartient au « monde de la matière » et une nature spirituelle « née de la substance de Dieu lui-même ». Il est également investi d’un « double rang » :
Le premier, qui se relie à sa réalité la plus profonde, le représente comme celui dont la voix est la voix de Dieu lui-même… Le second rang, qu’illustrent les versets qui suivent, est humain : « Je ne suis qu’un homme comme vous. » « Dis : Louange à mon Seigneur ! Suis-je plus qu’un homme, plus qu’un apôtre ? »
Bahá’u’lláh affirme également que dans le royaume spirituel il y a une unité essentielle entre toutes les Manifestations de Dieu. Elles révèlent toutes la Beauté de Dieu, manifestent ses noms et ses attributs, et donnent la parole à sa révélation. À ce sujet, il déclare :
« Si l’une de ces Manifestations universelles de Dieu venait à déclarer : "Je suis Dieu", elle dirait sans aucun doute la vérité. Car il a été démontré à plusieurs reprises que, par leur révélation et celle de leurs attributs et de leurs noms, les noms et les attributs de Dieu se manifestent au monde ».
Alors que les Manifestations révèlent les noms et les attributs de Dieu et sont les moyens par lesquels l’humanité accède à la connaissance de Dieu et à sa révélation, Shoghi Effendi déclare que les Manifestations « ne devraient jamais … être identifiées avec cette réalité invisible, l’essence de la Divinité elle-même ». Au sujet de Bahá’u’lláh, le Gardien écrit que le « temple humain qui fut le véhicule d’une révélation si irrésistible », ne doit pas être identifié avec la « réalité » de Dieu.
En ce qui concerne le caractère unique du rang de Bahá’u’lláh et la grandeur de sa révélation, Shoghi Effendi affirme que les prophéties relatives au « Jour de Dieu » qui l’on trouve dans les Écrits sacrés des religions antérieures, sont accomplies par l’avènement de Bahá’u’lláh :
Pour Israël, il n’était ni plus ni moins que la personnification du « Père éternel », du « Seigneur des armées » descendu « avec dix mille saints », pour la chrétienté le Christ, revenant « dans la gloire du Père », pour l’islam chiite le retour de l’Imám Husayn, pour l’islam sunnite la descente de « l’Esprit de Dieu » (Jésus-Christ), pour les zoroastriens le Sháh Bahrám promis, pour les hindous la réincarnation de Krishna, et pour les bouddhistes le cinquième Bouddha.
Bahá’u’lláh décrit le rang de « divinité » qu’il partage avec toutes les Manifestations de Dieu comme
« Cette condition… où l’on meurt à soi-même et où l’on vit en Dieu. Toutes les fois que je la mentionne, la divinité indique mon effacement complet et absolu. Dans cette condition, je n’exerce aucun contrôle ni sur mon bonheur, ni sur mon malheur, ni sur ma vie, ni sur ma résurrection ».
Et, considérant sa propre relation avec Dieu, il atteste :
« Lorsque je considère, ô mon Dieu, la relation qui me lie à toi, je suis poussé à proclamer à toutes choses créées « en vérité je suis Dieu ! » et lorsque je considère ma propre personne, voilà que je la trouve plus grossière que l’argile ! »

(9.161) paiement de la zakát. §146
La zakát est mentionnée dans le Coran comme un acte de charité habituel imposé aux musulmans. À la longue, le concept évolua en une forme de « taxe-aumône » qui imposait l’obligation de donner une part définie de certaines catégories de revenus, au-delà de limites spécifiées, pour soulager les pauvres, pour réaliser différents buts charitables et pour assister la foi de Dieu. La limite d’exemption variait selon différents revenus, tout comme le pourcentage à payer sur la partie imposable.
Bahá’u’lláh déclare que la loi bahá’íe de la zakát suit « ce qui est révélé dans le Coran » (Q&R 107). Mais du fait que les questions comme les limites des exemptions, les catégories de revenus concernés, la fréquence des paiements et l’échelle des taux pour les différentes catégories de zakát ne sont pas mentionnées dans le Coran, la Maison universelle de justice devra, à l’avenir, régler ces questions. Shoghi Effendi a indiqué qu’en attendant une telle législation, les croyants devraient, suivant leurs moyens et leurs possibilités, contribuer régulièrement au fonds bahá’í.

(9.162) Il est illicite de mendier et il est interdit de donner au mendiant. §147
Dans une tablette, ‘Abdu’l-Bahá explique la signification de ce verset. Il déclare que « la mendicité est interdite et faire la charité aux gens qui font de la mendicité leur profession, est également défendu. » De plus, il fait remarquer dans la même tablette que : « L’objectif est de déraciner complètement la mendicité. Cependant, si quelqu’un est incapable de gagner sa vie, est tombé dans une extrême pauvreté ou a besoin d’aide, alors il incombe aux riches ou aux mandataires de lui fournir une allocation mensuelle pour sa subsistance… Par "mandataires", il faut entendre les représentants du peuple, c’est-à-dire les membres de la maison de justice. »
L’interdiction de faire la charité à celui qui mendie n’empêche ni les individus ni les assemblées spirituelles d’accorder une aide financière aux pauvres et aux nécessiteux, ni de leur fournir des moyens d’acquérir des compétences qui leur permettraient de gagner leur vie (voir note 56).

(9.163) Précédemment… avait prescrit une amende… à quiconque avait causé de la peine à autrui. §148
Bahá’u’lláh abroge la loi du Bayán persan relative au paiement d’une amende en réparation d’une peine causée à autrui.

(9.164) l’Arbre sacré. §148
L’Arbre sacré est une référence au Sadratu’l-Muntahá, « l’arbre au-delà duquel il n’y a pas de passage » (voir note 128). Son emploi ici désigne symboliquement Bahá’u’lláh.

(9.165) Récitez les versets de Dieu chaque matin et chaque soir. §149
Bahá’u’lláh déclare que la condition essentielle pour la récitation des versets de Dieu est l’ardeur et l’amour des croyants pour lire la parole de Dieu (Q&R 68).
Bahá’u’lláh déclare que, par versets de Dieu, il faut entendre tout ce qui est descendu du ciel de la parole divine. Shoghi Effendi, dans une lettre adressée à un croyant oriental, précise que le terme versets de Dieu ne comprend pas les écrits de ‘Abdu’l-Bahá ; de même, il indiqua que ce terme ne s’applique pas à ses propres écrits.

(9.166) Il vous est enjoint de renouveler le mobilier de votre maison après chaque période de dix-neuf ans §151
Bahá’u’lláh confirme l’ordonnance du Bayán arabe relative au renouvellement, tous les dix-neuf ans, du mobilier de la maison, à condition que l’on soit à même de le faire. ‘Abdu’l-Bahá lie cette ordonnance à un encouragement au raffinement et à la propreté. Il explique le but de la loi : l’on devrait changer les meubles qui ont vieilli, qui ont perdu de leur lustre et qui suscitent la déplaisance. Ceci ne s’applique pas aux choses rares ou de grande valeur, aux antiquités ou aux bijoux.

(9.167) Lavez-vous les pieds §152
Dans le Kitáb-i-Aqdas, les croyants sont exhortés à prendre un bain régulièrement, à porter des vêtements propres et à être, de façon générale, l’essence de la propreté et du raffinement. Le Synopsis et Codification, IV. D. 3. y. i-vii., résume les clauses qui s’y rapportent. En ce qui concerne le lavage des pieds, Bahá’u’lláh déclare qu’il est préférable d’utiliser de l’eau chaude ; cependant, les laver dans de l’eau froide est également permis (Q&R 97).

(9.168) L’usage des chaires vous est interdit. Si quelqu’un désire vous réciter des versets de son Seigneur, qu’il s’assoie sur une chaise placée sur une estrade § 154
Ces clauses ont leur antécédent dans le Bayán persan. Le Báb interdit l’utilisation de chaires pour faire des sermons et pour lire l’Écriture. À la place, il préconisa qu’une chaise pour l’orateur soit placée sur une estrade afin de permettre à tous d’entendre clairement la parole de Dieu.
En commentant cette loi, ‘Abdu’l-Bahá et Shoghi Effendi ont clairement expliqué que dans le Mashriqu’l-Adhkár (où les sermons sont interdits et où, seules les passages des saintes Écritures peuvent être lus), le lecteur peut se tenir debout ou assis, et si nécessaire, afin d’être mieux entendu, il peut utiliser une estrade basse amovible, mais qu’aucune chaire n’est permise. Dans le cas de réunions dans des endroits autres que le Mashriqu’l-Adhkár, il est également permis au lecteur ou au conférencier de s’asseoir ou de se tenir debout, et d’utiliser une estrade. Dans une de ses tablettes réitérant l’interdiction d’utiliser les chaires où que ce soit, ‘Abdu’l-Bahá a souligné que lorsque les bahá’ís donnent des causeries lors de réunions, ils doivent le faire dans une attitude de très profonde humilité et d’abnégation de soi.

(9.169) Le jeu §155
Les activités sujettes à cette interdiction n’ont pas été précisées dans les Écrits de Bahá’u’lláh. Comme ‘Abdu’l-Bahá et Shoghi Effendi l’ont indiqué, il appartiendra à la Maison universelle de justice de préciser les détails de cet interdit. En réponse à la question de savoir si les loteries, les paris tels que ceux sur les courses de chevaux ou les matches de football, le loto et autres, entrent dans le cadre de cette interdiction de jouer, la Maison universelle de justice a indiqué que c’était là une question qui sera examinée en détail dans l’avenir. Entre-temps, il est conseillé aux assemblées et aux individus de ne pas faire de ces questions un problème, et de les laisser à la conscience de chaque croyant. La Maison de justice a décidé qu’il n’était pas approprié de rassembler des fonds pour la foi par des loteries, des tombolas et des jeux de hasard.

(9.170) l’usage de l’opium… toute substance qui produit… apathie et torpeur §155
Cette interdiction de l’usage de l’opium se trouve réitérée par Bahá’u’lláh dans le paragraphe final du Kitáb-i-Aqdas. À ce sujet, Shoghi Effendi déclare qu’une des exigences d’« une vie chaste et sainte » est « l’abstinence totale… de l’opium et de drogues similaires qui créent l’accoutumance ». L’héroïne, le haschich et autres dérivés du cannabis tel que la marijuana, tout comme les agents hallucinogènes comme le LSD, le peyotl et les substances similaires, sont considérés comme tombant sous cette interdiction.
‘Abdu’l-Bahá a écrit :
« Quant à l’opium, c’est une drogue abominable et maudite. Que Dieu nous protège du châtiment qu’il inflige au fumeur d’opium ! Conformément au texte explicite du Livre le plus Saint, l’opium est interdit et sa consommation est totalement condamnée. La raison même démontre que fumer de l’opium est un acte d’insanité, et l’expérience atteste que le fumeur d’opium est totalement coupé du royaume des hommes. Que Dieu nous protège tous contre la perpétration d’un acte aussi hideux, qui met en ruine la fondation même de ce qu’est un être humain et condamne le drogué à la dépossession éternelle, car l’opium s’attache à l’âme de sorte que la conscience s’éteint, que l’esprit s’efface et que les perceptions s’émoussent. L’opium transforme l’être vivant en une créature de mort ; il détruit la chaleur naturelle. On ne saurait imaginer malheur plus grand que celui qu’inflige l’opium. Heureux ceux qui jamais n’en profèrent le nom ; alors, songez combien misérable est celui qui en fait usage ! O vous, amoureux de Dieu ! En ce cycle, qui est celui de Dieu Tout-Puissant, la violence et la force, la contrainte et l’oppression sont condamnées sans exception. Il est toutefois indispensable que la consommation de l’opium soit évitée par tous les moyens disponibles, afin que la race humaine puisse être délivrée de ce fléau entre les fléaux. Si ce n’est pas le cas, malheur à quiconque faillit à son devoir envers son Seigneur. »
Dans une de ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá déclare au sujet de l’opium : « l’utilisateur, l’acheteur et le vendeur sont tous privés de la bonté et de la grâce de Dieu ».
‘Abdu’l-Bahá a encore écrit dans une autre tablette :
« Quant au haschich, vous avez indiqué que certains Persans s’étaient accoutumés à son usage. Dieu Miséricordieux ! C’est là, la pire de toutes les drogues, et son interdiction est explicitement révélée. Son emploi cause la désintégration de la pensée et la complète torpeur de l’âme. Comment quelqu’un pourrait-il rechercher le fruit de l’arbre infernal et, en le prenant, être amené à démontrer les caractéristiques d’un monstre ? Comment pourrait-on user de la drogue interdite et se priver ainsi des bénédictions du Très-Miséricordieux ? L’alcool consume la raison et pousse l’homme à commettre des actes absurdes, mais cet opium, ce fruit immonde de l’arbre infernal et ce haschich pernicieux éteignent la raison, gèlent l’esprit, pétrifient l’âme, détruisent le corps et laissent l’homme frustré et égaré. »
Il faut noter que l’interdiction ci-dessus, relative à la consommation de certaines catégories de drogues, n’interdit pas leur utilisation lorsqu’elles sont prescrites par des médecins qualifiés, dans le cadre d’un traitement médical.

(9.171) le « mystère du grand renversement dans le signe du Souverain » §157
Shaykh Ahmad-i-Ahsá’í (1753-1831), le fondateur de l’école shaykhí et le premier des « Astres jumeaux qui annoncèrent l’avènement de la foi du Báb », prophétisa qu’à l’apparition du Promis, toutes choses seraient inversées, que le dernier serait le premier et le premier le dernier. Bahá’u’lláh, dans une de ses tablettes, se réfère aux « symbole et allusion du mystère du grand renversement dans le signe du Souverain ». Il déclare : « Par ce renversement, Il a abaissé l’exalté et exalté celui qui se trouvait abaissé », et il rappelle qu’au « temps de Jésus, ce sont ceux qui se distinguaient par leur savoir, les hommes de lettres et de religion qui le renièrent, alors que les humbles pêcheurs se hâtaient pour être admis dans le royaume ». (Voir également note 172) Pour de plus amples informations sur Shaykh Ahmad-i-Ahsá’í, voir « La Chronique de Nabíl », chapitres 1 et 10.

(9.172) le « Six » suscité du fait de cet « Alif droit ». §157
Dans ses écrits, Shaykh Ahmad-i-Ahsá’í attacha une grande importance à la lettre arabe Váv. Dans sa Chronique, Nabíl déclare que cette lettre symbolisait, pour le Báb, l’avènement d’un nouveau cycle de révélation divine et que Bahá’u’lláh, depuis, y a fait allusion dans certains passages du Kitáb-i-Aqdas en tant que « mystère du grand renversement et le signe du Souverain ».
Le nom de la lettre Váv est composé de trois lettres : Váv, Alif, Váv. Suivant le calcul abjad, la valeur numérique respective de chacune de ces lettres est 6, 1, et 6. Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part à un croyant oriental, fournit une interprétation de ce verset de l’Aqdas. Il déclare que l’Alif droit se rapporte à l’avènement du Báb. La première lettre, avec sa valeur de six, qui précède l’Alif, est le symbole des dispensations et manifestations antérieures au Báb, alors que la troisième lettre, dont la valeur numérique est également six, représente la révélation suprême de Bahá’u’lláh, qui fut rendue manifeste après l’Alif.

(9.173) Il vous est interdit de porter des armes, sauf en cas de nécessité §159
Bahá’u’lláh confirme une ordonnance contenue dans le Bayán, qui rend illégal le port d’armes, à moins que cela ne soit nécessaire. Quant aux circonstances dans lesquelles le port d’armes pourrait s’avérer indispensable pour un individu, ‘Abdu’l-Bahá l’autorise au croyant en situation dangereuse, pour sa protection. Shoghi Effendi, dans une lettre écrite de sa part, a indiqué également qu’en cas d’urgence, quand il n’y a pas de force légale proche à laquelle on peut faire appel, il est légitime pour un bahá’í de défendre sa vie. Il existe un certain nombre d’autres situations où les armes sont nécessaires et peuvent être utilisées légitimement ; par exemple, dans les pays où l’on chasse pour se nourrir et pour se vêtir, ainsi que dans les sports comme le tir à l’arc, le tir d’adresse et l’escrime.
Au niveau sociétal, le principe de la sécurité collective énoncé par Bahá’u’lláh (voir « Florilège d’écrits de Bahá’u’lláh », chapitre CXVII) et développé par Shoghi Effendi (voir les lettres du Gardien dans « L’Ordre mondial de Bahá’u’lláh ») ne présuppose pas l’abolition de l’usage de la force, mais prescrit « un système dans lequel la force est mise au service de la justice », et qui prévoit l’existence d’une force internationale pour la sauvegarde de la paix qui « protégera l’unité organique de la fédération tout entière ». Dans la Tablette de Bishárát, Bahá’u’lláh exprime l’espoir que « les armes de guerre à travers le monde soient converties en instruments de reconstruction et que les luttes, les conflits soient rayés de la vie des hommes. »
Dans cette même tablette, Bahá’u’lláh souligne l’importance de la fraternité entre les disciples de toutes les religions ; il déclare aussi que « la loi sur la guerre sainte est effacée du Livre ».

(9.174) il vous est permis de vous vêtir de soie. §159
Suivant la pratique islamique, le port de la soie par les hommes était généralement interdit, sauf en période de guerre sainte. Cette interdiction, qui ne reposait pas sur des versets du Coran, fut abrogée par le Báb.

(9.175) Le Seigneur… supprime les anciennes restrictions concernant les vêtements et la taille de la barbe. §159
De nombreuses règles sur l’habillement trouvent leur origine dans les lois et les pratiques traditionnelles des religions du monde. Par exemple, le clergé chiite adopta pour lui-même une coiffure et des vêtements distinctifs et, à une certaine époque, interdit au peuple le port de vêtements européens. La pratique musulmane, dans son désir de répandre la coutume du Prophète, introduisit également un certain nombre de restrictions quant à la taille de la moustache et la longueur de la barbe.
Bahá’u’lláh lève ces restrictions sur l’habillement et la barbe. Il laisse ces questions à la discrétion de l’individu et, en même temps, il appelle les croyants à ne pas transgresser les limites de la bienséance et à exercer la modération dans tout ce qui touche à l’habillement.

(9.176) Ô Terre de Káf et Rá ! §164
Káf et Rá sont les deux premières consonnes de Kirmán, le nom d’une ville et d’une province d’Iran.

(9.177) nous percevons ce qui se dégage de toi secrètement et furtivement. §164
Ce passage a trait aux intrigues d’un groupe d’azalís, disciples de Mírzá Yahyá, (voir note 190), associé à la ville de Kirmán. Parmi eux se trouvaient Mullá Ja’far, son fils Shaykh Ahmad-i-Rúhí et Mírzá Áqá Khán-i-Kirmání (tous deux gendres de Mírzá Yahyá), ainsi que Mírzá Ahmád-i-Kirmání. Ils ne cherchèrent pas seulement à ébranler la Foi, mais se mêlèrent aux intrigues politiques qui finirent par l’assassinat de Násiri’d-Dín Sháh.

(9.178) Souvenez-vous du Shaykh qui s’appelait Muhammad-Hasan §166
Shaykh Muhammad-Hasan, un des principaux interprètes de l’islam chiite, rejeta le Báb. Auteur d’écrits volumineux sur la jurisprudence chiite, sa mort est signalée aux alentours de 1850.
Nabíl, dans sa Chronique, décrit la rencontre qui eut lieu à Najaf entre Mullá ‘Alíy-i-Bastámí, une des Lettres-du-Vivant, et Shaykh Muhammad-Hasan. Au cours de la réunion, Mullá ‘Alí annonça la manifestation du Báb et loua la puissance de sa révélation. À l’instigation du Shaykh, Mullá ‘Alí fut sur le champ déclaré hérétique et expulsé de la réunion. Il fut jugé, transféré à Istanbul et condamné aux travaux forcés.

(9.179) qu’un tamiseur de blé et d’orge §166
Ceci est une allusion à Mullá Muhammad Ja’far Gandum-Pák-Kun, la première personne d’Ispahan à accepter la religion du Báb. Il est cité dans le Bayán persan et loué comme l’un de ceux qui revêtirent la robe de disciple. Dans sa Chronique, Nabíl décrit l’acceptation sans réserve du message par le « tamiseur de blé », et son plaidoyer zélé en faveur de la nouvelle révélation. Il rejoignit la compagnie des défenseurs du fort de Shaykh Ṭabarsí et périt durant ce siège.

(9.180) Prenez garde que le mot « Prophète » ne vous retienne loin de cette Très-Grande-Nouvelle §167
Bahá’u’lláh recommande aux gens doués de discernement de veiller à ce que leurs interprétations des Ecrits saints ne les empêchent pas de reconnaître la Manifestation de Dieu. Leur dévotion envers leur fondateur incline les croyants de toutes les religions à considérer sa révélation comme la parole finale de Dieu et à rejeter ainsi la possibilité de l’apparition d’un prophète ultérieur. C’est le cas pour le judaïsme, le christianisme et l’islam. Bahá’u’lláh rejette la validité de ce concept de finalité, tant pour les dispensations passées que pour la sienne. En ce qui concerne les musulmans, il a écrit dans le Kitáb-i-Íqán que « nombreux sont ceux qui, ne le comprenant pas, ont laissé le terme "Sceau des Prophètes" obscurcir leur compréhension et se sont ainsi privés de la grâce des innombrables bénédictions divines », Il affirme que « ce sujet est… une épreuve douloureuse pour toute l’humanité » et se lamente sur le sort de « ceux qui, s’attachant à ces paroles, n’ont pas cru en celui qui les leur a vraiment révélées » . Le Báb se réfère à ce même sujet lorsqu’il met en garde : « Ne laissez pas de noms vous séparer, comme le ferait un voile, de celui qui est leur Seigneur, même le nom de prophète, car un tel nom n’est qu’une création de sa parole ».

(9.181) qu’une référence au vicariat ne vous éloigne de la souveraineté de celui qui est le Vicaire de Dieu §167
Le mot traduit ici par vicariat est, dans l’original arabe, viláyat, qui a toute une série de significations, y compris l’état de « vicaire », « gardien », « protecteur » et « successeur ». Il est utilisé en rapport avec Dieu lui-même, sa Manifestation ou ceux qui sont les successeurs désignés d’une Manifestation. Dans ce verset de l’Aqdas, Bahá’u’lláh met en garde contre le fait de laisser de tels concepts nous masquer la souveraineté de la nouvelle Manifestation divine, le véritable « Vicaire de Dieu ».

(9.182) Souvenez-vous de Karím §170
Hájí Mírzá Muhammad Karím Khán-i-Kirmání (1810 circa 1873) s’était lui-même promu chef de la communauté shaykhí après la mort de Siyyid Kázim, le successeur désigné de Shaykh Ahmad-i-Ahsá’í (voir notes 171 et 172). Il se consacra à la promotion des enseignements de Shaykh Ahmad. Les opinions qu’il exprima prêtèrent à controverses, tant parmi ses partisans que parmi ses opposants.
Considéré comme un des savants éminents de son temps et auteur prolifique, il écrivit de nombreux livres et épîtres dans les différents domaines de l’érudition étudiés à l’époque. Il s’opposa activement au Báb et à Bahá’u’lláh, et se servit de ses traités pour attaquer le Báb et ses enseignements. Dans le Kitáb-i-Íqán, Bahá’u’lláh condamne le ton et la teneur de ses écrits et choisit un des ouvrages renfermant des allusions négatives sur le Báb pour en faire la critique. Shoghi Effendi le définit comme « démesurément ambitieux et hypocrite » et décrit comment, « à la demande expresse du chah, il avait, dans un traité, attaqué vicieusement la religion nouvelle et ses doctrines ».

(9.183) ô savants en Bahá §173
Bahá’u’lláh fait l’éloge des savants parmi ses disciples. Dans le Livre de son alliance, il a écrit : « Bénis sont les dirigeants et les savants du peuple de Bahá ». Se référant à cette déclaration, Shoghi Effendi écrivit :
« En ce cycle saint, les savants sont d’une part, les Mains de la cause de Dieu et d’autre part, les enseignants et les diffuseurs de ses enseignements qui n’ont pas le même rang que les Mains, mais qui ont atteint une position éminente dans le travail d’enseignement. Quant aux dirigeants, ce mot se réfère aux membres des maisons locales, nationales et internationale de justice. Les devoirs de chacune de ces personnes seront définis dans l’avenir. »
Les Mains de la cause de Dieu étaient des personnes désignées par Bahá’u’lláh et chargées de diverses tâches, en particulier de la protection et de la propagation de sa religion. Dans Memorials of the Faithful, ‘Abdu’l-Bahá se réfère à d’autre croyants éminents comme Mains de la cause et dans son Testament, il inclut une clause appelant le Gardien de la foi à nommer des Mains de la cause à sa discrétion. Shoghi Effendi, dans un premier temps, éleva au rang de Mains de la cause à titre posthume un certain nombre de croyants, et durant les dernières années de sa vie, il nomma un total de trente-deux croyants de tous les continents à cette position. Dans la période comprise entre le décès du Gardien en 1957 et l’élection de la Maison universelle de justice en 1963, les Mains de la cause dirigèrent les affaires de la foi en tant que garantes de la fédération mondiale embryonnaire de Bahá’u’lláh (voir note 67). En novembre 1964, la Maison universelle de justice décida qu’elle ne pouvait légiférer pour permettre la nomination de Mains de la cause. À la place, et par une décision de la Maison de justice de 1968, les fonctions des Mains de la cause, la protection et à la propagation de la foi, furent perpétuées par la création des Corps continentaux de conseillers et en 1973, par l’établissement du Centre international d’enseignement, qui a son siège en Terre Sainte.
La Maison universelle de justice nomme les conseillers membres du Centre international d’enseignement et les conseillers continentaux. Les membres des corps auxiliaires sont nommés par les conseillers continentaux. Toutes ces personnes rentrent dans le cadre de la définition de savants donnée par Shoghi Effendi dans la déclaration citée plus haut.

(9.184) adressez-vous pour tout ce que vous ne comprenez pas dans le Livre à celui qui est la Branche issue de cette puissante Souche. §174
Bahá’u’lláh investit ‘Abdu’l-Bahá du droit d’interpréter ses Écrits saints (voir note 145).

(9.185) l’école de l’unité transcendante. §175
Dans ce verset et dans ceux qui lui font immédiatement suite, Bahá’u’lláh aborde une des raisons pour lesquelles certains bábís rejetèrent sa revendication d’être le Promis du Bayán. Leur rejet reposait sur une tablette adressée par le Báb à Celui-qui-sera-rendu-manifeste, et au dos de laquelle le Báb avait écrit : « Puissent les regards de Celui-que-Dieu-rendra-manifeste illuminer cette lettre à l’école première ». Cette tablette est publiée dans Sélection des Écrits du Báb.
Ces bábís maintinrent que, puisque Bahá’u’lláh avait deux ans de plus que le Báb, il ne lui était pas possible de recevoir cette tablette à « l’école première ».
Bahá’u’lláh explique ici que la référence se rapporte à des événements qui se passent dans les mondes spirituels, au-delà de ce plan d’existence.

(9.186) Nous acceptâmes les versets de Dieu… qu’il nous présenta §175
Dans sa tablette adressée à Celui-qui-sera-rendu-manifeste, le Báb présente le Bayán comme une offrande de sa part à Bahá’u’lláh (voir « Sélection des Écrits du Báb »).

(9.187) Ô peuple du Bayán ! §176
Référence aux disciples du Báb.

(9.188) soient jointes et liées les lettres S-O-I-S §177
Shoghi Effendi, dans des lettres écrites de sa part, expliqua la signification des lettres S, O, I, S. Elles constituent le mot « Sois » qui, déclare-t-il, « signifie le pouvoir créateur de Dieu qui, par son commandement, appelle toutes choses à l’existence » et « le pouvoir de la Manifestation de Dieu, sa grande force créatrice spirituelle ».
L’impératif « sois » dans l’original arabe est le mot kun, qui se compose des deux lettres : káf et nún. Shoghi Effendi les a traduites par « be ». [nota : NDT: En anglais l’impératif « be » convenait parfaitement pour rendre cet impératif, qui en arabe est également de deux lettres. Malheureusement nous n’avons pas cet avantage en français et nous devons traduire par « sois ».] Ce mot a été utilisé dans le Coran comme l’ordre de Dieu appelant la création à l’existence.

(9.189) ce nouvel ordre mondial §181
Dans le Bayán persan, le Báb déclara : « Heureux celui qui fixe son regard sur l’ordre de Bahá’u’lláh et qui rend grâce à son Seigneur ». Car il sera assurément rendu manifeste. Dieu, en vérité, l’a irrévocablement décrété dans le Bayán. Shoghi Effendi identifie cet « ordre » avec le système que Bahá’u’lláh envisage dans l’Aqdas, dans lequel il témoigne de son effet révolutionnaire sur la vie de l’humanité, et révèle les lois et principes qui régissent son fonctionnement.
Les caractéristiques du nouvel ordre mondial se trouvent esquissées dans les Écrits de Bahá’u’lláh et de ‘Abdu’l-Bahá, dans les lettres de Shoghi Effendi et de la Maison universelle de justice. Les institutions de l’ordre administratif bahá’í actuel, qui constituent les « bases structurales » de l’ordre mondial de Bahá’u’lláh, parviendront à maturité et évolueront en fédération mondiale bahá’íe. À ce sujet, Shoghi Effendi affirme que l’ordre administratif, « lorsque ses parties composantes, ses institutions organiques commenceront à fonctionner avec vigueur et efficacité, (il) fera valoir son droit et démontrera son aptitude à être considéré, non point seulement comme le noyau, mais comme la structure même du nouvel ordre mondial destiné à englober, lorsque les temps seront révolus, l’humanité tout entière. ».
Pour toute information complémentaire sur l’évolution de ce nouvel ordre mondial, voir par exemple, les Lettres de Shoghi Effendi publiées dans L’ordre mondial de Bahá’u’lláh.

(9.190) Ô source de perversion ! §184
Ceci se réfère à Mírzá Yahyá, connu sous le nom de Ṣubh-i-Azal (Matin d’éternité), un demi-frère cadet de Bahá’u’lláh, qui se dressa contre lui et s’opposa à sa cause. Mírzá Yahyá fut désigné par le Báb comme figure de proue de la communauté bábíe en attendant la manifestation imminente du Promis. À l’instigation de Siyyid Muhammad-i-Isfahání (voir note 192), Mírzá Yahyá trahit la confiance du Báb, se proclama son successeur et intrigua contre Bahá’u’lláh, tentant même de le faire assassiner. Lorsque Bahá’u’lláh, à Andrinople, lui déclara formellement sa mission, Mírzá Yahyá répondit en allant jusqu’à avancer sa propre revendication d’être le dépositaire d’une révélation indépendante. Ses prétentions furent, en fait, rejetées par tous, à l’exception de quelques-uns qui furent dès lors connus sous le nom d’azalís (voir note 177). Shoghi Effendi le décrit comme l’« Archibriseur de l’alliance du Báb » (voir « Dieu passe près de nous », chapitre X).

(9.191) Souviens-toi… comment nous t’avons nourri jour et nuit pour le service de la cause. §184
Dans Dieu passe près de nous, Shoghi Effendi fait allusion au fait que Bahá’u’lláh, qui avait treize ans de plus que Mírzá Yahyá, le conseilla et veilla sur lui de sa jeunesse à sa maturité.

(9.192) Dieu s’est emparé de celui qui t’a égaré. §184
Une référence à Siyyid Muhammad-i-Isfahání, décrit par Shoghi Effendi comme « l’Antéchrist de la révélation bahá’íe ». C’était un homme au caractère corrompu et ayant une grande ambition personnelle ; il poussa Mírzá Yahyá à s’opposer à Bahá’u’lláh et à se proclamer lui-même prophète (voir note 190). Bien que partisan de Mírzá Yahyá, Siyyid Muhammad fût exilé avec Bahá’u’lláh à Acre. Il continua à exciter l’opinion publique et à comploter contre Bahá’u’lláh. En décrivant les circonstances de sa mort, Shoghi Effendi écrivit dans Dieu passe près de nous :
Un nouveau danger, c’était évident, menaçait à présent la vie de Bahá’u’lláh. Bien qu’il eût rigoureusement interdit à ses fidèles, à plusieurs reprises, toute action de représailles, verbale ou écrite, contre leurs bourreaux - il avait même renvoyé à Beyrouth un Arabe converti, irresponsable, qui méditait de venger les torts endurés par son chef bien-aimé -, sept de ses compagnons recherchèrent et tuèrent clandestinement trois de leurs persécuteurs, parmi lesquels Siyyid Muhammad et Áqà Ján.
La consternation qui s’empara d’une communauté déjà accablée fut indescriptible. L’indignation de Bahá’u’lláh ne connut plus de bornes. Dans une tablette révélée peu de temps après cet acte, Bahá’u’lláh exprime ainsi son émotion : « S’il nous fallait raconter ce qui nous est arrivé, les cieux se fendraient et les montagnes s’écrouleraient. Ma captivité, écrit-il ailleurs, ne peut me faire de mal. Ce qui peut me faire du mal, c’est la conduite de ceux qui m’aiment, qui se réclament de moi et qui, pourtant, commettent ce qui fait gémir mon coeur et ma plume. »

(9.193) choisissez une langue unique… adoptez une écriture commune §189
Bahá’u’lláh enjoint l’adoption d’une langue et d’une écriture universelles. Ses Écrits envisagent un processus en deux étapes. La première étape doit consister en la sélection d’une langue existante, ou d’une langue inventée, qui sera alors enseignée dans toutes les écoles du monde comme langue auxiliaire aux langues maternelles. Les gouvernements du monde, par l’intermédiaire de leurs parlements, sont invités à effectuer cette promulgation capitale. La seconde étape, dans un avenir lointain, serait l’adoption finale d’une seule langue et d’une écriture commune à tous les habitants de la terre.

(9.194) Nous avons désigné deux signes pour la maturité de l’humanité §189
Le premier signe de la maturité de l’humanité dont il est question dans les Écrits de Bahá’u’lláh, est l’émergence d’une science décrite comme cette philosophie divine qui comprendra la découverte d’une approche radicalement différente de la transmutation des éléments. C’est là une indication des splendeurs du développement prodigieux de la connaissance dans l’avenir.
En ce qui concerne le second signe, dont Bahá’u’lláh indique qu’il a été révélé dans le Kitáb-i-Aqdas, Shoghi Effendi déclare que Bahá’u’lláh, « … dans son Très-Saint-Livre, a ordonné le choix d’une seule langue et l’adoption d’une écriture commune destinées à être utilisées par tous les habitants de la terre, une injonction qui, lorsqu’elle sera respectée devrait, comme il l’affirme lui-même dans ce Livre, être l’un des signes de "la maturité de l’humanité". »
La déclaration suivante de Bahá’u’lláh ouvre une autre perspective à ce processus de l’entrée de l’humanité dans l’âge adulte et de son cheminement vers la maturité :
« Un des signes de la maturité du monde est que nul n’acceptera de porter le poids de la royauté. La royauté ne trouvera personne qui souhaite porter seul son poids. Ce jour sera le jour où la sagesse sera manifestée parmi le genre humain. »
Shoghi Effendi a associé l’âge adulte de l’espèce humaine à l’unification de l’humanité tout entière, à l’établissement d’une fédération mondiale et à une émulation sans précédent de « la vie intellectuelle, morale et spirituelle de l’espèce humaine tout entière ».


Glossaire

Abdu'l-Bahá:
Le "Serviteur de Bahá", `Abbás Effendi (1844-1921). Le fils aîné et le successeur désigné de Bahá'u'lláh, et le "Centre" de son alliance.

Abjad:
Ancien système arabe attribuant une valeur numérique aux lettres de l'alphabet, de façon à ce que les nombres puissent être représentés par des lettres et vice versa. Ainsi, chaque mot a un sens littéral et une valeur numérique.

Alif dressé:
Symbole de l'Avent.

Báb:
Le: Littéralement la "Porte", titre adopté par Mírzá `Alí-Muhammad (1819-1850) après la déclaration de sa mission à Shíráz en mai 1844. Il fut le fondateur de la foi bábíe et le héraut de Bahá'u'lláh.

Bábí:
Croyant, disciple du Báb.

Bahá:
Bahá signifie Gloire. C'est le Plus Grand Nom de Dieu et un titre par lequel on désigne Bahá'u'lláh. Également le nom du premier mois de l'année bahá'íe et du premier jour de chaque mois bahá'í.

Bahá'í (e):
Croyant (e), disciple de Bahá'u'lláh.

Bahá'u'lláh:
La "Gloire de Dieu", titre de Mírzá Husayn-`Alí (1817-1892), le fondateur de la foi bahá'íe.

Bayán:
Le Bayán (Exposé) est le titre donné par le Báb à son Livre des lois; il s'applique aussi à l'ensemble de ses écrits. Le Bayán persan est l'oeuvre doctrinale essentielle et le répertoire principal des lois prescrites par le Báb. Le Bayán arabe renferme un contenu comparable, mais plus court et d'un moindre poids. Les références dans les notes touchant des sujets tirés du Bayán persan et du Bayán arabe sont identifiées par l'utilisation du terme "Bayán" sans autre qualificatif.

Huqúqu'lláh:
Le "droit de Dieu". Institué dans le Kitáb-i-Aqdas, c'est une offrande faite par les bahá'ís, par l'intermédiaire de la tête de la foi, pour les buts spécifiés dans les écrits bahá'ís.

Mashriqu'l-Adhkár:
Littéralement "L'Orient de la louange à Dieu", désigne la maison d'adoration bahá'íe et ses dépendances.

Mithqál:
Unité de poids, équivalant à un peu plus de 3,5 grammes, utilisée dans le Kitáb-i-Aqdas en référence à des quantités d'or ou d'argent appliquées à différents usages, habituellement par montant de 9,19 ou 95 mithqáls. Les équivalents de ceux-ci dans le système métrique et en onces troy (utilisées dans la mesure des métaux précieux), sont les suivants :
9 mithqáls = 32,775 grammes = 1,05374 onces troy
19 mithqáls = 69,192 grammes = 2,22456 onces troy
95 mithqáls = 345,958 grammes = 11,12282 onces troy
Cette évaluation est basée sur la guidance donnée par Shoghi Effendi et transmise dans une lettre écrite de sa part, qui déclare : "Un mithqál consiste en dix-neuf nakhuds. Le poids de vingt-quatre nakhuds équivaut à 4 grammes et 3 cinquièmes. Les calculs peuvent être faits sur cette base". Le mithqál, traditionnellement utilisé au Moyen- Orient, consistait en vingt-quatre nakhuds mais, dans le Bayán, ceci fut changé en dix-neuf nakhuds, et Bahá'u'lláh confirma que c'est la valeur du mithqál dont il est question dans les lois bahá'íes (Q&R 23).

Mutatis Mutandis:
Du latin : « En faisant les changements nécessaires ».
Maison Universelle de Justice : « Application égale aux deux sexes ».

Nakhuds:
Unité de poids. Voir mithqál

Qayyúmu'l-Asmá':
Le commentaire du Báb sur la súrih de Joseph dans le Qur'án. Révélée en 1844, cette oeuvre est décrite par Bahá'u'lláh comme "le premier, le plus grand, et le plus puissant de tous les livres" de la dispensation bábíe.

Sadratu'l-Muntahá:
Arbre au-delà duquel il n'y a plus de passage.

Shoghi Effendi:
Shoghi Effendi (1897-1957), Gardien de la foi bahá'íe de 1921 à 1957. Il était le petit-fils aîné d'Abdu'l-Bahá, et fut désigné par lui comme chef de la Foi.

Síyáh-Chál:
Littéralement "la fosse noire". Le cachot souterrain, pestilentiel et sombre de Tihrán, où Bahá'u'lláh fut emprisonné durant quatre mois en 1852.


Index du Kitáb-i-aqdas

[nota : Les références renvoient au texte par les codes:
K pour le Kitáb-i-Aqdas (K14 renvoie au paragraphe 14)
Q pour Questions et Réponses (Q10 renvoie à la question ou à la réponse n° 10)
N pour les Notes (n14 renvoie à la note n°14)
102 renvoie à la page 102 (version papier)]

[nota : aide à la lecture :
caractère gras : rubrique
- :    sous rubrique
- - : ventilation de la sous rubrique soulignée
- - - et - - - - : idem]


A
Abá Badí, Q104
Abaissement, K123, K138, K158, n57, n58, n171
‘Abdu’l-‘Azíz, sultán, n120
‘Abdu’l-Bahá, 3, n184, 279
- désigné comme:
- - Celui que Dieu a prévu, K121, n145
     Centre de l’Alliance, le, n66, n125
     Interprète de la parole divine, K174, n130, n184
     plus Grande Branche, la, n145
     successeur de Bahá’u’lláh, 3, K121, K174, n1- désigne Shoghi Effendi
     comme Gardien, 3, n66, n130
     écrits (Tablettes), oeuvres diverses:
- - Les Leçons de Saint-Jean-d’Acre, n75, n86
     Memorials of the Faithful, n183
     non repris comme versets de Dieu, n165
     Testament d’‘Abdu’l-Bahá, 3, n49, n66, n125, n183
- exemple, 3
   plan divin d’, 4
   successeurs d’, 3
Abhá, voir le Plus Grand Nom
Abjad, notation, n28, n50, n122, n172, 279
Ablutions
- avant la répétition de “Alláh-u-Abhá”, K18, Q77, n33 avant le verset à dire par les femmes qui ont leurs règles, K13, n120
Ablutions (suite)
- avant les prières obligatoires, K18, Q62, Q66, Q86, n34
    requises même après le bain, Q18
    verset à dire quand il n’y a pas d’eau disponible, K10, Q51, n16
    verset à dire quand l’eau peut nuire, Q51, n34
Abraham, n65
Abrogation: de lois et pratiques, 4, 8, voir aussi Bayán, lois
Absolution: des péchés, K34, n58
Abus interdit
- physique, K56, K148, n81
    verbal, K19, n37
Accomplissement, voir aussi Religion(s) (autres que la foi bahá’í)
- de promesses, K156
Actions
- bonnes, K1, K70, K73
- - leur acceptation dépend du bon plaisir de Dieu, K36, K73, K157
      reconnaissance, des K1, K161
- en tant que pièges (nasses), K36
    rendues vaines, K46
Administrateur(s)
- de la maison de justice, voir Maison(s) de justice, membres de la, en matière d’héritage, K27, n46
Adoration, voir aussi Jeûne, Prière(s) obligatoire(s), Prières
- acceptation par Dieu, K36, n60
    Maison d’adoration, voir Mashriqu’l-Adhkár
- obligation, K78, K184, Q106
    récitation de versets, K149, voir aussi Récitation des Écrits,
    travail exalté au rang d’acte d’, voir Travail
Adoration: point d’, K6, n7, voir aussi Qiblih
Adulte, voir Maturité, âge de la
Adultère, n36
- amende imposée pour chaque faute, Q23
    interdit, K19
    punition pour l’, K49, Q49, n77
Affaires (business)
- investissement dans les, K27
    lieu pour les, exempt du huqúq, Q95
Âge
- de la majorité, voir Race humaine
    de la maturité, voir Maturité, âge de la
    de la retraite, n56
    grand, K10, Q74, n14, n25, n31
Aghsán, K42, K61, n66, n67, n85, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá, Shoghi Effendi
Ahmad-i-Ahsá’í, Shaykh, K157, n171, n172, n182
Ahmad-i-Kirmání, Mírzá, n177
Ahmad-i-Rúhí, Shaykh, n177
Aide (assistance)
- à la cause de Dieu, K84, K159
    aux rois qui se lèveront, K84
    des lois, K4 divine, K53, K74, K157
‘Akká, K85, K132, k136, n8, n63, n116, n127, n192
‘Alá: mois d’, Q71, n25, n26, n27, voir aussi Jeûne
Alcool, K119, n2, n144, n170, voir aussi Vin
Alif dressé, K157, n172, 279
Alláh-u-Abhá, voir Nom, le Plus Grand
Allaitement maternel: pendant le jeûne, K16, n31
Allégorie, n2, n121, n127, n130
Allemagne, n117, n121
Alliance
- de Bahá’u’lláh, 3, K37, K121, K174, n37, n66, n145, n183, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá
    de Dieu, K2, K149
    principal briseur de l’, n9
Âme
- condition de sanctification de l’, Q68, n23
    élévation de l’, K51, K149, K161, K163, n25, n79, n104
    influence de la révélation divine sur l’, K54, K55, K148, n23
    de la manifestation de Dieu, n160, voir aussi Manifestation(s) de Dieu
    obstacles de, K161-163, n134, n170
Amendes, K52, K148, n163, voir aussi Indemnités, Peines
- pour l’adultère, K49, Q23, n77-78
    pour relations sexuelles pendant l’année de patience, Q11
Ameublement, voir Maison(s)
Amitié, K144
Amour, K4, K15, K36, K132, n23
- et mariage, K65
    humain, n134
Ancêtres, K10, K180
Andrinople, K37, Q100, n33, n63, n190
Anges, K53, K170, n128
Animaux, K9, K123, voir aussi Chasse
- cruauté envers les, interdite, K187
Anneau, voir Funérailles
Année, voir aussi Calendrier bahá’í
- délai, voir Propriété, Objet perdu
    de patience, voir Divorce
    longueur de l’, n27, n62, n147
Année bissextile, n27, n147, voir aussi Calendrier bahá’í
Anniversaires bahá’ís, n139, voir aussi Jours saints, fête(s)
Anniversaires jumeaux, voir Jours saints
Annulation de lois, voir Abrogation de lois et pratiques, Interdictions, Lois de Bahá’u’lláh
Antéchrist, n192
Antiquités, n166
Apôtre de Dieu, voir Muhammad
Application des lois, voir Loi(s) de Bahá’u’lláh
Áqá Ján, n192
Aqsá, mosquée El-, K85, n116
Arabe(s), Q74, n192
Arabe, viii, n28, n172
- Bayán, identification, 280 du Kitáb-i-Aqdas, 10, 11, voir aussi Kitáb-i-Aqdas
    maîtrise de l’, de Bahá’u’lláh, 10
    traduction de termes spécifiques, n3, n22, n32, n33, n36, n46, n48, n66, n74, n134, n181, n188
Arbre sacré, voir Sadratu’l-Muntahá
Arche cramoisie, K84, n115
Argent, voir aussi Dot
- ustensiles en, K46, n72
Armes, K159, Q24, n83, n173
Ar-Rúm, n119, voir aussi Constantinople
Art(s)
- de la lecture, voir Lecture
    de l’écriture, voir Écriture
    étude des, qui bénéficient à l’humanité, n110
Artisan, voir Travail
Ascension d’‘Abdu’l-Bahá, voir Jours saints
Ascension de Bahá’u’lláh, voir Bahá’u’lláh
Ascétisme, K36
Ashkhabad (‘Ishqábád), n124
Assemblée céleste, K71, K76, K89, K132
- circule autour de la Qiblih, K6 promesse d’assistance par, K53
Assemblée spirituelle nationale, voir Maison de justice nationale (secondaire)
Assemblée spirituelles bahá’íes, voir aussi Maison(s) de justice
- formation ordonnée, K30, n49
    membre, n50, n80
    pouvoirs et devoirs des, n51, n100, n162
Asseoir, s’, K154, n168
- associé à des versets compensatoires, Q58, n22
    associé aux prières obligatoires, Q81
    dans le Mashriqu’l-Adhkár, K115
    en répétant “Alláh-u-Abhá”, K18
    en mendier, K33, voir aussi Mendicité
Assistance financière
- à la famille pendant l’année de patience, K70, n100
    aux pauvres, n56, n161-162
Association
- avec les disciples d’autres religions, K144
    entre les disciples de Bahá, n82, n95
Astronomie, n147
Attributs, voir Bahá’u’lláh, Noms de, Noms et attributs de Dieu et/ou Bahá’u’lláh
Aube: prière de l’, K33, K115, Q15, n5, n142
Autodéfense, K159, n173
Autorité, voir aussi Infaillibilité
- d’‘Abdu’l-Bahá, 3, K121, K174, n66, n130, n145, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá
    de Dieu, K93, K161-163, Q83, Q100
    de la Maison de justice, 3, 4-5, K42, n95, voir aussi Maison(s) de justice
    de la manifestation de Dieu, K7, K47, K53, K81-82, K132, K183, n75, n160
    de Shoghi Effendi, 3, n66, n130, voir aussi Gardiennat, Shoghi Effendi
    détenteurs de l’, injonction de ne pas lutter avec les, K95
    d’interprétation, n130, voir aussi Interprétation du Texte sacré
    du Texte sacré, 5, K53, K99, Q100
Autriche, K85, n116
Avertissement de Bahá’u’lláh
- à Constantinople, K89, n120
    à Guillaume 1er, K86
    à propos de fausses prétentions à une révélation venant de Dieu, K37
    à propos de l’opposition à la foi, K37, n63
    à ses disciples, 15
Avertissement de Bahá’u’lláh (suite)
- aux leaders ecclésiastiques, voir Clergé
    aux rois de la terre, K82
Avilissement, voir Abaissement
Ayyám-i-Há, voir Jours intercalaires
Azalís, K164, n177, n190

B
 Be (les lettres B et E), n188, voir aussi “Sois”
Báb, le 279
- Alif dressé, K157, n172, 279
    anticipa l’Ordre de Bahá’u’lláh, n189
    Bahá’u’lláh se réfère au, K135-136, K140-143
    Celui que Dieu rendra manifeste, référence au, n189
    déclaration du, voir Jours saints
    désignation de Mírzá Yahyá, par le, n190
    disciples du (bábís), K137, K140, K176, n178, n179, n185, n187
    dispensation du, 8, n109, n172
    Écrits du, voir aussi Bayán
- - Qayyúmu’l-Asmá, n1, n115, 281
      Sélections des Écrits du Báb, n185, n186
      Tablette adressée à Bahá’u’lláh, K175-176, n185, n186
- hommage qui lui est rendu, K135-136, n156
    identifie la Qiblih, K137
    interdit à ses disciples de lui poser des questions, K126, n146
- lois du Bayán, compréhension et interprétation, 8, n109
    lois du, voir Bayán
    maison de Shíráz, voir Lieux saints et sites historiques, Pèlerinage,
    martyr, voir Jours saints
    mise en garde du, n180
    Naissance du, Q2 voir aussi Jours saints
    opposants au, K166, K170, n178, n182
    ordre d’offrir des cadeaux inestimables, K114, n141
    prédit les épreuves de Bahá’u’lláh, n1 référence au, comme le Livre Vivant, n155
    titres du,
- - Point du Bayán, le, K129, K140, n150, n159
      Point primordial, le, Q8, Q29, Q32, Q100
- tablette adressée au, K175-176, n185, n186
    tombeau du, n114
Baghdâd, Q29, n57, n107, n138, n154
Bague, voir Funérailles
Bahá, 279, voir Bahá’u’lláh, le Plus Grand Nom
- chiffre de, K30, n50
    mois de, K127
    peuple de, voir Bahá’ís
Bahá’ís (ies), 280
- conduite et caractère enjoints aux, voir Conduites, Actions, voir aussi Qualités
    devoirs des,
     observer les lois, K1
    reconnaissance de la manifestation de Dieu, K1 et non-bahá’ís, K29, K75, K144, Q33-34, Q84, n38
Bahá’ís (ies) (suite)
- se tourner vers ‘Abdu’l-Bahá, K121, n145
Bahá’í World, The, n27, n139, n143, n147
Bahá’u’lláh, 280
- alliance de, voir Alliance, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá
    ascension de, 1, K38, K53, K121, n9, n54, n125, n139
    avènement de, K82, K85, K88, K165, K177, n33, n108, n153, n158, n160, n172
    but de, K172
    captivité de, n192
    celui qui ne possède pas une science acquise, K104
    commandements de, voir Lois de Bahá’u’lláh
    connaissance de, au-delà de la connaissance humaine, K39, K97, K175-177
    déclare sa mission, K75, n107, n138, voir aussi Jours saints
    Écrits de, 8-9, n189, n193, 194, voir aussi Kitáb-i-Aqdas, Questions et Réponses, Texte       sacré
- - disparité entre des tablettes, Q57
      intégrité des, K117, n143
      sceaux de, K117, n143
      oeuvres de,
- - - Kitáb-i-‘Ahd (Livre de mon alliance), n37, n66, n145, n183
       Kitáb-i-Íqán, n180, n182
       Paroles cachées, n23, n37
       Prayers and Meditations by Bahá’u’lláh, n23
- - - prières obligatoires, voir Prière(s) obligatoires
       prière pour le défunt, voir Prière pour le défunt
       supplément au Kitáb-i-Aqdas, viii, 8-9
       Questions et Réponses, 105
       Les tablettes de Bahá’u’lláh, révélées après le Kitáb-i-Aqdas, 10
- - - - à Abá Badí, Q104
       à Napoléon III, n118
       Bishárát, n58, n61, n173
       Ishráqát, n75, n109
       Paroles du Paradis, n61
       Súriy-i-Hajj, Q10, n54, n68
- épreuves de, K86, K141, K158, K184, n1, n190, n192
    et “l’école de la transcendant unicité”, K175-177, n185
    exil de, n33
    familiers de (Aghsán), 3, K42, K61, n66-67, n85
    infaillibilité de, voir Infaillibilité
    institutions ordonnées par, 3, K30, K42, n49, n66-67, voir aussi Gardiennat, Maison(s) de justice, Interprétation du texte sacré
    Joseph, le vrai, n1 loi(s), voir Loi(s) de Bahá’u’lláh
    maison de Baghdâd, K32, K133, Q25, Q29, Q32, n54, n154
    maîtrise l’arabe, 10
Bahá’u’lláh (suite 1)
- mission attribuée à Mírzá Yahyá, n190
    naissance de, K92, K110, Q2, n123, n138
    noms et titres de, n23, n160, voir aussi Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh
- - Ancien des jours, K80
      Antique Racine, K121, n145
      Aube de la révélation, K86
      Aurore, K102, K113, K143, K186, n23
- - - de la lumière de Dieu, K85
       de l’unité divine, K175
       de sa révélation, K1, K109, K148
       de ses titres les plus excellents, K143
- - Beauté ancienne, Q100
      Bien-Aimé, K129, K141
      Celui que Dieu rendra manifeste, K135, K137, K139, n7, n108, n141, n146, n155, n157-158, n185-186
      Celui qui fait se lever l’aube, K117, n143
      Celui qui révèle les versets, K6, K146
      Conseiller, K50
      Désir du monde, K1, K157
      Étoile matinale de la parole, K16
      Fontaine des lois de Dieu, K1, K50
      Livre Vivant, K134, K168, n155
      Orient, K3, K4, K74, K149, K186,
- - - de la beauté, K68
       de la parole, K29
- - - de la révélation, K42, K47, K60, K80, n75
       de la splendeur, K15
       des signes de Dieu, K35
- - Plume, la, K54, K55, K158
- - - de justice, K72
       de la révélation, K5, K58, K63
       de son commandement, K65
       du Roi éternel, Q105
       du Très-Haut, K2, K16, K24, K86, K136, K142, K175
       la plus élevée, K179
       suprême, n24
       très exaltée, K17, K41, Q106, n24
- - Promis, le, K35, K88, n108, n153, n158, n185, n190, voir aussi Promis
      Puissante Souche, la, K174, n184
      Roi des rois, le, K82
      Rossignol, le, K139
      Soleil de grâce, le, K92
      Soleil des lois, le, K120
      Soleil de vérité et de la parole, le, K6 Source de grandeur, la, K88
      Source des noms, la, K88
      Très-Compatissant, le, K150
      très puissant Océan, le, K96
      Vicaire de Dieu, le, K167, n181
- observation des lois de, K1 ordre mondial de, 1, K181, n189, voir aussi Ordre administratif bahá’í, Maison(s) de justice
    parle au nom de Dieu, K1, K86, K132, K143, K172
Bahá’u’lláh (suite 2)
- paroles de, voir aussi Interprétation du Texte sacré, Texte sacré, voir Bahá’u’lláh, Écrits
- - douceur des, K3, K4, K54, K179
      pouvoir et influence des, K3, K54, K129, K136, K167, K169
- rang de, K47, K142-143, n160, voir aussi Bahá’u’lláh, Noms et titres de
    reçoit une tablette du Báb, K175-176, n185-186
    reconnaissance de, n48, voir aussi Reconnaissance
- - effet sur le croyant, de la, K38, K55
      exhortations
- - - au clergé, K41, K100, K102, K165-166
       au peuple du Bayán, K137-141, K179
       aux rois, K82, K85-86
       en général, K50, K55, K132, K134-136, K157, K183, n155, n172
- - premier devoir de l’être humain, K1 - rejet de, K35, K41, K85, K139-140, K141, K166, voir aussi Rejet
   relation de, à Dieu, K143, n160
   relation de, avec le Báb, K20, K110, K175, K179, n108-109, voir aussi Báb, le
   se décrit lui-même, n1, n160
   souveraineté de, K69, K82, K134, K167, n181
- - sur les coeurs des hommes, K83
- successeur de, 3, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá
   théologie, manque d’instruction de, en, K104
   tombeau de, le plus saint Tombeau, K6, n8, n54
   vision de, 1, 2, K101
Bahjí, n8, n54, voir aussi Qiblih
Bains, K106, n131, voir aussi Propreté, Lavage
- publics persans, K106, n131
Baisemain, K34, n57
Balance, Livre de Dieu comme, K99, K148, K183
Barbe, K159, n175
Bastámí, Mullá ‘Alí, n178
Bassins persans, K106, n131-132, voir aussi Bains
Bayán, 280
- adresse au peuple du, K137-143, K176-180
   citations du, K135, K137, K139, n7, n48, n156, n157, n158, n179, n189
   compréhension du, K180
   description du, K179, n108, n129, n158, n186, 280
- - arabe et persan, 280
- lois du, 2, 9, K142, n109, n158
- - abrogées par Bahá’u’lláh, 9
      amende pour avoir causé de la peine à autrui, n163
      destruction des livres, K77, n109
      interdiction de poser des questions, K126, n146
      mariage avec un non-croyant, K139, n158
      offrande de cadeaux inestimables à Celui que Dieu rendra manifeste, n141
      restriction des voyages, K131, n153
Bayán (suite)
- lois du (suite)
- - confirmées, développées ou modifiées par Bahá’u’lláh, 9
- - - bague pour les funérailles, inscription sur la, K129
       calendrier, n26, n139, n147-148, voir aussi Calendrier bahá’í, Jours saints
       chaires, interdiction des, n168
       dot, montant de la, n95
       Fête des 19 jours, n82, voir aussi Fête des 19 jours
       funérailles, n11, n149, n151, voir aussi Funérailles
       héritage, K20, Q100, n38, n41, voir aussi Héritage
       huqúqu’lláh, Q8 - voir aussi Huqúqu’lláh
       jeûne, n20, n26
       mariage, consentement pour le, K65
       mithqál, poids du, Q23, n78
       pèlerinage, n55
       poils et os n’invalident pas la prière, n12
       port d’armes, n173
       port de la soie, n174
       prière obligatoire, n6, n16, n20, voir aussi Prière(s) obligatoire(s)
       prosternation, n15
       Qiblih, K137, n7 voir aussi Qiblih
       raisons de leur sévérité, n190, n158
- - - renouvellement du mobilier domestique, n166
       vaisselle d’or et d’argent, usage de la, n72
- ne doit pas devenir un obstacle pour la reconnaissance de Bahá’u’lláh, K179
   Promis du, n153, n185, voir aussi Promis
   relation du, avec le Kitáb-i-Aqdas, 2, 8-9, K142, n108, n189
Beaux-parents: mariage avec, interdit, 8, K107, n133
Bélier, signe du, Q35, n26
Berlin, K86, K90, n117, n121
Beyrouth, n192
Bible, n2, voir aussi Évangiles, Testament, ancien
Bien-être, Q101, voir aussi Mashriqu’l-Adhkár
Biens, voir Héritage
Bienséance, convenance
- limites à ne pas dépasser, K123
   en relation avec la musique, K51
   en toutes conditions, K145
   des vêtements, K159, n175
   vis-à-vis des servantes, K63, Q30, n90
Bienveillance, K61, Q106, n85
Bigamie, K63, Q30, n89
Bijoux, Q37, Q78, n44, n166, voir aussi Héritage
Blé, tamiseur de, voir Gandum-Pák-Kun
Blesser quelqu’un, K56, n81
Bois des cercueils, K128, n149, voir aussi Funérailles
Boisson alcoolique, n2 voir aussi Alcool
Bombay, édition du texte arabe original du Livre, 10
Bosphore, n120
Bouddha, n160
Briseur de l’Alliance, K37, n190, voir aussi Azalís, Muhammad-‘Alí, Yahyá, Mírzá
Buisson ardent, K103
Byzance, n119

C
 Calendrier Badí, n26, n27, n147, n148, voir aussi Calendrier bahá’í
Calendrier bahá’í, n26
- basé sur l’année solaire, n27, n138, n147
   jeûne, période du, voir Jeûne
   jour, période du, n26
   jours intercalaires (Ayyám-i-Há), K16, n27, n147, voir aussi Jours intercalaires
   jours saints, leur position, voir Jours saints
   la Maison universelle de justice en complétera les détails, n26, n138
   mois du
- - nombre de, dans un an, K127, n27, n147
      nombre de jours dans le, n27, n147
      noms du, K127, n139, n148
- Naw-Rúz (Nouvel An bahá’í), K16, Q35, n26, n139, n147
Califat, K89, n120
Calomnie, K19, n37
Camaraderie
- avec les disciples de toutes les religions, K75, n173
   entre les bahá’ís, K57, n82
Cannabis, n170
Carmel, K80, n114
Catholiques, n58
Cause de Dieu, voir foi bahá’íe
Célébrations, voir Jours saints
Célibat, n91
Celui que Dieu rendra manifeste, voir aussi Bahá’u’lláh
- déclarations du Báb le concernant, voir Báb, le
   le questionner, K126, n146
   lui offrir des cadeaux inestimables, K114, n141
Centre international d’enseignement, n183
Cercueil, voir aussi Funérailles
- matière du, K128, n149
Chagrin, voir Tristesse
Chaires, usage des, interdit, K154, n168
Chant, K51, voir aussi Musique
Chapelles, Q94
Charité
- donations consacrées à la, K42
   oeuvres de, K16, Q69, n29, voir aussi Pauvres, assistance aux, Zakát
Charogne, K60, Q24, n83, voir aussi Chasse
Chasse, K60, Q24, n83-84, n173
Chasteté, n170, voir aussi Adultère, Relations homosexuelles
Chef de la foi, n66, voir aussi Institution suprême de la foi
Cheveux
- longueur, K44, des, n69
   rasage des, K44, Q10, n68
Chrétienté, n160, n180
Christ (Jésus), le, n89, n171
- titre du
   Esprit de Dieu, K80, n113, n160
Chronique de Nabíl, La, n171-172, n178-179
Citadins
- définition du, Q88
   montant de la dot payable par les, K66, Q87, n93-95
Cité, voir Ville
Civilisation, 1, 2, K189
Clergé (religieux), 5, K9 , n158
- adresse au, K41, K99-104, K165-172
   opposition du, K164, n109
   pratiques interdites ou abolies du, n61, n135, n175
   prêtres, confession aux, interdite, n58
Colère, K153
Commandement de Dieu, n181, voir aussi Loi(s) de Bahá’u’lláh
Commentaires théologiques, n110
Commerce, voir aussi Occupation, obligation de se livrer à une, Profession, obligation de            s’engager dans une, Travail
- des esclaves, K72
Compassion, prendre garde qu’elle ne rende négligent dans l’application des lois, K45
Compétences, n162, voir aussi Profession, obligation de s’engager dans une
Comportement, voir Conduite, Actions, Qualités
Compréhension, voir aussi Interprétation du Texte sacré, Vision
- de Loi(s) de Dieu, 2
   des individus et interprétation, K167, n130, n180
   et consultation, n52
   et reconnaissance, K140, Q106, voir aussi Reconnaissance
Concepts humains, n93, n181
Concupiscence, K64
Conduite, K73, K159, n192, voir aussi Actions, Qualités
Confession des péchés, 2, K34, n58
Confiance en Dieu, K33, K153, K160
Conflit, K169, n173, voir aussi Disputes, Tristesse, ne pas en causer, Frapper quelqu’un
Confusion, ne semez pas la, K165
Connaissance, K138, n130, n194, voir aussi Education
- acquisition de la, K48, K77, n76, n110
   barrière à la reconnaissance de la manifestation de Dieu, K41, K102, K166-168, K170, n64, n171, n182
   but de la, K102
   cachée, K29, n48
   divine, K99, K101, K176-177, K180, n128
   ésotérique, K36, n60
Conseillers
- Corps continentaux, n183
   professionnels, n58
Consentement, voir Mariage
Constance, K163-164, voir aussi Fermeté
Constantinople, (Istanbul), K89, n170, n119-120, n178
Consultation
- à la Fête des 19 jours, n82, voir aussi Fête des 19 jours
   et Maison de Justice, K30, voir aussi Maison(s) de justice
   méthode de, Q99, n52
Conseils, voir Maison(s) de justice
Contentement, K63, K66, Q26, Q38, n89
Contrées, développement des, K160
Controverse, n130
Corps
- désirs charnels, K2, K58, K64, n25
   respect du, n149, voir aussi Funérailles
   soins du, K155, n104, n144, n170, voir aussi Propreté, Maladie, Médecins
Corps auxiliaire, n183
Coucher du soleil
- début du Naw-Rúz au, Q35
   interruption du jeûne, au K17, n25, n32, voir aussi Jeûne
   moment pour la prière obligatoire, Q83, n5 voir aussi Prière(s) obligatoire(s)
Couple marié, voir Divorce, Mariage
Cour sainte, voir Qiblih
Courtoisie, K120, n74
Cousins, K23, n38, voir aussi Héritage
Coutumes, voir aussi Hadîth, Dispensations religieuses du passé, Traditions, Orient, coutumes en
- redéfinies et prennent une autre signification, n93
Crainte de Dieu, K64, K73, K88, K120, K151, K167, K184
Création
- appelée à l’existence, n23, n188
   but et connaissance de Dieu, n23
   livre de la, n23
   Seigneur de la, K11
   toutes choses purifiées, K75, n106
Criminels, voir Peine(s)
Cristal, K50, K128, n15, n149
Croyance, voir Reconnaissance, voir aussi Incroyance
Cycle divin, n170, n172, n183

D
 Danger, périodes de, voir Prière(s) obligatoires, Prière des signes
David, (Roi), n114
Debout, se tenir
- mouvements des prières obligatoires, n4 pour donner une causerie, n168
   pour la récitation de la prière pour les défunts, n10, n19
   pour la récitation des prières obligatoires, Q67, Q81
Décès
- de l’époux en voyage, K67, Q27, n97
   peine pour le meurtre pour l’incendie volontaire, K62, n86-87
Décision, prise de, Q99, n52, voir aussi Consultation
Défunt, voir aussi Funérailles, Héritage, Prière pour les défunts
- transport du, K130, Q16, n149, n152, voir aussi Funérailles
Dépenses, K28, K69, Q47, Q69, n47, n125
Dépréciation de propriété, Q96
Députés, voir Maison(s) de justice
Descendants, Q6, n38, voir aussi Héritage
- de Bahá’u’lláh, n66, voir aussi Bahá’u’lláh, familiers de
   de Muhammad, n85
Désir, voir aussi Passions, désert des
- corrompu, égoïste, K2, K29, K39, K58, K165, n25
   terrestre, K86
Destruction: des livres, K77, n109
Détachement, K54, K83, K84, K129, K178, n149
Dette, K28, Q9, Q69, Q80, n47, voir aussi Héritage
Développement: économique et social, K160, n53
Devoirs, voir Bahá’ís, devoirs des, Maison(s) de justice, Sages parmi le peuple de Bahá
Dieu
- actions de, K11, n18
   adoration de, voir Adoration
   alliance de, voir Alliance
   amour pour, comme motif d’obéissance aux lois, K4 attributs de, voir Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh
   Bahá’u’lláh s’identifie avec, K39, K86, K88, K132, K134, K143, K163, K168, n160
   cause de, voir foi bahá’íe
   compense l’injustice, n86
   confiance en, K33, K153, K160
   crainte de, voir Crainte de Dieu
   dessein de, K125
- - hommes loin du, 6
      rendu manifeste, n23
      unir les coeurs, K57
- domination de, K11, K126, K129, K172, n18
   dons, bienfaits de, 6, K111, K112
- - abolition du concept d’impureté, K75
- - exemptions, K10
      exhortation de Dieu, K169
      leur évidence par la suppression d’anciennes restrictions, K159
      leur évidence par les dispositions sur l’héritage, K29, Q100
- droit de, voir Huqúqu’lláh
   éloignement de, K134
   essence de, n160
- - lettre “Há” comme symbole de, n28
- foi immuable en, 1, K182
    Il fait ce qu’Il veut, K47, K131
   Il n’aura pas à rendre compte de ses actes, K161-162
   jour de, K80, K88, K138
   justice de, K170
   loi de, 4, 6, voir aussi Kitáb-i-Aqdas, Loi(s) de Bahá’u’lláh
   louange de, K40, K50, K172
- - dans les maisons d’adoration, K31, K115, n53
      pendant Ayyám-i-Há, K16
- miséricorde de, K59
   nom(s) de, usage du, des, K18, K60, n33, n83
   noms et attributs de, voir Noms et attributs de Dieu et/ou Bahá’u’lláh
   mois de l’année nommés selon les attributs de, n147
   pardon de, K49, Q11, n37, n58, voir aussi Pardon, Péché
- - à Mírzá Yahyá s’il se tourne vers Dieu, K184
      à quiconque prétend à une révélation avant l’expiration de mille ans révolus, s’il se repent,       K37
Dieu (suite)
- providence de, 6
   proximité de
- - non par l’ascétisme, K36
      par
- - - la lecture des versets sacrés, K149
       la musique, K51
       le jeûne, n25
       le travail, n56
       les prières obligatoires, n3 - reconnaissance de la parole et des commandements de, K3-4, K7 reconnaissance envers, K33, K111
   règles établies par, K17
   révélation de, voir Révélation de Bahá’u’lláh
   se manifeste, n23, n160, voir aussi Manifestation(s) de Dieu
   terrible dans le châtiment, K37
   unité de, 2, Q106
   volonté de, K47, K81, K97, K131, K157
- - référence à la, dans les versets du mariage, Q3
Différences: entre des versets révélés, Q57, Q63, n109
Différends
- entre les peuples, K35
   entre partenaires dans le mariage, K69-70, Q19, n100
   résolution des, en se référant au Texte sacré, K53
Dîme, voir Zakát
Direction
- dans la consultation, Q99, n52
   divine, 3, K143, n130
Dirigeant(s), K88, K89, K91, voir aussi Maison(s) de justice, Rois, Royauté
- et les sages, n183
Discussion, K171
- Combattre (nier) l’interprétation autorisée des Écrits, n130
   Lutter contre l’autorité, K95
Dispensation bahá’íe, 1, 8, K142, K148, Q8, Q42, n19, n44, n126, n129, n160, n172
- durée de la, 1, K37, n62
Dispensations religieuses du passé, voir aussi Báb, le, Islam, Traditions
- abrogation de lois des, par Bahá’u’lláh, 4, 8
   livres saints des, 8, K17, K19, K149, K163, n129, n155
   loi de primogéniture dans les, n44
   pratiques concernant,
- - la chasse, n83
      la destruction des livres, n109
      la musique, n79
      la prière, n6-7, n15, n135
- - - exemptions accordées aux femmes qui ont leurs règles, n20
- - la prière en congrégation, n19
      la restriction sur les voyages, K131, n153
      la vie monastique et l’ascétisme, n61
      le baisemain, n57
      le mariage et le divorce, Q31, Q43, n89-90, n93, n101
      les ablutions, n16
      les vêtements, K159, n174-175
      l’impureté rituelle, n12, n20, n103, n106
Dispensations religieuses du passé (suite)
- pratiques concernant (suite)
- - l’interdiction de poser des questions à Celui que Dieu rendra manifeste, K126, n146
- unité essentielle des, n160
Disputes, K73, K77, K148, n110, voir aussi Discussion, Frapper quelqu’un
Dissension, 6, K183, Q19, Q99, voir aussi Différends
Divorce, voir aussi Mariage, Remariage
- année de patience, K69, Q4, Q12, n100
- - enregistrement de l’, Q98
      entretien de la femme et des enfants, K70, n100
      et retour de l’affection, K68, Q11, Q19, Q38, Q40
      témoins de l’, Q73, Q98, n100
- infidélité, K70
   récupération de la dot, Q12, Q47
   remariage, K68, n101-102
   réprobation du, K70, Q98, n100
   séparation, K68, K70, Q19, Q98
- - due à l’absence de l’époux, K67, Q4 , n96-99
Domestique, K63, n90, voir aussi Servante,
Dons, voir aussi Dot
- charité, n162
   durant les Jours intercalaires, K16, n29
   offerts à la manifestation de Dieu, K114, n141
Dot, K66
- promesse écrite, Q39, n93
- détermination du montant de la, Q26, Q87-88, n94-95
   récupération de la, Q12, Q47
   nouvelle définition de la, n93
Dotations, K42, n66-67
Doute, K134, K163, K164
Drogues qui mènent à la toxicomanie, K155, n170, voir aussi Opium
Droit d’aînesse, K25, n44
Droit de Dieu, voir Huqúqu’lláh, voir aussi Héritage, Propriété perdue

E
 Eau, K57, K135
- comme symbole, K29, K50, K54, K80, K135
   des bassins de Perse, K106, n131-132
   pour le lavage
- - des choses, K74, n105
      du corps, K106
      tiède recommandée, Q51, Q97, n167
      pour les ablutions, Q51, voir aussi Ablutions
- pure
- - définition de l’, Q91
      usage requis de l’, K74, K106, n105
      tous créés d’eau, K148
Ecclésiastiques, voir Clergé
École
- de Dieu, K176-177, n185
   de l’explication et du sens intérieurs, K175
   transcendante de l’unicité, K175
Écrire, instruction dans l’art d’, K48, n76, voir aussi Volonté (Testament)
Écrits
- bahá’ís, voir ‘Abdu’l-Bahá, écrits d’, Báb, Écrits du, Bayán, Bahá’u’lláh, Écrits de, Interprétation du texte sacré, Kitáb-i-Aqdas, Récitation d’écrits et de versets sacrés, Shoghi Effendi, écrits de, Texte sacré, Traduction des écrits bahá’ís, Verset(s) saint(s)
   de Shaykh Muhammad-Hasan, n178
   islamiques, n113, voir aussi Islám, Qur’án
Écritures saintes, voir ‘Abdu’l-Bahá, Écrits d’, Báb, le, Bayán, Écrits de Bahá’u’lláh, Écrits de, Interprétation du texte sacré, Kitáb-i-Aqdas, Religion(s) (autres que la foi bahá’íe), Texte sacré, Verset(s) sacré(s)
Écriture, art de l’, K189, n193, n194
Éducation, voir aussi Connaissance
- champs d’études
- - arts et sciences, K77
      langues,
- de l’humanité à travers la révélation divine, K45, Q106
    des enfants, K48, K150, Q105, n40
- - préférence accordée aux filles, n76
- et Mashriqu’l-Adhkár, n53
Effigies, K31
Égalité: des sexes, 8, voir aussi Mutatis mutandis
Églises, Q94
Élections bahá’íes, 4, n49, n80, n183, voir aussi Maison(s) de justice
Éléments, transmutation des, n194
Empire ottoman, n119-120
Emprisonnement
- pour meurtre et incendie volontaire, K62, n86-87
   pour vol, K45, n70
Enfants
- aide financière en cas de divorce, n100
   éducation, K48, Q105
- - préférence accordée aux filles, n76
      spirituelle, K150, n40
- et lois de l’héritage, voir Héritage
   respect des parents, Q104, Q106, n92
Engagement, voir Fiançailles
Enseignant, voir aussi Héritage
- de la foi bahá’íe, voir Enseignement de la cause divin, voir Manifestation(s) de Dieu
   éducateur spirituel de l’enfant, n40
Enseignement de la cause, n183
- apprentissage des langues pour l’, K118
   aux enfants, K150, voir aussi Enfants
   enseignants
- - qui sont en conflit avec les Écrits, K117
      rang des, K117
- exhortation à assister les enseignants, K117
   exhortations à se lever, voir aussi Service
- - à tous, K38, K53
      aux leaders religieux, K169
      aux rois, K84
      aux “savants”, K173
Enseignement de la cause (suite)
- pouvoir de la langue, K73, K160
   promesse de l’assistance divine, K38, K53, K74
Enterrement, voir Funérailles
Épîtres, voir Bahá’u’lláh, Écrits de
Époux(se), voir Adultère, Divorce, Héritage, Mariage, Remariage
Equinoxe, n26, n147
Équité, K4, K40, K187
Esclavage, interdiction de l’, K72
Ésotérique, connaissance, n60
Esprit; K122, n144, n170, voir aussi Raison, pouvoir de l’
- de Dieu, K37
- - titre de Jésus Christ, K80, n113, n160
Éternité, K182
Étude des, du,
- arts et sciences, K77, n110
   enseignements, K149, K182, voir aussi Interprétation du texte sacré
   Kitáb-i-Aqdas, viii, 8
   langues, K118, voir aussi Langage(s)
Évangiles, voir Bible, Testament, ancien
Événements naturels effrayants, K11, n18
Exemptions, voir Jeûne, Huqúqu’lláh, Prière(s) obligatoire(s), Pèlerinage
- pas considérées comme des interdictions, n20, n55
Exhortations, 4
Exil, peine pour le vol, K45, n70
Extrêmes Nord ou Sud, K10, n17, n26

F
 Famille, n76, n91, n133, voir aussi Mariage
- base essentielle de la société, n134
Fanatisme, K144
Fédération mondiale (World Commonwealth), n173, n183, n189, n194, voir aussi Ordre mondial
Femme, voir Divorce, Dot, Éducation, Fiançailles, Héritage, Mariage, Remariage, Servante, Mutatis Mutandis
- bague de funérailles, K129, commerce ou profession de la, n56
   concept d’impureté pendant les règles aboli, n20
   éligibilité comme membres d’assemblées spirituelles (Maison de justice), n80
   exemptions,
- - du jeûne, K13, n20, n31
      du pèlerinage, K32, n55
      de la prière obligatoire, K13, n20, n34
      pas considérées comme interdictions, n20, n55
- servante, voir Servante
   verset de mariage pour la, Q3
Fermeté, K134, K164, K173, K183, voir aussi Obéissance
Fête(s), voir Jours saints, Fête des Dix-Neuf jours
Fête des Dix-Neuf jours, K57, Q48, n82
Fêtes bahá’íes, K110, K112, Q1-2, n138, n140, voir aussi Jours saints
Feu, voir Incendie volontaire
Fiançailles, Q43, voir aussi Mariage
Fiancé: dot à payer par le, voir Dot
Fiancée, voir aussi Mariage
- et dot, Q39, n93, voir aussi Dot
   et virginité, Q13, Q47
Fidélité, K7, K97, K120, K149
Fille(s), voir aussi Femme
- éducation des, K48, n76, voir aussi Enfants, éducation des
   fiançailles, Q43
   héritage des, K23, Q37, Q54, n38, n44-45, voir aussi Héritage
Fils aîné, n38, n44, voir aussi Héritage
Foi bahá’íe (cause de Dieu)
- Acceptation de la, K1, K132, K166, K182, n179
   Arche cramoisie se réfère à la, n115
   centre administratif mondial de la, n114
   direction de la, voir ‘Abdu’l-Bahá, Maison(s) de justice, Shoghi Effendi
   direction des affaires de la, n67, n183, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá, Maison(s) de justice, Shoghi Effendi
   écrits, voir Écrits bahá’ís
   lieux saints, voir Lieux saints et sites historiques
   opposition à la, K73, K135, K164, Q57, n109, n177, n182, n190, n192
- - prédite, K37
- primauté de la, K167
   proclamation de la, K75, K80, K103, K118, K132, K134, K143, K163, K168, n158
   propagation de la, voir Enseignement de la cause
   protection de la, n183
- reconnaissance comme religion d’État de la, n49
   rejet de la, K140, K167, K169, K170, K179, n171, n180
   relation avec la foi du Báb, 8, K129, K136, K139, K140, K179-180
   service à la, K35, K74, K184, n2 voir aussi Service, attire l’assistance divine, K38, K53, K74, voir aussi Aide
   soutien financier, voir Fonds bahá’í, Huqúqu’lláh, Zakát
   unité de la, voir Unité
   victoire
- - avec l’aide des croyants, K42, K94, K164, K178
      avec l’aide des lois, K4
Fondateurs de la foi, voir Báb, le, Bahá’u’lláh
Fonds bahá’ís, n125, n161, n169, voir aussi Maison(s) de justice
Force: usage de la, n170, n173
Fornication, n36, n89, voir aussi Adultère
Fourberie, K165
Fourrure, K9, n12, voir aussi Vêtements
François Joseph, Empereur d’Autriche, K85, n116
Frapper quelqu’un, K148
- peines pour avoir, K56, n81
Frères: en tant qu’héritiers, K20, Q53, n39-39, voir aussi Héritage
Fumer, n32
Funérailles
- bagues de funérailles, K128-129, Q70, n149
   cercueil, K128, n149
   crémation interdite, n149
Funérailles (suite)
- frais, de, K28, Q9, Q69, n47,
   linceul, K130, Q56, n149, n151
   prière, voir Prière pour les défunts
   voyage d’une heure, K130, Q16, n149, n152

G
 Gages: payables aux domestiques, Q30, n90, voir aussi Esclavage
Gagner sa vie, K147, n56, n162, voir aussi Travail
Gandum-Pák-Kun (Tamiseur de blé), K166, n179
Gardien de la foi bahá’íe, voir Shoghi Effendi
Gardiennat, 3, n181, voir aussi Aghsán, Interprétation du texte sacré, Shoghi Effendi
- anticipation de l’institution dans le Kitáb-i-Aqdas, K42, n66, n125
Génuflexions, n4
Gouvernements, voir aussi Parlements
- obéissance aux, K95
Grand âge, voir Âge
Grossesse, K16, n31
Guerre, n173
- sainte, n173-174
Guerre franco-prussienne, n117, n121
Guillaume I, roi de Prusse, K86, n117-118

H
 Habillement, voir aussi Vêtements
- correction de l’, K159
Hadíth, n23, n33, n72, n129, voir aussi Tradition
Haschich, n170, voir aussi Drogues
Héritage, 4, K20, Q5, n38, voir aussi Báb, lois du
- absence d’héritiers
- - enfants
- - - féminins, Q37, Q54, n42
       masculins, K26, Q41, Q72, n42, n45
- - autres catégories, K22-24
      éducateurs, Q28, Q33
- administrateurs, pour les héritiers mineurs, K27, n46
    allocation des parts et des propriétés, K20, Q5, n38
- - cousins, K23, n38
      enfants, K20, K22, K29, Q5, Q28, Q33, n38, n41
- - - féminins, Q37, Q41, Q54, Q72, n44-45
       masculins, K25, n46
       mineurs, K27, n46
- - éducateurs, K20, Q5, n38, n40
- - - non-bahá’ís n’héritent pas, Q33
- - époux, épouse, K20, Q5, Q55, n38
      frères, K20, Q5, Q6, n38, n39
- - - demi-frères, Q6, Q53, n39
- - mère, K20, Q5, n38
      neveux et nièces, K23, n38
      père, K20, Q5, n38
      petits-enfants, K26, n45
      soeurs, K20, Q5, n38
- - - demi-soeurs, Q6, Q53, n39
- bijoux, Q37, Q78, n44
   dettes du défunt, paiement des, K28, Q9, Q69, Q80, n47
   funérailles et enterrement, frais de, K28, Q9, n47
Héritage (suite)
- huqúqu’lláh, paiement du, K28, Q9, Q69, Q80, n47
   lois de l’héritage, application en case de mort intestat, n38
- - parents non-bahá’ís et intestat, Q34, n38
      parts revenant à la Maison de justice, K24, Q100, n42
      parts des enfants, K21, Q7 parts des héritiers mâles, Q41, Q72, n44
      parts des autres catégories, K22-23, Q28, n38, n43
      résidence principale, K25, Q34, n44
- testament, Q69, n38, voir aussi Volonté (Testament)
   vêtements, distribution des, K25, n44
- - usagés de la défunte, Q37, Q78, n44
Héritiers, voir Héritage
Héroïne, n170, voir aussi Opium, Drogues
Héros, K94
Hindous, n160
Homicide involontaire, K188, n35
Hommes, voir aussi Divorce, Héritage, Mariage, Mutatis mutandis, Remariage
- bague de funérailles, inscription, K129
   cheveux, longueur des, K44, n69
   port de la soie, K159, n174
   prescription du pèlerinage aux, Q29
   qualité de membre de la Maison universelle de justice réservée aux, n80
- servantes, voir Servante
   travailler, injonction de, n56
   verset de mariage pour les, Q3
Homosexualité, K107, n134
Honnêteté, K120, Q106, n46
Horloges, K10, Q64, Q103, n17
Hospitalité, K16, K57, n29, n82
Humanité, voir Race humaine
Humilité, n3, n135, n168
Huqúqu’lláh (droit de Dieu), K97, n125, 280
- biens du défunt, K28, Q9, Q69, Q80, n47
   conditions de paiement du, Q8, Q44-45, Q89-90, n125
   exemptions du, Q8, Q42, Q95
   immobilier ne rapportant pas de revenu, Q102
Husayn, Imám, n160
Hygiène, voir Propreté
Hypocrisie, K36

I
 Ignorance, K62, K122-123, K144, K159
Imaginations, futiles, vaines, stériles, K17, K35, K37, K178
Immobilier, voir Propriété
Immoralité, n134, voir aussi Adultère, Chasteté, Homosexualité, Relations sexuelles
Imposteur, K37
Impureté, abolition du concept rituel de l’, K75, n20, n103, n106
Impureté rituelle, voir Impureté
Incendie volontaire, K62, n86, n87
Incinération, n149, voir aussi Funérailles
Incroyance, K141, voir aussi Reconnaissance, Rejet
Incroyant, voir Non-bahá’í(s)
Inde, K36, n61
Indemnités, voir aussi Amendes
- pour avoir frappé ou blessé quelqu’un, K56, n81
   pour homicide involontaire, K188, n35
Indulgence, voir aussi Négligence
- dans l’application des lois, K45
   vis-à-vis des passions, K2, K64
Infaillibilité, voir Interprétation du texte sacré
- de la manifestation de Dieu (infaillibilité suprême, la plus grande Infaillibilité) K47, n75
   de la parole divine, K148, K183
Infidélité, K97, K149
Instabilité: des affaires humaines, K40
Institutions, voir Huqúqu’lláh, Mariage, Mashriqu’l-Adhkár
- administratives, 3, voir aussi Gardiennat, Mains de la Cause, Maison(s) de justice
   élections des, voir Élections bahá’ís
Institutions suprême de la foi, n125, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá, Maison Universelle de Justice, (internationale), Shoghi Effendi
Intégrité, Q106
Interdictions, 4
Interprétation: du texte sacré, K105, K167-168, n180, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá, Shoghi Effendi, Gardiennat
- autorisée, 3, n130, n184
   individuelle, 5, K37, K105, n130
Intestat, n38, n136, voir aussi Héritage, lois en cas d’
Intuition, voir aussi Compréhension
- de Bahá’u’lláh
   sans rivale, K101
   universelle, 1-2, 11
Investissement financier, K27
Invitations, K156
Iran, (Perse), n44, n122, n124, n126, n131-132, n176
‘Iráq, K37, n63
Isfahán, n179
‘Ishqábád (Ashkhabad), n124
Islám, 5, n113, n120, n128, n129, n138, n160, n180
- lois de l’, n6, n15, n18, n89, n101, n161
   pratiques et traditions de l’, n19, n23, n33, n65, n72, n79, n85, n90, n103, n111, n174, n175
Istanbul (Constantinople), K89, n107, n119-120, n178

J
 Jacob, n1 Ja’far, Mullá, n177
Jardin du Ridván, n107, n138
Jérusalem, n7, n114, n116
Jésus, voir Christ, le
Jeûne, 4, K10, K16
- âge de la maturité pour le, K10, n13, n25
   conditions du
- - abstinence de nourriture et de boisson, K17, n25, n32
      heures, K17, n17, n25
      inclut le fait de fumer, n32
- durée du, K16-17, n26-27
   en-dehors des jours prescrits, Q71
Jeûne (suite)
- exemptions du
- - âge, K10, n14, n25, n31
      grossesse et allaitement, K16, n31
      jours saints bahá’ís, Q36, n138
      maladie, K10, K16, Q93, n14, n31
      règles, femmes qui ont leurs, K13, n20, n31, n34
   travail pénible, Q76, n31
   voyage, K16, Q22, Q75, n30-31
- signification du, K17, Q76, Q93, n25
Jeux, jeux de hasard, K155, n169
Joseph, n1
Jour(s), voir Calendrier bahá’í, Jours saints, Jours intercalaires, Fête des 19 jours
- de Dieu, K80, K88, K138
   de l’Alliance, n139
Jours intercalaires (Ayyám-i-Há), K16, n29, n147, voir aussi Calendrier bahá’í
- position dans le calendrier, K16, n25, n27
Jours saints
- Ascension d’‘Abdu’l-Bahá, n139
   Ascension de Bahá’u’lláh, n139
   Déclaration du Báb, K110, n138
- - durant le jeûne, Q36
- deux plus grandes Fêtes, K110, n138
   jour de l’Alliance, n139
   Martyr du Báb, n139
   Naw-Rúz (Nouvel An), K16, K111, n139
- - moment du, Q35, n26, n147
      suit immédiatement le jeûne, K16, n25, n26
- Ridván, fête du (Déclaration de Bahá’u’lláh), K110, Q1, n107, n138
- - premier, neuvième et douzième jours du, Q1 reine des Fêtes, K112, n138, n140
- Saints anniversaires jumeaux, K110, Q2, n138
- - durant le jeûne, Q36, n138
      la Maison Universelle de Justice devra décider de les célébrer sur une base solaire ou lunaire, n138
      Naissance du Báb, Q2
Naissance de Bahá’u’lláh, Q2
Judaïsme, n1, n65, n111, n180
Juste milieu, K43
Justice, voir aussi Maison(s) de justice
- apparition de la, sur terre, K158
   dans les lois bahá’íes, K56, K63, K70, K72, n86, n89
   de Dieu, K97, K157, K170
   exhortations à observer la, K26, K52, K60, K88, K134, K167, K187
Justice religieuse, officier chargé de la, Q98

K
 Káf (la lettre), n188, voir aussi Terre de Káf et de Rá
Kásim, Siyyid, n182
Khurásán, K94, n124
Kirmán, K164, n176, n177
Kirmání, Mírzá Aqá Khán, n177
Kitáb-i-Aqdas
- avertissements du, voir Avertissements de Bahá’u’lláh
   balance infaillible établie parmi les hommes, voir Balance, Livre de Dieu
   caractère du, viii
   Charte de la future civilisation mondiale, 1-2, n189, voir aussi Ordre mondial
   désigne le successeur de Bahá’u’lláh, voir ‘Abdu’l-Bahá
   Dispensations du passé, relation avec les, 13
- - anticipée par le prophète Esaïe, 13
      anticipée par l’auteur de l’Apocalypse, 13
      fondements établis par les, 1-2
      les comprend toutes, 17
      Livres sacrés des, 2
   Bayán, 8, K142, n108, n109
- - lois du, 2, 4
- diffusion progressive du, n126
   exhortations dans le, voir Exhortations
   Gardiennat anticipé, 4, voir aussi Gardiennat, Shoghi Effendi
   interdictions, voir Interdictions
   le Plus Saint Livre, 1
   Livre Mère de la dispensation bahá’íe, 1, 12, n129
   lois et ordonnances, voir Loi(s) de Bahá’u’lláh
   maison de justice ordonnée, 3-4, K30, K42, n49, n66-67, voir aussi Maison(s) de justice
   obéissance au, tous doivent y obéir, Q10, voir aussi Loi(s) de Bahá’u’lláh
- principes du, voir Foi bahá’íe, principes de la
   publication du texte original en arabe, 10
   révélation du, voir Révélation de Bahá’u’lláh
- - date, 9, K98, n126
- sens du, viii, K186
   Synopsis et Codification, voir Synopsis et Codification
   traduction en anglais, vii-viii, 10-12
   travaux de Bahá’u’lláh complémentaires au
- - Questions et Réponses, vii, viii
Krishna, n160

L
 Lamentation, K43
- de Berlin, voir Berlin
Langue, voir Médisance, Langage(s), Parole
Langage(s), voir aussi Arabe
- appris pour enseigner la cause, K118
    universel, K189, n193-194
Lavage, K74, K76, n34, voir aussi Propreté, Eau
- des choses souillées, K74, K76, n105
   des mains, voir Ablutions
   des pieds, K152, Q97, n167
   du corps, K106, n131-132
   du visage, voir Ablutions
Lecture
- instruction des enfants dans l’art de la, K48, n76
   des versets sacrés, K36, K138
   manière de lire, K149, Q68, n165, n168
Législation, voir Maison(s) de justice
Lever du soleil
- moment pour la prière obligatoire, Q83, n5 voir aussi Prière(s) obligatoire(s)
   début du jeûne, K17, n25, n32, voir aussi Jeûne
   prière à l’aube, K33
- - dans le Mashriqu’l-Adhkár, K115, Q15, n142
Liberté, K122-125
Lieu, en référence à
- ‘Akká, K37, K81, K100, n63, n127
   Baghdád, K133, Q32, n154
   Constantinople (Istanbul), K89, n120
   Jardin du Ridván, n107
   Qiblih, K6, n7, n8
Shíráz, K133, Q32, n154
Lieux saints et sites historiques
- Maison de Bahá’u’lláh à Baghdád, voir ci-après Maisons jumelles
   Maison du Báb à Shíráz, voir plus bas Maisons jumelles
   Maisons jumelles
- - et autres sites, restauration et préservation, K133, Q32, n154
      pèlerinage aux, K32, Q25, Q29, n54, n68, voir aussi Pèlerinage
- Tombeau de Bahá’u’lláh, n8 - voir aussi Qiblih
Lieux publics
- bains persans, K106, n131
   confession des péchés dans des, n58
   marmottement de versets dans des, K108, n135
Linceul, voir Funérailles
Livre(s), K186, n184, voir aussi Bayán, Bible, Qur’án
- de Dieu, K6, K47, K99, K127, K148, K165, K168, n155
- de l’Alliance, n37, n66, n145, n183
   de la création, n23
   de Vie, K138
   destruction des, K77, n109
   du Vivant, K134, K168, n155
   le Plus Saint, voir Kitáb-i-Aqdas
   Mère, 1, 12, K103, n129
   Saint, voir Dispensations religieuses du passé
Livre mère, 1, 12, K103, n129
Livres saints, K149, K168, Q106, n155
Loi civile, 7
Loi(s) de Bahá’u’lláh, 2-9, voir aussi Kitáb-i-Aqdas
- antécédents, n16, n20, n93, n168
   application
- - progressive, 5-7, n89, n126
      mutatis mutandis, de la même façon aux hommes et aux femmes, 7, n38, n133
      en relation avec la loi civile, 7
- brièveté, 4-8
   but(s) des, 2-3
- - établissement de l’amour, l’harmonie, l’unité, K65, K70
      maintien de l’ordre et de la sécurité, K2 protection et élévation du rang de l’homme, K45, K97, K123-125, K155, Q105
- caractérisées par Bahá’u’lláh
- - clés de miséricorde, K3 les coeurs seront réjouis par, K96
      eau de vie, K29
      lampes d’affectueuse providence, K3, K29
Lois de Bahá’u’lláh (suite)
- caractérisées par Bahá’u’lláh (suite)
- - pas un simple code de lois, 3, K5 plus grand Loi, K81
      souffle de vie, K2 témoignage le plus puissant pour toute l’humanité, 3
- élaboration et compléments
- - par Bahá’u’lláh, voir Questions et Réponses
      par la Maison universelle de justice, voir Maison Universelle de Justice (internationale), pouvoirs et devoirs
- exemptions, voir Jeûne, Huqúqu’lláh, Prière(s) obligatoires, Pèlerinage
   institutions ordonnées par les, 3-7
- - Gardiennat, 3-4, 6-7, voir aussi Gardiennat
      Maison de justice, 3-6, voir aussi Maison(s) de justice
- obéissance aux, observance des
- - amène la vraie liberté, K125
      amour de Dieu comme motif de l’, K4 bénéfices de l’, K7, K67, K97, K148
      liée à la reconnaissance de la manifestation de Dieu, K1 mise en garde contre la négligence dans l’, K17, K30, K45, K106, K134, K138, K171, Q105
      prescrite, K17, K29, K62, K67, K71, K147, K148, Q10
      sagesse prescrite dans l’, 6
- obligatoires pour tous les bahá’ís et toutes les institutions bahá’íes, 6-7
   particulières aux femmes, voir Femmes
   particulières aux hommes, voir Hommes
   prévues pour un état futur de la société, 6, n78, n86
   remplace des lois et coutumes anciennes, 1-2, K138, n93
   relation avec les lois du Báb, K65, K129, K139-142, K179, n108-109, n163, n168, voir aussi Bayán révélation des, K98, n126
   serties dans un commentaire spirituel, 2
   thèmes centraux, 4
   transgressions interdites, K2, K29, K30, K107
Longanimité, K153
Loteries, n169, voir aussi Paris et jeux de hasard
Louange de Dieu, voir Dieu
LSD, n170, voir aussi Drogues

M
 Main(s)
- baisemain, K34, n57
   les plonger dans la nourriture, K46, n73
Mains de la cause, n67, n183, voir aussi Sages parmi le peuple de Bahá
Maison(s)
- jumelles, voir Lieux saints et sites historiques
   mobilier, renouvellement du, K151, Q8, Q42, Q95, n166
Maison(s) (suite)
- y pénétrer sans l’autorisation du propriétaire, K145
   sacrées, voir Bahá’u’lláh, maison de, à Baghdád, Báb, le, Maison de, à Shíráz, Lieux saints et sites historiques
Maison d’adoration, voir Mashriqu’l-Adhkár
Maison(s) de justice, 3-4, voir aussi Maison locale de justice, Maison nationale de justice, Maison Universelle de Justice
- assure l’instruction des enfants, K48
   légifère en matière de mariage entre personnes d’une même famille, Q50, n133
   membres de la
- - composition, n80
      désignés comme mandataires ou “députés” K147, n56, n162, Q50, Q98
      nombre de, n50
- ordonnée dans le Kitáb-i-Aqdas, K30, n49
   pouvoirs et devoirs de la, n51
   reçoit les amendes pour fautes sexuelles, K49, Q11, n77
   reçoit les deux tiers de toutes les amendes, K52
   reçoit les deux tiers des trésors trouvés, Q101
   terme utilisé de façon non spécifique par Bahá’u’lláh, n42
   trésorerie de la, Q72, n42
Maison locale de justice, 4, n183, voir aussi Maison(s) de justice
- administre les divorces, Q98, n100
- assistance financière aux pauvres, K147, n56, n162
   hérite des héritiers manquants, K21-22, Q6-7, Q28, Q33, Q41, Q72, Q100, n38-39, n42-44
   membres
- - hommes ou femmes éligibles, n80
- ordonnée par Bahá’u’lláh, K30, n49
   pouvoirs et devoirs des, n51
Maison nationale de justice (secondaire), n49-51, n80, n183, voir aussi Maison(s) de justice
Maison Universelle de Justice (internationale), voir aussi Maison(s) de justice
- autorité conférée par Bahá’u’lláh, 3
   constitution de la, n51
   divinement guidée, 3
   établissement, K42, n66-67
   membres de la
- - nombre, n50
      seulement des hommes, n80
- pouvoirs et devoirs de la, n51
- - administre les dotations, K42, n66-67
      annule sa législation propre, 6
      fonctions législatives définies, 6-7
      législation future
- - - application des peines pour le meurtre et l’incendie volontaire, n86-87
       application des peines pour les fautes sexuelles, Q49, n36, n77-78, n134
Maison Universelle de Justice (suite)
- pouvoirs et devoirs de la (suite)
- - législation future (suite)
- - - autres matières requérant une législation, n56, n138, n169
       manière d’appliquer diverses lois, n31, n69, n81, n84, n95, n161, n169
       niveaux des, et applications des peines pour vol, Q49, n70-71
- - ne peut abroger le texte sacré, 6
      reçoit le huqúqu’lláh, n125
- mode d’élection de la, 4, n49
Maître suprême, 21
Majorité, voir Race humaine, Maturité, âge de la
Mal, K2, K37, K39, K41, K59, K123, K155, K164, Q94, n170, voir aussi Foi bahá’íe, opposition à la, Bahá’u’lláh, souffrances de
Maladie
- consulter un médecin, K113
   exemptions durant la
- - le jeûne, K10, K16, Q39, n14, n31
      les prières obligatoires, K10, Q93, n14
Manger, manière de, K46, n73
Manifestation(s) de Dieu, n23, n60, n141, n154, n155, n160, n172, n180, n181, n188, voir aussi Bahá’u’lláh, Báb, le, Bouddha, Christ, le (Jésus), Krishna, Moïse, Muhammad (l’Apôtre de Dieu)
- du passé, K138, n126
   infaillibilité des, voir Infaillibilité
- prochaine, K37, n62
Mari, voir Divorce, Dot, Héritage, Mariage, Remariage
Mariage, 4, voir aussi Divorce, Dot, Famille, Fiançailles, Noces, Remariage, Virginité, Voyage
- absence de l’époux, K67, Q4, n96-99
- - décès pendant l’, K67, Q27
- avec des parents, limites du, 7, K107, Q50, n133
   avec des incroyants, K139, Q84
   but du, K63, n88, n133, n134
   choix du partenaire, K65, K107, Q30, Q92
   consentement des parents, K65, Q13, n92
   monogame, K63, n89
   non obligatoire, Q46, n91
   patience et unité prescrites entre les partenaires, K67, K70, Q4, n98
   versets de, Q3, Q12
Marijuana, K155, K190, n170
Marmotter des versets sacrés en public, K108, n135, voir aussi Récitation d’écrits et de versets sacrés
Mashriqu’l-Adhkár (Maison d’adoration), K31, K115, n53, 280
- dépendances, n53
   les enfants y récitent des tablettes, K150
   interdiction des chaires et des sermons, n168
   prières de l’aube, K115, Q15, n142
Matin, voir aussi Coucher du soleil, Prières obligatoires, Récitation d’écrits et de versets sacrés
Matin (suite)
- définition (en ce qui concerne la prière obligatoire), K6, Q83, n5, n6 voir aussi prières obligatoires
   détermination du moment, Q64
   période du jeûne, K17, n25, n32, voir aussi Jeûne
   prière, K33
   récitation de versets, K149, Q68, n165, voir aussi Récitation d’écrits et de versets sacrés
Maturité, âge de la, voir aussi Race humaine, majorité
- héritiers mineurs, K27, n46
   pour accomplir des devoirs religieux, Q20, Q92, n13, n25
- - prières pour les défunts et bagues de funérailles, Q70, n10, n149
- pour les fiançailles et le mariage, Q43, Q92
   pour des fins administratives bahá’íes, n49
Méchanceté, K64, K123
Mecque, la, n7
Médecine, n144, n170, voir aussi Médecins
Médecins, K113, n134 autorisés à prescrire de l’alcool ou d’autres drogues, n144, n170
Médisance, K19, n37
Membres des maisons de justice, 5, Q50, Q98, n50, n51, n56, n80, n162, n183, voir aussi Administrateur(s), Maison(s) de justice, membres, Personnes de confiance du Miséricordieux
Mendicité, K33, K147, n56, n162
Menstruation, pendant
- le jeûne, K13, n20, n34
   les prières obligatoires, K13, n20, n34
Mer de la purification, K75, n106
Mère, voir aussi Héritage
- première éducatrice, n76
Messagers, voir Manifestations de Dieu
Métier, voir Travail
Meurtre, K19, K73, n35, voir aussi Homicide involontaire
- attentat à la vie de Bahá’u’lláh, n190
   peine pour le, K62, n86, n87
   de Siyyid Muhammad-i-Isfahání, n192
Midi, déterminer l’heure de la prière obligatoire, K6, Q83, n5-6, voir aussi Prières obligatoires, Récitation d’écrits et de versets sacrés
Mithqál, définition, Q23, n78, 280
Mobilier, voir Maison(s)
Modération, voir Juste milieu, Bienséance
Moine, voir Monachisme
Mois, Noms des, attributs de Dieu, n147
Moïse, n111-112
Monachisme, K36, n61
Monde, voir aussi Race humaine, Société
- civilisation, 1, K181, voir aussi Bahá’u’lláh, ordre mondial de, Fédération mondiale, Ordre
   équilibre bouleversé, K181, n189
   langue, voir Langage universel
   maturité du, n194
   unification du, 1, 2
Mondes spirituels, K79, K166, K177
- le plus grand et le plus petit, K55, n23
Monnaie, voir Charité, Dot, Fonds bahá’ís, Huqúqu’lláh, Héritage, Investissement financier, Richesse, Zakát
Monogamie, K63, n89
Mont du Temple, Jérusalem, n116
Montres, Q64
Moralité, implications de la violation des lois de la, n77, voir aussi Chasteté, Immoralité
Mort, voir Défunt, voir aussi Funérailles
Mosquée(s), Q94, n19
- El-Aqsá, K85, n116
Moyens matériels, faire usage de, K66, K113
Muhammad (Apôtre de Dieu), n7, n85, n128, n158
Muhammad ‘Alí, principal briseur de l’alliance de Bahá’u’lláh, n1 , n9
Muhammad Hasan, Shaykh, K166, n178
Muhammad-i-Isfahání, Siyyid, K184, n190, n192
Muhammad Karím Khán-i-Kirmání, Hájí Mírzá, K170, n182
Muharram, Q2, n138
Musique, K51, n79
Musulman(s), voir Islam
Mutatis mutandis, application égale des lois aux deux sexes, 7, n38, n133, 281
Mystère, terre du, K37, Q100, n63, voir aussi Andrinople

N
 Nabíl-i-A‘zam, n172, n178, n179
Najaf, n178
Najíbíyyih, jardin de, n107, voir aussi Ridván
Nakhud(s), Q23, n78, 281
Napoléon III, K86, n118
Násiri’d-Dín Sháh, n117
Naw-Rúz, voir aussi Calendrier bahá’í, Jours saints
- méthode pour déterminer la date du, Q35, n26
Négligence, K40, K134, K171
Nemrod, K41, n65
Neveux, K23, n38, voir aussi Héritage
Nièces, K23, n38, voir aussi Héritage
Noces, voir aussi Fiançailles, Dot, Mariage
- nonante-cinq jours après les fiançailles, Q43
Nom(s)
- des mois, voir Calendrier bahá’í
    obstacles à la reconnaissance de la manifestation de Dieu, K167
    références à des lieux par les initiales de leur nom, n122
    révélateur des, n180
Nombres, voir Abjad, notation
Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh, K18, K60, K110, n23, n147, voir aussi Bahá’u’lláh, Noms et Titres
- affectueuse providence, K3, K29, K75, K117
    Ancien des Jours, K80, K86, K97, Q96, Q105
    Aurore des noms, K88
    Beauté la, K13, K38, n20, n160
    Bien-Aimé, le, K4, K129, n3, n23, K80
Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh (suite 1)
- Bienfaisant (Très-), le, K34, K36, K46, K97, K114, K151, K184
   bienveillance, 99
   Bienveillant, le, K106
   Celui qui appelle, n158
   Celui qui calcule, K123
   Celui qui donne, K97
   Celui qui existe à jamais, K14
   Celui qui est sans limites, K6, K18
   Celui qui est sans contraintes, K131, K166
   Celui qui explique, Q96
   Celui qui façonne, K97, K167
   Celui qui garde ses promesses, K56
   Celui qui ordonne, K6, K12, K24, K56, K110, K159, Q101, Q105
   Celui qui (toujours) pardonne, K8, K14, K21, K34, K49, K74, K75, K151, K163, K169, K184
   Celui qui possède toutes choses, K22, K64, K94, K170
   Celui qui prescrit, K159
   Celui qui répond, K129
   Celui qui sait tout, K56
   Celui qui se suffit à Lui-même, K61, K182
   Celui qui subsiste par Lui-même, K41, K78, K82, K100, K149, K168, K175, K180
   Clément (Très-), le, K29, K21, K34, K88, K97
   colère, K170
   Compatissant (Très-), le, K14, K31, K45, K75, K129, K150, K179, n23, n149
- Conquérant, le, K132
   Créateur, le, voir Création
   Créateur des cieux, le, K18
   Désir du monde, le, K1, K157
   Éternelle, l’, K86, K104, Q105, n160
   Éternelle Vérité, l’, K54, K125, n23
   Suprême, le, K30, K56, K80, K94, K132, n144
   Fidèle, le, K109
   force de, K44
   Généreux (Très-), le, K10, K16, K25, K32, K42, K75, K86, K97, K114, K142, K151, K163, K169, K184, K189
   Glorieux (Très-), le, K9, K36, K50, K55, K73, K94, K137, n11, n23, n33, n137, n144,
voir aussi Plus Grand Nom
   Gouverneur, le, K132
   grandeur de, K88, K177
   Immuable, l’, K88
   Inaccessible, l’, n144
   Incomparable, l’, K18, K50, K53, K74, K76, K86, K106, K143, n144
   Indépendant, l’, K54, K64
   Indulgent, l’, K10, K86
   Infiniment Parfait, l’, K134
   Informé (Très-), l’, K40, K60, K97, K128, K130, K143, K164, K189, Q101
   Interprète, l’, K10
   Invisible, l’, K30
   Irrésistible, l’, K40
   justice de Dieu, K83, K170
   Libre, le, K131
   Loué (Très-), le, K49, K115, K134
   Magnifié, le, K40
   Maître suprême, le, 21
Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh (suite 2)
- majesté de, K11
   miséricorde de, K3, K37, K45, K48, K59, K72, K74, K129, K136, K140, K184, n86
   Miséricordieux(Très-), le, 3, K2, K3, K7, K21, K30, K35, K40, K73, K74, K86, K101, K107, K110, K116, K129, K133, K136, K137, K138, K139, K150, K158, K165, K175, K178, K184, n51, n107, n149, n170
   Munificent, le, K25, K142, Q102
   Océan, l’, K96
   Omnipotent, l’, K6, K24, K40, K100, K132
   Omniscient, l’, K6, K9, K39, K40, K43, K52, K53, K60, K88, K89, K93, K97, K123, K124, K130, K132, K138, K143, K146, K151, K159, K160, K164, K168, K175, K179, K189, Q96, Q101
   Ordonnateur (suprême), l’, K81, K88, K128, K129, K137, Q96, Q101, Q105
   Orient de tous les signes, l’, K169
   Possesseur, le, K2, K167
   Protecteur, le, K39, K78, K84, K100, K109, K167, K172, K184
   puissance, K11, K42, K67, K129, K177, K182
   Puissant, le, K8, K39, K42, K56, K115, K120, K132, K134, K183, K184
   rectitude de Dieu, K141
   Révélateur des signes, le, K42, n180
- Révélateur des versets, le, K8, K36, K146
   Roi éternel, le, Q105
   sagesse, K2, K44, K68, K72, K98, K101, K167, K177, K180, K182, n86
   Secours dans le péril, le, K82, K149, K168, K175, K180
   Seigneur de(s), du, de la,
- - beauté, K13, n20
      création, K11, K44
      du début et de la fin, K16, K28
      éternel, K41
      Être, K139
      grâce, K14
      humanité, K8, K16, K26, K154
      jugement, K18, K56
      justice, K153
      majesté, K14, K158, Q106
      mondes, K10, K44, K85, K98, K138
      noms, K49, K132
      parole, K88
      pouvoir, K184
      puissance, K14, K153, K184
      religions, K31, K36
      splendeur, K13, n20
      trône céleste et de la terre, K86
      visible et invisible, K11, K98, n18
- seul vrai, K33, K36, K71, K73, K80, K120, K166, K168, K176, Q94, Q106, n160
   Soleil de Vérité, le, K6, n8
   Souche, la, K174
   Source de,
- - commandement, K6
      grandeur, K88
      inspiration divine, K1      
      parole, K102
Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh (suite 3)
- Source de (suite)
- - révélation, K15, K82
      sagesse, K167
      toutes choses, K144
- Souvenir de Dieu, le, K167
    souveraineté, K11, K20, K69, K74, K78, K82, K103, K115, K167, K172, K178, K182, n23, n181
   Souverain de l’éternité, le, K96, Q101
   Souverain de l’univers, le, n23
   supériorité de, K180
   Suprême, le, K81, K109, K128, K129, K137, n24
   terrible dans le châtiment, K37
   Tout-Puissant, le, K6, K16, K37, K38, K40, K49, K80, K101, K103, K163, K175, K176, K177, n86, n144, n170
   Très-Haut, le, K2, K16, K22, K30, K86, K136, K137, K142, K170, K175, Q100, n24
   Très-Sage, le, K12, K37, K39, K40, K52, K72, K74, K76, K88, K89, K120, K132, K138, K146, K160, K163
   Trésor caché, le, n23
   Vengeur, le, K153
   vertu de, K136
Non-bahá’í(s)
- et loi de l’héritage, Q34, n38, n158
   mariage avec un, permis, K139
   parents, consentement au mariage, n92
   témoignage acceptable, Q79, n99
Nord, extrême, voir Extrêmes nord ou sud
Nourriture, voir Charogne, Manger, manière de, Jeûne
Nouvelles, n82
Nuit, voir aussi Coucher du soleil, Matin
- détermination de l’heure pour la prière et pour le jeûne, K10
   récitation de versets, K149, Q68, n165, voir aussi Récitation d’écrits et de versets sacrés
   suspension du jeûne, K17, n32, voir aussi Jeûne

O
 Obéissance
- au gouvernement, K64, K95
   aux lois de Dieu, K2, K7, K29, K148, voir aussi Observance des lois de Dieu
- - la vraie liberté est l’, K125
- aux résultats de la consultation, Q99
Objets perdus, Q17
Observance: des lois de Dieu, K1-2, K17, K45, K62, K71, K97, K134, K138, K147, K171
- amour de Dieu comme motif d’, K4
Occupation, obligation de se livrer à une, K33, n56, n162, voir aussi Travail
Océan
- comme symbole de, des
- - Bahá’u’lláh, K96
      la révélation, K173
      lois de Dieu, 6
      versets, K137
- de la miséricorde de Bahá’u’lláh, K129
Océan (suite)
- de la Parole, K26, K53
   de la présence de Bahá’u’lláh, K121
   de la véritable compréhension, 6
   des paroles de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh, K180, K182
Oeuvres, voir aussi Actions
- Dieu indépendant de celles des créatures, K59
   leur acceptation dépend de Dieu, K36, K167
Offense, K73
Oisiveté, défendue, K33, n56, voir aussi Travail
Oiseaux, voir Chasse
Oncles, K23, n38, voir aussi Héritage
Ongles, coupe des, K106
Opium, K155, K190, n170
Opposition, voir Foi bahá’íe, opposition à la
Oppression, K73, K88, K148, n170, voir aussi Bahá’u’lláh, souffrances de, Tyrannie
Or, K36, voir aussi Amendes, Dot, Huqúqu’lláh, Indemnité
- ustensiles en, K46, n72
Ordonnances, voir Loi(s) de Bahá’u’lláh
Ordre, voir aussi Ordre administratif
- mondial, K181, n189
   dans la société, K2, K64
Ordre administratif bahá’í, 4, n52, n82, n114, n189
Ordre mondial de Bahá’u’lláh, L’, n173, n189
Orgueil, K41, K82, K86, K89, K122, K148, K149, n64, n65
Orient: coutumes en, n59, n64
Orphelins, K21
Os: n’annulent pas la prière, K9, n12

P
 Paradis, K46, K106
- Paroles du, n61
Pardon, Q47, n58, voir aussi Péché
- et repentir, K49, K184, Q11
Parents
- consentement des, au mariage, K65, Q13, n92
   doivent éduquer les enfants, K48, K150, Q105, n76
   et héritage, voir Héritage
   respect et bonté pour les, Q104, Q106, n92
Paresse, K33, n56, voir aussi Mendicité
Parfum, usage du, K76
Paris et jeux de hasard, K155, n169
Parlements, voir aussi Gouvernements
- enjoints aux, d’adopter une langue et une écriture universelles, K189, n193
Parole(s), K160, voir aussi Langue(s), Récitation d’écrits et de versets sacrés
- aider Dieu par la, K73
   de Bahá’u’lláh, voir Bahá’u’lláh, Écrits de, Récitation d’écrits et de versets sacrés, Texte sacré
   expression des réalités spirituelles, K116, n4 manière de donner la, n168
   voiles pour la reconnaissance de la Révélation, K117, K167, n180
Parole de Dieu, K54, K55, K167, K169, n180
- injonction de réciter la, K149, Q68, voir aussi Récitation d’écrits et de versets sacrés
Parole de Dieu (suite)
- révélée par les manifestations de Dieu, n75, n143, n155, n165, n180
Passions, K2, K41, K64, K89, K184, voir aussi Désir
- désert des, K107
Patience, K87, voir aussi Longanimité
- année de, voir Divorce
   dans le mariage, K67, Q4, n98
Pauvres
- assistance aux, K16, n53, n56, n161, n162
- - dans l’éducation des enfants, K48
- paiement de la dot par les, n95
Pauvreté, voir aussi Pauvres
- élimination de la, K147
Pays, voir Contrées, Terres
Péchés,
- confession des, K34, n58
   pardon des, K49, K184, Q11, Q47, n37, n58
   repentir des, K34, K37, K49, K184
Pédérastie, K107, n134
Peine(s), n86
- pour divers crimes
- - adultère, Q23, n77, voir aussi Adultère
      meurtre et incendie volontaire, n86, n87, voir aussi Incendie volontaire, Meurtre, Peine capitale
      rapports sexuels pendant l’année de patience, Q11, voir aussi Rapports sexuels
      vol, n70, voir aussi Vol
      usage d’opium, n170, voir aussi Opium
- quiconque prétend à une révélation directe de Dieu, K37
Peine capitale, K62, n86-87, voir aussi Incendie volontaire, Meurtre
Pèlerinage
- exemption des femmes, K32, n55
   lieux de, définis, Q29, n54, n154
   prescrit, K32, Q25
   rasage de la tête, Q10, n68
Pénalités, voir Adultère, Fornication, Frapper quelqu’un, Homicide involontaire, Incendie volontaire, Meurtre, Viol, Sodomie, Vol
Père, K45, K107, n133
- le fils doit servir son, Q104
   instruction du fils et de la fille prescrite au, K48, Q105, n76
Perse (Iran), n44, n122, n124, n126, n131-132, n176
Persévérance, voir Fermeté
Personnes de confiance du Miséricordieux, K30, n51, voir aussi Maison(s) de justice, membres, Membres des maisons de justice
Perversion: source de, voir Yahyá, Mírzá
Peuple de Bahá, voir Bahá’ís
Peuple du Bayán, voir Bayán, adresse au peuple du
Peuples, (du monde) voir Race humaine
Peyotl, n170
Philanthropie, n125, voir aussi Huqúqu’lláh, Mashriqu’l-Adhkár, Zakát
Philosophie divine, n194
Pied, voyage à, Q75, n153
Pieds, lavage des, K152, Q97, n167
Piété, K64, K108, K148, K149, K157, Q106, n61, n135
Place du marché, K108, n135, voir aussi Lieux publics
Plan de dix ans, vii
Plan de six ans, vii
Plume, voir Bahá’u’lláh, noms de
Plus Grande Branche, voir ‘Abdu’l-Bahá
Plus grande Fête, voir Jours saints, Ridván
Plus grande Infaillibilité, voir Infaillibilité
Plus grande loi, voir Loi(s) de Bahá’u’lláh
Plus grande Maison, voir Bahá’u’lláh, maison à Baghdád
Plus Grand Nom, le, K127, n33, n137, n148
- équivalent numérique du, K29, n48, n50
   répétition 95 fois par jour du, K18, Q77, n33-34
   signification du, K29, K51, n33, n48
Plus grande prison, voir ‘Akká
Plus Saint Livre, voir Kitáb-i-Aqdas
Plus saint tombeau, voir Bahá’u’lláh, tombeau de
Poils, les, n’annulent pas la prière, K9, n12
Point d’adoration, voir Qiblih
Point du Bayán, voir Báb, le
Point primordial, voir Báb, le
Politesse, n74, voir aussi Courtoisie
Polygamie, n89
Port d’armes, K159, n173
Possessions
- devoir de les offrir à la manifestation de Dieu, abrogé, K114, n141
   évanescence des, K40, K86
Posture d’unité, n22
Poussière, K36, K76, K148, K150, n8 - voir aussi Propreté, Saleté
Pouvoir
- de Dieu, voir Dieu
   de la parole, K160
   des rois, K86, K93, n118
   rationnel, n130
Pratiques: dans les dispensations du passé, voir Dispensations religieuses du passé
Préceptes, voir Lois de Bahá’u’lláh
Préservation des lieux saints et des sites historiques, voir Lieux saints et sites historiques
Présidents, K88
Prétendant, K37, K117, K184, n190
Prétention à la Révélation, K37, n62
- par Mírzá Yahyá, n190, n192
Prêtres, prêtrise, voir Clergé
Preuve(s), voir aussi Témoignage
- de la révélation de Bahá’u’lláh, K136, K165, K167, K183
   de l’indépendance de la dispensation du Báb, n109
   Dieu, révélateur des, Q96
Prières, 4, n4, n25, voir aussi Ablutions, Mashriqu’l-Adhkár
- de l’aube, K33, K115, Q15, n142
   du matin, K33
   en congrégation, K12, n19
   en marmottant en public, K108, n135
   évènements naturels, effrayants, voir Prière des signes
   les poils n’annulent pas les, K9, n12
Prières (suite)
- obligatoires, voir Prières obligatoires
   pour les défunts, voir Prière pour les défunts
   propreté prescrite en priant, K76
Prière pour les défunts, K8, n10-11, n149
- en congrégation, K12, n10, n19
   quand on est incapable de lire, K8
Prières obligatoires, K6, K8-14, K18, Q14, Q58-67, Q77, Q81-83, n3-22, n25, voir aussi Prières, Prière pour les défunts, Prière des signes, Rak‘ah
- et ablutions, voir Ablutions
   verset en remplacement des, K10, Q51, n16, n34
   choix d’une des, Q65
   courte (troisième), Q81, Q86, n5 en voyage, K14, Q21, Q58, Q59, n21
   et Qiblih, voir Qiblih
   exemptions des, n20
- - dans des circonstances dangereuses, K14, Q58, n21
      pendant la maladie, K10, Q93, n14, n20
      pour le grand âge, K10, n14, n20
      pour les femmes pendant leurs règles, K13, n14, n20
      prosternation et verset de remplacement, K13
- longue (première) Q67, Q82
- midi, voir ci-dessus courte (troisième)
   mouvements et prosternations, K10, n4, n15
   moyenne (deuxième), Q83, Q86, n5, n34
   Tablette des, Q63, Q65
Prière des signes, K11, Q52, n18
Primogéniture, n44, voir aussi Héritage
Problèmes: personnels, n52
Prochain (son), 2
Profession, obligation de s’engager dans une, K33, n56, n162, voir aussi Commerce, Occupation, obligation de s’engager dans une, Travail
Promesse(s), voir aussi Promis, le, Révélation progressive
- accomplissement de la promesse, K35, K80, K156, n160
   de l’assistance divine, K38, K53, K74
   obligation de tenir sa, K67, K156
Promis, Le, K35, K88, n108, n153, n158, n160, n171, n185, n190, voir aussi Bahá’u’lláh
- accomplissement de la promesse des dispensations du passé, K35, K80, n160, voir aussi Révélation progressive
Prophète(s)
- rang des, K143, Q106, n160, voir aussi Manifestations de Dieu
   Sceau des, n180, voir aussi Muhammad (Apôtre de Dieu)
Prophéties
- concernant la chute de Napoléon III, n118
Prophéties (suite)
- concernant le Rhin et Berlin, K90, n121
Propreté, voir Bain(s), Lavage, Eau
- et raffinement, K74, K151, n74, n104, n166, n167
   être un exemple de, K74, n167
   influence de la, sur l’esprit de l’homme, K76, n104
   renouveler le mobilier de sa maison, K151, n166
   se parfumer, K76
Propriété(s)
- du défunt, voir Héritage, Volonté (Testament)
   immobilière(s), Q102
   les Aghsáns n’ont pas de droit sur la propriété d’autrui, K61, n85
   objet perdu, Q17
   paiement du huqúqu’lláh, Q8, Q42, voir aussi Huqúqu’lláh
   tenue(s) en dépôt, Q96, voir aussi Administration
Prosternation, K14
- interdite devant une autre personne, n57
   prosternation compensatoire, Q21, Q58, Q59, Q60, Q61, n21, n22, voir aussi Prière(s) obligatoire(s)
   sur une surface propre, K10, n15
Protection
- de la foi bahá’íe (cause de Dieu), n183
   de l’individu, K159, n173
   par les lois de Bahá’u’lláh, K45, K123-125, K155, n86, n170
Prusse, n117
Pureté, voir aussi Propreté
- du coeur, K116, K157, K175, K179
   de l’eau, Q91, n105
Purification
- de toutes choses, K75, n106
   des possessions et moyens d’existence, K97, K146

Q
 Qayyúmu’l-Asmá’, voir Báb, le, Écrits du, 281
Qiblih, K6, K137, n7 - dernière demeure de Bahá’u’lláh, K6, n8 direction pour les prières obligatoires, K6, Q67, n7 identifié avec Bahá’u’lláh par le Báb, K137, n7 et prière pour les défunts, Q85, n10, n19
   et prières non-obligatoires, Q14
Qualités prescrites aux bahá’ís, voir, Amour, Association, Bienséance, Bienveillance, Camaraderie, Charité, Chasteté, Connaissance, Crainte de Dieu, Compréhension, Constance, Contentement, Courtoisie, Détachement, Équité, Fermeté, Fidélité, Honnêteté, Hospitalité, Humilité, Intégrité, Intuition, Justice, Longanimité, Obéissance, Pardon, Parents, respect et bonté pour les, Patience, Persévérance, Piété, Politesse, Propreté, Pureté, Raffinement, Raison, pouvoir de la, Respect, Sagesse, Service, Sincérité, Tact, Ténacité, Tendresse, Unité, Véracité, Vertu
Querelles, voir Disputes
Questions
- à Celui que Dieu rendra manifeste, K126, n146
   sur l’autorité de Dieu, K7, K49, K162
Questions et Réponses, vii, viii
Qur’án (le Livre), n1, n2, n16, n129, n188
- lois du
- - abrogées, K11, K68, n101
      confirmées, Q106, Q107, n161
- pratiques islamiques non dérivées du, K9, n72, n79, n174

R
 Race humaine (l’humanité, les hommes, les peuples, le peuple du monde), voir aussi Société
- adresse à la, K3, K54-55, K107, K132, K174, n23, n37
   besoins de la, 2, K124, K189
   condition de la, 6, K39, K54, K64, K72, K122, n104
   édification de la, K160
   et lois de Dieu, 6, K1, K3, K7, K99, K124-125, K148, K186
   limitations de la, n128
   maturité de la, 1, K189, n194
   profondément endormie, K39
   rang de la, K119, K120, K123, Q106, n3 unification de la, 2, 11, D58, n194
   vie de la, révolutionnée, K54, K181, n189
Raffinement, K74
- définition du mot arabe, n74
   effet du, n104
Raison: pouvoir de la, K119, n130, n144, n170
Rak‘ah(s), K6, K8, Q63, n4, n6, n9, n20, voir aussi Prières obligatoires
Rasage de la tête, K44, Q10, n68, n69
Rayonnement, attitude prescrite en lisant les écrits, K149, Q68, n165
Réalité, n75
Récitation des versets et écrits sacrés, K116, K150, Q52, voir aussi Mashriqu’l-Adhkár
- de la prière pour les défunts, K8, Q85, n10, n19
   de versets qui remplacent la prière des signes, K11, Q52
   de versets en alternative au(x)
- - ablutions, K10, Q51, n16, n34
      jeûne, K13, n34
      prières obligatoires, K13, K14, Q58, Q60
- en public, K154, n168, voir aussi Marmotter des versets sacrés en public
   journellement
- - de la salutation ‘Alláh-u-Abhá”, K18, n33
      de prière(s) obligatoire(s), Q14, n3-7, n19, voir aussi Prières obligatoires
      de versets, K149, Q68, n165
Réconciliation, Q98, n100, voir aussi Divorce
Reconnaissance de(s), voir aussi Bahá’u’lláh, reconnaissance de
- but des lois, K2 la foi bahá’íe dans la société, n49
Reconnaissance de(s) (suite)
- la manifestation de Dieu, K55, K80, K85, K100, K157, K182-183, n1, n48
- - barrières (voiles), à la
- - - des désirs terrestres, K39, K82, K86, n23
       des écrits, K134, n155
       des leaders religieux, K165, K167
       des noms, n180
       du savoir, K41, K102, n60
       suppression des, K47, K132, K165, K171
- - et obéissance aux lois, devoirs jumeaux, K1 résultat de la, K7, K38
- position et buts de la foi bahá’íe, n49
   préceptes assurent l’ordre et la sécurité, K2 unité de Dieu, Q106
   vérité de Il n’aura pas à rendre compte de ses actes, K161-163, voir aussi Infaillibilité
Régisseurs en chef, n183, voir aussi Mains de la cause
Règle de vie, K148
Règles, période des, voir Menstruation
Reine des Fêtes, voir Fêtes bahá’íes, Jours saints, Ridván
Rejet, voir aussi Bahá’u’lláh, rejet de
- du Báb, n178
   de Bahá’u’lláh, K140, K166, K184, n190
   de Celui que Dieu rendra manifeste, n185
Relations sexuelles, voir aussi Chasteté, Immoralité
- légitimes, n134, voir aussi Mariage
- illégitimes
- - adultères, K19, K49, Q23, Q49, n36, n77, n90
      conséquences des, K49, n36, n77, n134
      fornication, n36, n77
      homosexualité, n134
Religieux, voir Clergé
Religion(s) (autres que la foi bahá’íe), K7 voir aussi Dispensations religieuses du passé
- disciples, K73, n180
- - préceptes de Bahá’u’lláh, eau de vie pour les, K29
      fréquentation des, K75, K144, n173
      réfutations par les, K168
- écrits des, K136, K138, K168, n2, n160, n180
   leaders des, K99, K101-104, K165-166, n64, n71, voir aussi Clergé
   Livres Mères, n129
   prophéties (promesses), accomplissement des, K35, K80, n160
Remariage
- absence prolongée du conjoint, K67, Q4, n96, n97-98
   avec l’ancien conjoint, K68, Q31, n101-102
   en raison du décès du conjoint, K67, Q27, n97, n99
Renversement, grand, K157, n171, n172
Repentir, voir Péché
Républiques américaines, K88
Résidence, voir Maison(s), Héritage
Respect
- des érudits et des personnes de talent, n110
   des parents, Q104, Q106
Restauration des lieux saints, voir Lieux saints et sites historiques
Retraite, voir Âge, Ascétisme
Réunions bahá’íes, n19, n168, voir aussi Fête des Dix-Neuf jours
Révélation
- but de la, Q106
   nature de la, n23, n129, n160
   progressive, 1-2, 8
- - accomplissement des dispensations précédentes, K80, K142, n108, n109, n156, n158, n160, n185
      et autorité de la manifestation de Dieu, K129, n75
      future, K37, n62
      reconnaissance de la, K167, n155, n180
      unité des manifestations de Dieu, K80, K103, K175-177, n111, n160
- royaume de la, K91, K109
Révélation de Bahá’u’lláh, voir aussi foi bahá’íe, Bahá’u’lláh, Écrits de, Dispensation bahá’íe, Loi(s) de Bahá’u’lláh, Texte sacré
- Antéchrist de la, n192
   interprétation interdite, K105, n130, voir aussi Interprétation du texte sacré
   la plus grande Infaillibilité divulguée, K47, n75
   métaphore du Trésor caché, n23
   naissance de la, dans le Síyáh-Chál, 9, n62, n126
   preuves, de la, K136, K165, K167, K183
   principe de la révélation progressive, K98, K183, n89, n126, n180
- promesses des dispensations anciennes accomplies par, K80, K142, n156, n158, n160, n185
   reconnaissance prescrite de la, K1, K85-86, K134, n1, n155
   redéfinit les coutumes et les concepts du passé, 1-2, K138, n2, n93
   relation de la, avec la foi du Báb, voir Báb, le
   symbolisme de la lettre “Váv”, n172
Révélation progressive, voir Loi(s) de Bahá’u’lláh, Révélation de Bahá’u’lláh
Revenus, voir Maison(s) de justice, Huqúqu’lláh
Rhin, K90, n121
Riches, voir Richesses
Richesses, K40, K48, voir aussi Charité, Monnaie, Possessions, Propriété
- et charité, K147, n162
   et dot, K66, n95, voir aussi Dot
   et huqúqu’lláh, Q90, voir aussi Huqúqu’lláh
   et obligation de travailler, n56
   fonction sociale de la, n38
Ridván, K75, n107, n138, n140, voir aussi Fêtes bahá’íes, Jours saints
Rois (têtes couronnées), K85, K86, K91, n118, voir aussi François Joseph, Empereur d’Autriche, Napoléon III, Guillaume I, roi de Prusse
- adresse collective aux, K78-83, K87
   qui se lèveront pour servir la cause, K84
Royaume(s), K1, K79, K83, K84
- de la création, K47, K94, K109
   de la révélation, K91, K109
   langage du, K177
Royauté, n194
Rue, marmotter des versets sacrés en, K108, n135, voir aussi Lieux publics

S
 Sadratu’l-Muntahá, K100, K148, n128, n164, 281
Sages parmi le peuple de Bahá, K173, n183
- devoirs des, n183
Sagesse
- des lois et enseignements, K29, K33, n86, n89
   divine, K45, K53, K68, K97, K182
   liée à l’arrivée de la maturité de l’humanité, n194
   requise dans l’observation des lois de Dieu, 6
   requise pour se prévaloir des exemptions, n20
Saints, n160
Salát, n3 voir Prière(s) obligatoire(s)
Saleté, K74, K76, n105, voir aussi Propreté, Poussière
Sanctuaire cramoisi, K100, n127, voir aussi ‘Akká
Sang-froid, ne pas perdre son, K153
Santé, voir Corps, Maladie
Sauvegarde de la paix, force internationale pour la, n173
Savoir caché, K29, n48
Sceau
- des prophètes, n180, voir aussi Muhammad (Apôtre de Dieu)
- tablettes ornées du, de Bahá’u’lláh, K117, n143
Science(s)
- but, K77, n110
   philosophie divine, n194
- - fondation la plus solide, K189
Sécurité, K2, Q58
- Collective, n173
Sedan, bataille de, n118
Semaine, n147, voir aussi Calendrier bahá’í
Sentier droit, voir Voie droite
Sermons, n168
Servante, K63, Q30, n90, voir aussi Femmes
Service, K125, K178, n2, n56, voir aussi Enseignement de la cause
- exhortation à se lever, K35, K38
   exhortation aux rois, K82, K84
   promesse de l’assistance divine, K53, K74
Sháh, n177, n182
Sháh-Bahrám, n160
Shaykhí, école, n171, n182
Shí‘ih, Islám, n109, n160, n178, voir aussi Islám
- pratiques, n85, n90, n103, n175
Shíráz, n138, voir aussi Báb, le, Maison de, à Shíráz
Shoghi Effendi (Gardien de la foi bahá’íe), viii, 282, voir aussi Gardiennat, Aghsán
- décès de, n66, n67, n183
   écrits de
- - ouvrages individuels
      Dieu passe près de nous, n108, n158, n190-192
      L’ordre mondial de Bahá’u’lláh, n173, n189
Shoghi Effendi (suite)
- et Kitáb-i-Aqdas, 6-7
- - annotations au, vii
      description dans Dieu passe près de nous, viii
      Synopsis et Codification, viii
      traduction du, 9-10
- Gardien de la foi, 3, n66, n125, n130
    Interprète du texte sacré, 3, 4, n130
    Mains de la cause
- - désignation des, n183
- Plan divin, application systématique du, 4
Siège de justice, K23, voir aussi Maison(s) de justice
Sincérité, K29, K108, Q106, n95
Sion, K80, n114
Sites historiques, voir Lieux saints et sites historiques
Síyáh-Chál, 9, n62, n126, 282
Société
- bases de sa structure, n134
   conditions de la, 12, K39, K40, K124, n170
   effet de la révélation divine sur la, 1, K54, K75, K79, K110, K181, n93, n106, n109
   état futur de la, 1-2, 6, K189, n56, n173, n189
   fonction de la richesse dans la, n38
   institutions vitales pour la, n53, n82, n134
   loi divine en réponse aux conditions de la, 2, 5, 6, n89
   rôle de la
- - dans la promotion de la justice, n86, n173
      dans la promotion du travail, n56
- rôle de la loi divine dans la, 1-3, 4-5, K3, K29, K99, K186, n92
   rôle de l’individu dans la, K120, K144, K173, Q71, n56, n61, n76, n110
Sodomie, K107, Q49, n134
Soeurs, voir Héritage
Soie
- port de la, K159, n174, voir aussi Vêtements
   pour les linceuls, K130, n149, n151
Sois, (le mot), K177, voir aussi B et E (les lettres)
Soleil, comme symbole
- des lois, K7, K108
   de la manifestation de Dieu, K6 , K41, K53, n8
Sommations de Bahá’u’lláh à, aux
- peuple de Bahá, K84
   race humaine, K59
   religieux, K104, voir aussi Clergé
   rois, K82
Sottise, K51, K89, K178
Souffrance de Bahá’u’lláh, voir Bahá’u’lláh, souffrances
Souillure, voir Propreté, Saleté
Soulagement, des pauvres et de ceux qui souffrent, n53, n161
Souvenir de Dieu, K40, K43
Souverain, signe du, K157, n17
Souveraineté
- de Dieu, K74, K172, K182
- - relation avec la royauté, K82
- de la foi bahá’íe, n26, n49
Sperme, K74, n103
Subh-i-Azal, voir Yahyá, Mírzá
Succession, n181, voir aussi ‘Abdu’l-Bahá, Shoghi Effendi, Yahyá, Mírzá, Ahmad-i-Ahsá’í, Shaykh
Sud, extrême, voir Extrêmes Nord ou Sud
Sunní, islám, leaders de, n120, voir aussi Islám
Supplication, voir Prière
Synopsis et Codification, vii-viii

T
 Tablette(s) (Écrits) de
- ‘Abdu’l-Bahá, voir ‘Abdu’l-Bahá, écrits
   Bahá’u’lláh, voir Bahá’u’lláh, Écrits, Kitáb-i-Aqdas
   le Báb, voir Báb, le, Écrits, Bayán
Tact, 6, K73
Tamiseur de blé, voir Gandum-Pák-Kun
Tantes, K23, n38, voir aussi Héritage
Taxe, n85, voir aussi Zakát
Taxe-aumône, voir Zakát
Témoignage, K136, K140, K165, K167, K170, voir aussi Preuve(s)
- de témoins (légaux), K67, Q79, n99, voir aussi Témoins dignes de foi
   testament, K109, n137
Témoins, dignes de foi
   de l’année de patience, Q73, Q98, n100, voir aussi Divorce
   de la mort de l’époux, K67, Q79, n99
   définition du, Q79, n99
Temple, voir aussi Mashriqu’l-Adhkár, Mont du Temple
- de la manifestation de Dieu, K86
   du corps humain, K96, K120
Ténacité, K74, voir aussi Fermeté
Tendresse, K126, K184
Terre (pays)
- de Ká, K94, n124, voir aussi Khurásán
   de Káf et de Rá, K164, n176, voir aussi Kirmán
   de Tá, K91, n122, voir aussi Thirán
   du mystère, K37, Q100, n63, voir aussi Andrinople
   sainte, voir Terre sainte
Terre sainte, K103, n114, n116, n183
Testament, voir aussi Alliance, Volonté
- Ancien, n1 voir aussi Bible, Évangiles
Testament d’‘Abdu’l-Bahá, voir ‘Abdu’l-Bahá, écrits de
Testament de Bahá’u’lláh, voir Bahá’u’lláh, Écrits de
Tête, voir Cheveux, Rasage de la tête
Texte(s) sacré(s) (Paroles de Bahá’u’lláh), voir aussi Interprétation du texte sacré, Kitáb-i-Aqdas, Loi(s) de Bahá’u’lláh, Récitation d’écrits et de versets sacrés, Traduction des écrits bahá’ís, Écrits
- arabe, utilisation de l’, 10-11
   autorité et intégrité du, K53, K117, n143
   déviation du, K117
   étude du, 4, K149, K182
   lecture en chaire du, interdite, n168, voir aussi Récitation d’écrits et de versets sacrés
   publication du, vii
   référence au, pour la résolution de différends, K53
   révélation du, K184, Q57
   traduction du, 10-12
Théologie, n110
Tihrán, n122
- apostrophe adressée à, K91-92
   lieu de la naissance de
- - Bahá’u’lláh, n123
      révélation de Bahá’u’lláh, 9, n62, n126
Titre, voir ‘Abdu’l-Bahá, Báb, le, Noms et attributs de Dieu et/ou de Bahá’u’lláh
Tombeaux, voir Báb, le, Bahá’u’lláh
Tombes, voir Funérailles
Tort, K64, K123
Traditions, n2, n22, n65, n114, voir aussi Coutumes, Dispensations religieuses du passé, Hadíth
Traduction des écrits bahá’ís, 10-12, voir aussi Kitáb-i-Aqdas
Trahison, n1, n190
Transgression(s), K143, K155, K162
- des bornes de la bienséance, n175
   confessions des, 2, K34, n58
   des lois de Dieu, K29, Q94, n37
Transmutation des éléments, n194
Travail
- à la maison, n56
   élevé au niveau de l’adoration, K33, n56
   lourd, pendant le jeûne, Q76, n31
   obligation commerce ou profession, K33, n56, n162
   suspension durant les Jours saints, Q1
Travail à la maison, n56
Très Grand Nouvelle, K167, n180
Trésor
- caché, K15, n23
   trouvé, Q101
Trésorerie, Q72, n42, voir aussi Maison(s) de justice
Tristesse
- médisance, cause de, n37
   ne pas en causer de, Q98
   peine pour avoir causé de la, abolie, K148, n163
Trône, K133, voir aussi Lieux saint et sites historiques
Turquie, n120
Tyrannie, K86, K89, K141, voir aussi Oppression

U
 Údí Khammár
Unanimité: dans la prise de décision, Q99, n52
Unité, voir aussi Dieu, unité
- de la foi bahá’íe, 5, 8
   de l’humanité, 12, K189, n173, n194
   des bahá’ís, K57-58, K65, K70, n82, n95
   des manifestations de Dieu, n160
   posture d’, n22
Ustensiles: d’or et d’argent, K46, n72

V
 Vanité, K36
- des vaines imaginations, K17, K41, K132, K165
Vassaux, K82, voir aussi Rois
Vengeance, n86
Véracité, K120, Q106
Vérité
- des loi(s) de Bahá’u’lláh, K3, K7, K162-163
Vérité (suite)
- des manifestations de Dieu, n75, n160
   des paroles de Bahá’u’lláh, K70, K134, K182-184
   et connaissance, n110
   pouvoir de la, K38, K64, K98, K140, K142
   Soleil de, K6, n8
Verset(s) saint(s), voir aussi Écrits bahá’ís
- allégoriques, n130
   de mariage, Q3 voir aussi Mariage
   définition des, n165
   disparité entre des, Q57, Q63, n109
   effet des, K116, K148-149
   en remplacement
- - d’ablutions, K10, Q51, n34
      des prières obligatoires, K13-14, Q58, Q60, n20-21, n34, voir aussi Prière(s) obligatoire(s)
      du jeûne, K13, n34
- récitation de, voir Récitation des versets et textes sacrés
   réflexions sur les, K136
Vertu, K71
Vêtements
- anciennes restrictions levées, K159, n175
- - fourrures d’animaux, K9, n12
      soie, K159, n174
- du défunt, voir Héritage
   métaphore du, K4, n1 propreté ordonnée, K74, K76, n167
Veuve(s), K21, K89
Vice-royauté, K167, n181
Victoire: de la foi bahá’íe, victoire
Vie, K106
- but de la, 2, n91
- emprisonnement à, K62, n86-87
   éternelle, K140, K150, n40
   livre de la, K138
Vignoble de Dieu, n114
Viláyat, n181
Village, maison d’adoration dans chaque, K115, n53
Villageois
- définition du, Q88
   montant de la dot payable par un, K66, Q87, n93-95
Villes, voir aussi Ashkhabad, Baghdád, Constantinople, Ville sainte, Kirmán, Tihrán
- développement des, K160
   établissement de maisons de justice dans les, K30, n49
   établissement de Mashriqu’l-Adhkár dans les, K115
Ville sainte, n160, voir aussi Jérusalem
Vin, n144, voir aussi Alcool
- comme symbole, K4-5, K150, K173, n2
Viol, n36
Violence: interdite, n170, voir aussi Abus interdit, Dispute, Meurtre
Virginité
- et consentement des parents au mariage, Q13
   et dot, Q47
Visage, voir Ablutions, Qiblih
Vision, voir Intuition
Voie droite, K14, K112, K186
Voiles, K132, K165, K171, voir aussi Détachement, Reconnaissance
- créés par les religieux, K165, K167
   du mystère impénétrable, K47, K175, K176
   des désirs terrestres, K50, K82, K86, n23
Voiles (suite)
- des noms, K167, n180
   du savoir, K102, n60
Voisin: attitude vis-à-vis de son, n163
Vol
- de la prière obligatoire supplantée, n9 peines spécifiées, K45, Q49, n70
- - marque sur le front du voleur, K45, n71
Volontés (Testament), voir aussi Héritage, Intestat
- juridiction, sur ses biens propres, Q69, n38, n136
   obligation de rédiger ses, K109, n136
   orné du Plus Grand Nom, K109, n137
Volonté de Dieu, voir Dieu
Vote à la majorité, dans les prises de décision, Q99, n52
Voyage
- de l’âme vers Dieu, n92, n128, n149
   durant le jeûne, K16, Q22, Q75, n30
- et le couple, K67, K69, Q4, Q27, n96-99
   et pèlerinage, n55
   levée de restrictions du Bayán, K131, n153
   nocturne de Muhammad, n128
   prière obligatoire pendant un, K14, Q21, Q58-61, n21-22

Y
 Yá Bahá’u’l-Abhá, voir Plus Grand Nom, le
Yahyá Mírzá (Subh-i-Azal), K184, K190, n177, n190-192
- assurance du pardon s’il se repent, K184
   disciples de, n177

Z
 Zakát (Taxe-aumône), K146, Q107, n161
Zaynu’l-Muqarrabín, 9
Zibeline, K9, n12
Ziná, n36, voir aussi Adultère
Zoroastriens, n160


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1030 Bruxelles, Belgique